En utilisant ce site vous êtes d'accord avec notre politique de confidentialité et nos conditions d'utilisation.
Accepter
Le Journal des DépartementsLe Journal des Départements
  • À la une
  • Actualités départementales
  • Grand Entretien
  • Portraits
  • Tribunes
  • Contact
Lire OUVRONS LE DÉBAT SANTÉ SCOLAIRE-PMI dans l’intérêt de l’enfant!
Partager
Notification Voir plus
Dernières nouvelles
Actualités Numériques
Actualités numériques
Publié août 30, 2023
Actualités Solidarités
Publié août 30, 2023
Nicolas Lacroix - Président de la Haute-Marne
Tribune
Publié août 30, 2023
Claude Roméo @F.Rondot
Billet d’humeur
Publié août 30, 2023
Actualités Finances
Actualités Finances
Publié août 30, 2023
Aa
Le Journal des DépartementsLe Journal des Départements
Aa
Rechercher
  • Categories
  • Bookmarks
  • More Foxiz
    • Sitemap
Suivez-nous
  • Contact
  • Mentions légales
© 2022 Le journal des Régions, Tous droits réservés, 3615web
DELBOPRESSE UNIVERSE > Le Journal des Départements > Blog > Solidarité > OUVRONS LE DÉBAT SANTÉ SCOLAIRE-PMI dans l’intérêt de l’enfant!
Solidarité

OUVRONS LE DÉBAT SANTÉ SCOLAIRE-PMI dans l’intérêt de l’enfant!

Claude ROMEO, Directeur Départemental Honoraire Enfance Famille de Seine St Denis et Ancien Président de l’ANDASS

La Rédaction
La Rédaction Publié juin 13, 2023
Dernière mise à jour 2023/06/13 at 8:33
Partager
9 minutes de lecture
Claude Roméo @F.Rondot
Claude Roméo @F.Rondot
Partager

Claude ROMEO, Directeur Départemental Honoraire Enfance Famille de Seine St Denis et Ancien Président de l’ANDASS


 

Il vous reste 80% de l'article à lire Abonnez vous gratuitement !

Article bloqué

En vous abonnant vous pouvez avoir accès l'ensemble des articles du site du journaldesregions.fr
Loading...

Le service unifié de l’enfance regroupant PMI-ASE et service de santé scolaire existait au sein des anciennes DDASS avant la décentralisation. Avec la loi 3DS en 2021, le gouvernement envisageait le transfert des services de la promotion de la santé en faveur des élèves aux Conseils départementaux qui avec le service de protection maternelle et infantile (PMI) constituent deux réseaux d’acteurs historiques de la santé de l’enfant.

Il a abandonné, prenant en compte l’opposition des infirmières scolaires et de leurs organisations syndicales qui exigeaient « l’abandon de tout projet de décentralisation ou de déconcentration ou médicalisation passéiste de la santé scolaire…». Dans le même temps, le syndicat national des médecins de PMI (SNMPMI) dénonce « la dispersion organisationnelle des acteurs de la santé de l’enfant (réseaux périnatalité-PMI-santé scolaire, pédopsychiatrie, maisons des adolescents)…». N’aurait-on dû ouvrir le débat pour dépasser les blocages en prenant en compte l’intérêt de l’enfant ?

Cette démarche aurait permis de construire collectivement le service unifié de la santé de l’enfant et l’adolescent pour favoriser la continuité des soins préventifs, curatifs et la coopération de tous autour du développement de l’enfant, de la naissance à l’adolescence jusqu’à la fin du collège.

C’est décisif car l’état de santé des enfants aujourd’hui sera l’un des déterminants de celui des générations adultes futures.

La France est classée 20e des 30 pays de l’OCDE étudiés pour plusieurs dimensions du « bien-être de l’enfant » (éducation, santé, sécurité, vie scolaire). Ce classement cache les inégalités sociales dès le plus jeune âge.

Par ailleurs, les dépenses publiques de prévention et de soins pour les enfants apparaissent limitées représentant selon la Cour des Comptes 4,5 % des dépenses nationales d’assurance maladie.

Doit-on continuer à cloisonner la prévention de la santé de l’enfant ou faut-il que les différents intervenants travaillent en complémentarité ?

 

L’ÉCOLE, PREMIER DÉSERT MÉDICAL.

C’est le titre du Parisien libéré du 10 Mai qui ajoute : « ça pouvait être le lieu rêvé de la prévention…le pilotage de la politique de santé scolaire » alerte un rapport d’information du député Robin RÉDA présenté à l’Assemblée Nationale. Ajoutons qu’en 2021, seulement 50 % des postes vacants ont trouvé candidats.

Pourtant, la place de l’école dans la réduction des inégalités sociales et territoriales et dans la promotion de la santé a été réaffirmée en particulier par la loi du 26 Janvier 2016 de modernisation de notre système de santé.

La réalité est différente avec 1 enfant sur 5 bénéficiant d’un bilan de santé de 6 ans et seulement 60 % des élèves pour celui de 12 ans.

Quoi d’étonnant quand seulement 900 médecins travaillent pour 12 millions d’élèves et 31 % des postes sont vacants.

La situation des infirmières scolaires est aussi inquiétante avec 7 800 ETP pour 6 0000 établissements auxquels s’ajoutent des psychologues pour la prise en compte du développement psychologique et assistants sociaux chargés de l’écoute, conseil et soutien aux élèves, aux personnels et aux parents, soit 20 300 agents pour 12 millions d’élèves. Il faudrait encore 15 000 infirmières supplémentaires.

Avec ces moyens insuffisants, la santé scolaire doit assurer une politique de prévention sanitaire, des examens médicaux et des bilans détection précoce pouvant entraver la scolarité, l’accueil et l’écoute des élèves en particulier des enfants porteurs de handicap.

L’autre volet du service de promotion de la santé en faveur des élèves concerne l’éducation à la santé, à la citoyenneté, l’hygiène de vie, l’éducation sexuelle, l’éducation nutritionnelle, la prévention des jeux dangereux, des addictions.

Le rapport du député Robin REDA souligne « qu’il faut un choc de revalorisation des salaires et une refondation du système sans cela les postes à pourvoir resteront lettre morte » quand on sait qu’un médecin scolaire gagne moins qu’un interne à l’hôpital. Un exemple : le Département de Gironde où 5 collèges ouvriraient avec un seul poste d’infirmière !

Comme le rappelle le syndicat national des infirmières scolaires qui ont organisé une marche blanche le 23 Mai 2023 pour sauver la santé à l’école, 20 à 30% des enfants n’ont pas de médecin traitant.

SAUVER LA PMI : AGISSONS MAINTENANT !

Voilà le cri d’alarme lancé par Michèle Peyron, députée dans un rapport à la demande du premier Ministre, le 26 juillet 2018.

Les services de PMI réalisent des actions de proximité principalement dans 4 800 sites de consultations répartis sur le territoire.

Il s’agit d’un maillage extraordinaire de proximité, malheureusement insuffisamment soutenu, représentant 1 % des dépenses sociales des Conseils départementaux avec des disparités territoriales qui préexistaient à la décentralisation de l’action sociale et sont toujours très marquées avec une dépense annuelle par habitant (0-6 ans) variant de 1 euro à plus de 400 euros pour les départements de Seine-Saint-Denis et celui du Val-de-Marne, avec une moyenne de 33 euros.

Les actions destinées aux enfants notamment les consultations et visites à domicile (VAD) représentent 58 % des activités des services de PMI soit 435 consultations pour 1 000 enfants de moins de 6 ans. S’ajoutent pour 13 % les activités individuelles et collectives autour de la parentalité pour les futures mères menées par les EJE. Par ailleurs, la PMI a pour mission de surveiller et contrôler les établissements d’accueil de la petite enfance ainsi que les assistantes maternelles. La Cour des comptes s’interrogeait si cette activité ne pourrait pas être assurée par la CAF permettant de dégager du temps pour d’autres activités.

 

POUR UN SERVICE UNIFIÉ DE LA SANTÉ

Un constat : la PMI comme le service de promotion de la santé en faveur des élèves connaissent des difficultés qui les empêchent de remplir leurs missions, alors que toutes deux coopèrent depuis longtemps, sur le bilan et l’éducation à la santé, mais aussi la protection de l’enfance en articulation avec l’aide sociale à l’enfance.

Faut-il poursuivre la dispersion organisationnelle des 2 institutions ou mettre en commun les compétences réciproques ? Sous quelle forme ? Mutualisation, coopération, fusion ? faut-il développer la transdisciplinarité en lien avec les enseignants et en maintenant l’activité dans les établissements scolaires ?.

Je partage la proposition du syndicat national des médecins de PMI de construire un service unifié de la santé de l’enfant qui deviendrait selon moi un service départemental de prévention de la santé de l’enfant et de l’adolescent. Pour y parvenir, l’Etat doit apporter les moyens à la PMI par une dotation annuelle identique à celle existant avant la décentralisation. L’Education Nationale devra fixer le transfert au niveau des besoins réels en y intégrant les postes vacants mais aussi les besoins supplémentaires et garanties statutaires des personnels de la santé scolaire comme cela s’est fait lors de la décentralisation de l’action sociale au profit des Conseils départementaux pour les agents et cadres des DDASS.

En agissant ainsi, la Santé scolaire trouverait sans doute une cohérence pour obtenir selon la définition de l’OMS « un état complet de bien-être physique, mental et social », en matière de réussite scolaire et éducative.

Vous aimerez aussi

Actualités Solidarités

Tribune

Billet d’humeur

Actualités Solidarités

LA FRANCE AUDITIONNÉE PAR LE COMITÉ DES DROITS DE L’ENFANT DE L’ONU…

Tagué Andass, solidarité

Inscrivez vous a la newsletter

Ne manquer aucune info, sur l'actualité des territoires.

Newsletter

En vous inscrivant valider nos conditions de utilisation et nos pratiques sur les politiques de confidentialité politiques de confidentialité. Vous avez la possibilité de vous des inscrire à tout moment.
La Rédaction juin 13, 2023
Article précédent Actualités Environnement
Article suivant Sandra Giacomoni, Présidente de TravelMe Travel Me révolutionne la vie culturelle de nos aînés avec ses voyages à distance en temps réel
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

je m'abonne

Restons connecté

5k Followers Follow

vous aimerez aussi

Actualités Numériques
Actualités numériques
Uncategorized
Actualités Solidarités
Actualités Solidarité

Articles récents

  • Actualités numériques
  • Actualités Solidarités
  • Tribune
  • Billet d’humeur
  • Actualités Finances

Vous aimerez aussi

ActualitésSolidarité

Actualités Solidarités

Publié août 30, 2023
Nicolas Lacroix - Président de la Haute-Marne
Tribunes

Tribune

Publié août 30, 2023
Claude Roméo @F.Rondot
Solidarité

Billet d’humeur

Publié août 30, 2023
Actualités départementalesSolidarité

Actualités Solidarités

Publié juillet 5, 2023
//

Le Journal des Départements le 1er mensuel 100% gratuit à destination des départements de France

Inscrivez-vous à notre Newsletter

Ne manquez aucune infos et événements,
en vous inscrivant à notre Newsletter

Newsletter

Le Journal des DépartementsLe Journal des Départements
Suivez-nous

©2023 Le Journal des Départements - Tous droits réservés, 3615web

  • Contact
  • Mentions légales
Abonnez-vous à notre revue mensuelle 100% Gratuite !

Recevez tous les mois le Journal des Régions en format numérique !

Newsletter

1 envoi numérique tous les 1er de chaque mois

Removed from reading list

Annuler
Welcome Back!

Sign in to your account

Mot de passe oublié ?