Mesures de restriction des usages de l’eau
Elles touchent vingt départements contre huit au printemps 2022, avec un niveau crise dans trois départements : Bouches-du-Rhône, Gard, Var. Dans ces zones, l’arrosage des espaces verts, le lavage de voitures dans les stations ou le remplissage des piscines privées sont interdits. Des interdictions d’irrigation s’appliquent aussi aux agriculteurs. De telles mesures de crise concernent aussi les Pyrénées-Orientales depuis mi-mai.
Neuf départements font l’objet d’une « alerte renforcée » et huit par une « alerte » avec des restrictions plus ou moins importantes.
Le département des Pyrénées-Orientales est passé pour la plus grande partie en situation de « crise », le plus haut niveau d’alerte, en raison de la sécheresse historique frappant ce territoire qui s’étend des Pyrénées à la côte méditerranéenne. Le préfet a renforcé les restrictions d’irrigation agricole et interdit la remise à niveau des piscines ou l’utilisation des spas.
Le premier vice-président du conseil départemental des Pyrénées-Orientales, en charge de l’eau, Nicolas Garcia, a appelé au « civisme » et au « respect » des nouvelles restrictions annoncées par la préfecture du département pour faire face à la situation d’intense sécheresse.
11. Aude
Lancement d’un chantier d’ombrières photovoltaïques sur les parkings du conseil départemental
Les premiers panneaux couvrant à terme une superficie de 1200 m2 ont été posés.
Le département de l’Aude s’engage à fond dans la transition énergétique avec une ambition de tendre vers la couverture à 100% des besoins énergétiques par des énergies renouvelables.
Le projet en travaux sur les parkings du site départemental vise à créer un parc d’ombrières photovoltaïques de 1200 m2 ainsi que 24 bornes de rechargement des véhicules électriques, poursuivant ainsi la politique de renouvellement du parc automobile.
Les ombrières auront une production annuelle estimée à +/- 310 000 kWh (kilowattheure). Selon les derniers chiffres de RTE, la consommation d’électricité moyenne s’élève à 2 550 kWh par an et par habitant en France. Ce projet équivaut donc à une consommation annuelle de plus de 120 personnes.
La consommation électrique du conseil départemental (hôtel du Département) est d’environ 1,5 M de kWh par an. Le projet permettra ainsi d’économiser environ 20 % de la consommation électrique annuelle du bâtiment. Par ailleurs, près de 90 % de la production devrait être utilisée en autoconsommation, ce qui devrait générer des économies importantes de l’ordre de 60 000€ à 70 000€ par an sur les factures d’électricité (soit un retour sur investissement de moins de 15 ans).
Enfin, le projet aura un impact certain sur le climat puisque 71 tonnes d’équivalent CO2 devraient être évitées par an.
Cette réalisation représente un coût de travaux de 875 000 € HT dont un montant de subvention (dotation de soutien à l’investissement local) de 333 000 € provenant du plan de relance économique de l’Etat « France Relance ».
13. Bouches-du-Rhône
Le Département des Bouches-du-Rhône vient d’acquérir 600 nouveaux hectares dans les Alpilles et 43 hectares au domaine de Fontblanche
Il porte ainsi à plus de 18 000 hectares l’ensemble du patrimoine naturel, confortant ainsi sa place de premier département français propriétaire d’un tel territoire. Grâce à cette acquisition, un nouveau domaine départemental est créé en plein cœur du massif des Alpilles.
Aujourd’hui, 22 domaines départementaux répartis sur 32 communes sont ouverts au public et permettent la protection d’espaces naturels, parfois soumis à l’urbanisation ou aux risques d’incendie. Grâce au travail de ses agents dans tous ces massifs, le Département se porte ainsi garant de la préservation de ces lieux exceptionnels.
19. Corrèze
Transition écologique : le Crédit Agricole Centre France et le Département renforcent leur partenariat, au service des porteurs de projets corréziens
Les porteurs de projets répondant aux objectifs du programme Corrèze Transition Écologique (agriculteurs, professionnels, entreprises, collectivités locales et associations) pourront ainsi bénéficier de conditions préférentielles pour financer leurs projets.
L’engagement du Conseil Départemental en faveur de la transition écologique rejoint celui du Crédit Agricole Centre France (CACF), et plus largement du groupe Crédit Agricole qui s’engage au quotidien pour le développement de la « finance climat ».
En 2019, cette volonté commune s’est traduite par la mise en place d’un premier partenariat, à hauteur de 10 millions d’euros, entre le Département et le CACF pour accompagner la transition écologique en Corrèze.
Cette enveloppe a permis de financer, à des conditions préférentielles, les projets qui s’inscrivaient dans l’un des quatre axes du programme Corrèze Transition Écologique.
26. Drôme
Saoû-les-Arbres. Environ 5 000 personnes ont fêté les 20 ans de l’acquisition de la forêt
Elles ont été accueillies par les équipes du Département lors du week-end de festivités organisé pour célébrer les 20 ans de l’acquisition de la forêt de Saoû. Cinq spectacles étaient programmés à différents horaires sur les deux jours. Les visiteurs avaient également la possibilité de participer à des ateliers de sensibilisation à l’environnement avec les éco-gardes de la forêt et de visiter la nouvelle maison de site de l’Auberge des Dauphins.
Les deux anciens Présidents du Conseil départemental, Jean MOUTON et Rodolphe PESCE, ainsi que Jean-Paul BURRUS descendant du constructeur de l’Auberge des Dauphins, Maurice BURRUS, étaient présents autour de la présidente du Conseil départemental de la Drôme, Marie-Pierre MOUTON, lors de l’ouverture officielle de la manifestation.
29. Finistère
Planter 500 000 arbres pour :
Contribuer à ralentir le réchauffement climatique. Les arbres ont la capacité naturelle de capter et de stocker le carbone présent dans l’air.
Favoriser la biodiversité. Les forêts plantées dans le cadre du plan 500 000 arbres constituent de formidables réserves pour la faune et la flore.
Améliorer la qualité de l’eau. Plantés à proximité des cours d’eau et des zones de captage, les arbres absorbent par exemple l’azote et le phosphore qu’ils trouvent dans le sol, déchargeant l’eau de ces éléments. Améliorer le cadre de vie des Finistériens. Les arbres plantés sur le territoire et dans les communes embellissent et diversifient les paysages.
34. Hérault
Planter 500 000 arbres pour :
Le domaine de Restinclières à Prades-le-Lez, constitue un Espace Naturel Sensible de 240 hectares, dédié à l’environnement, ouvert au public et qui présente un patrimoine naturel et culturel très riche. Ce site attractif pour le public, accueille plus de 180 000 visiteurs par an et une partie du site est classée Natura 2000 « Le Lez ». Dans ce cadre, le Département a aménagé une passerelle franchissant le Lez. Elle remplace l’ancien gué que l’on traversait à pied en dérangeant l’habitat d’espèce rares : loutre d’Europe, reptiles et surtout une espèce endémique, le Chabot du Lez. Il sera désormais impossible d’accéder à ce coin de rivière. Les visiteurs pourront se rafraîchir à la source, 200m en amont, dans une zone aménagée pour moins perturber la biodiversité.
Les effets positifs de cet aménagement sur la faune et la flore du Lez sont déjà visibles, seulement quelques mois après la fin des travaux. En effet, cela est très observable sur la population d’iris dont les massifs se sont densifiés, la nivéole d’été qui se développe fortement et la population de nénuphars dont l’ampleur a considérablement augmenté.
Un schéma 2023-2028 pour protéger les Espaces naturels sensibles
Dès les années 1980, l’Hérault a classé l’intégralité de son territoire naturel et agricole en zone de préemption au titre des espaces naturels sensibles, une démarche unique en France qui a permis au Département d’acquérir à ce jour plus de 9 400 hectares de zones fragiles.
Pour la plupart aménagés et ouverts gratuitement au public, ces sites sont gérés pour permettre la préservation et la valorisation de la biodiversité et des paysages, les activités de pleine nature, le maintien d’activités pastorales traditionnelles, la préservation contre le risque incendie ou encore contre l’étalement urbain.
En plus de ces acquisitions, le Département contribue à mailler le réseau des ENS héraultais à travers le soutien aux communes qui maîtrisent à ce jour plus de 1500 hectares d’ENS.
Ce nouveau schéma, prévu jusqu’en 2028, va poursuivre le travail engagé pour la préservation des paysages, la biodiversité et la ressource en eau tout en s’adaptant aux nouveaux défis.
38. Isère
280 rendez-vous nature
Du 13 mai au 1er octobre , le Département propose plus de 280 animations et événements entièrement gratuits autour de la biodiversité dans 50 Espaces Naturels Sensibles. Ces « Rendez-vous nature », porteront sur la biodiversité pour permettre au grand public de la connaître sous toutes ses formes, de comprendre les rôles qu’elle joue, les services qu’elle rend (pollinisation, épuration de l’air, de l’eau, production de nourriture, de médicaments…).
Les 15 animateurs nature et 2 volontaires et service civique du Département sensibiliseront les visiteurs aux bons réflexes et comportements à adopter pour observer la nature et la respecter : repérer les bruits et sons de la nature, rester à l’affût pour observer sans déranger, repérer les indices de vie des animaux sans laisser de trace… Parce que connaître les espèces et les milieux naturels qui nous entourent est essentiel pour mieux comprendre leur rôle, mieux cohabiter et agir pour les préserver.
45. Loiret
Convention intercommunalité sur le thème des transitions
La 33e Convention nationale des intercommunalités de France se tiendra du 11 au 13 octobre à Orléans, dans le tout nouveau complexe évènementiel de la métropole, CO’Met.
L’enjeu des transitions irrigue toute la programmation. Ce sera le thème des deux plénières, et se retrouvera dans la vingtaine de temps de travail que nous organisons cette année pour vous permettre d’échanger, débattre et partager vos problématiques et vos solutions. Plusieurs ateliers suivront un format participatif.
46. Lot
Diagnostic des vulnérabilités du Lot au changement climatique
Il s’agit de définir les enjeux d’adaptation auxquels le territoire et ses habitants devront faire face afin d’anticiper et préparer demain. Vagues de chaleur, précipitations abondantes et autres phénomènes météorologiques extrêmes… Quelles seront les conséquences sur l’agriculture, sur les ressources en eau, sur notre environnement, sur les réseaux et les équipements, sur les Lotois et leur santé… ?
Pour conduire ce diagnostic, le CEREMA (Centres d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement, placé sous la tutelle des ministères de l’environnement et de l’aménagement du territoire) va accompagner le Département pour avoir l’analyse territoriale la plus fine possible.
L’investissement est de 190 000 euros pour cette étude qui va mobiliser 7 experts. Aux côtés du Département du Lot, le CEREMA prend en charge 20 %, l’agence de l’eau Adour-Garonne et la Banque des Territoires s’investissent également dans le projet.
48. Lozère
Les casiers alimentaires
Des légumes, de la viande, du fromage, des jus de fruit, confitures, miels… le tout déposé par des agriculteurs locaux dans les casiers accessibles 24h/24. C’est le dispositif que la mairie de Bourgs-sur-Colagne a installé le long de la RD 809, entre Chirac et le Monastier.Ces casiers alimentaires automatisés ont été réalisés dans le cadre du Plan de relance de l’État, qui a lancé un appel à projet auprès des collectivités et associations qui s’engagent à accroître l’accès à une alimentation saine, sûre, durable, de qualité et locale pour tous les citoyens qui en sont éloignés.
L’objectif est d’offrir un service de proximité aux administrés qui n’ont pas de véhicule, isolés ou vulnérables, de favoriser l’économie locale, la consommation de produits agricoles de qualité, de réduire les déplacements et les emballages.
Ce projet a été financé à hauteur de 28 317 € par le Département.
53. Mayenne
2ème édition de l’Appel à Manifestations d’intérêt (AMI) Mayenne engagée pour le climat
Il s’agit d’accompagner les projets bas-carbone mayennais innovants et exemplaires à hauteur d’1 million d’euros, un budget en augmentation puisqu’il était de 870 000 €, en 2022. Le Département renouvelle ainsi son soutien aux acteurs du territoire dans leur mobilisation face aux enjeux climatiques, afin de contribuer collectivement à l’objectif de neutralité carbone d’ici 2040.
Les collectivités territoriales situées en Mayenne, les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), les communes et les syndicats mixtes et intercommunaux peuvent candidater à cet AMICet AMI est ouvert aux associations pour mener des actions de mobilisation et de sensibilisation.
Le Conseil départemental souhaite intégrer des jeunes Mayennais engagés pour le climat pour qu’ils effectuent une première analyse et formulent un avis consultatif sur les projets des candidats.
L’analyse et l’évaluation des projets se fera en octobre 2023.
63. Puy-de-Dôme
Plan d’efficacité et de sobriété énergétique
Ce plan vise une réduction de 10 % de l’ensemble de ses consommations d’énergie d’ici 2024. Plusieurs actions ont été lancées dont l’isolation de l’Hôtel du Département pour un coût de 2,8 M € avec un financement de 80 % de l’Etat dans le cadre du plan « France Relance » , des travaux dans les collèges, le remplacement des chaudières fioul dans trois centres d’intervention routiers.
66. Pyrennées-Orientales
Sécheresse
Le préfet prévient qu’il n’y aura pas suffisamment d’eau pour tous les usages. Hermeline Malherbe, présidente du département a sensibilisé le chef de l’État parlant du risque de « catastrophe humaine », de « catastrophe écologique, demain économique » et souhaitant la création d’un fonds de solidarité pour les secteurs agricoles et touristiques. Le département n’a connu aucune pluie majeure depuis plus d’un an.
Christophe Béchu, le ministre de la Transition écologique a annoncé l’interdiction de l’achat de piscines hors-sol. Néanmoins le fondement juridique semble compliqué.
80. Somme
Développement de la petite hydroélectricité le long du fleuve Somme
Le Département entend développer la petite hydroélectricité sur le fleuve Somme dont il est propriétaire afin d’accélérer la mise en place de nouvelles sources d’énergies, renouvelables et décarbonées, sur son territoire. Trois projets sont en cours, à Étinehem-Méricourt, Amiens et Pont-Rémy.
Le Département de la Somme recherche un opérateur qui investit, étudie, construit et exploite des installations hydroélectriques sur des sites du domaine public fluvial appartenant au Département.
L’Assemblée départementale, réunie le 3 avril 2023, a retenu l’offre du groupement constitué par la Société d’économie mixte (SEM) Énergie Hauts-de-France et la SEM Somme Énergies.
La production hydroélectrique de ces 3 projets est estimée à 1,33 GWh par an, soit la consommation d’environ 400 ménages samariens (hors chauffage).
Pour Stéphane Haussoulier, président du Conseil départemental de la Somme, « c’est le retour de l’hydroélectricité dans la Somme ! Notre fleuve est un formidable atout. Les temps changent, les volumes de consommation également, mais le potentiel hydroélectrique est là. Le Conseil départemental s’est fixé des objectifs clairs et des actions concrètes pour la Transition écologique. La sélection du groupement d’opérateurs pour ces 3 sites départementaux étant franchie, une nouvelle étape s’amorce pour contribuer d’ici 2025 à produire plus d’énergie décarbonée grâce à l’eau. »
81. Tarn
Valorisation des déchets
Ainsi, grâce à l’engagement du Conseil départemental du Tarn auprès de Trifyl, les Tarnais bénéficient d’un coût de traitement à la tonne 32 % moins cher par rapport à la moyenne régionale (131 €/t/usager en moyenne en Occitanie contre 89 €/t/usager dans le Tarn).*
Créé en 1999 pour apporter des solutions innovantes et adaptées à la problématique du traitement des déchets ménagers sur le territoire tarnais, Trifyl, syndicat mixte les valorise et contribue à la production d’énergies renouvelables localement, conjuguant pragmatisme et innovation, mutualisation et maîtrise des coûts afin d’atteindre des objectifs de réduction des déchets et de performance énergétique.
Le Département du Tarn accompagne et soutient Trifyl depuis sa création grâce à une contribution financière de 20 % des dépenses d’investissement et de 15 % maximum des dépenses de fonctionnement, soit 4,15 millions d’euros pour 2023 et 63 millions depuis la création de Trifyl.
De plus, le Département du Tarn apporte une subvention de 6 millions d’euros au profit du projet Trifyl Horizon 2030 qui permettra, entre autres, de contrôler la hausse annoncée du coût de traitement des déchets dans la durée. À terme, ce projet a plusieurs objectifs : valorisation de 80 % des déchets en recyclage, biogaz, compost ou combustible, production de 10 % des besoins du territoire en gaz et maîtrise des coûts dans la durée pour chaque foyer du territoire.
84. Vaucluse
Cycle de rencontres « Au fil de l’eau » jusqu’au 14 octobre
11 rendez-vous gratuits et in situ qui invitent à la découverte d’un patrimoine architectural et paysager, souvent non-protégé, méconnu et fragile. Ces visites, promenades et conférences sont également une invitation à la réflexion sur la gestion de l’eau, fortement impactée par la sécheresse et ses conséquences.