En 2022 les recettes immobilières avaient progressé de 3 % par rapport à 2021 ce qui était un cru très honorable, après les + 24,4 % enregistrés l’année précédente. En l’espace de 5 ans, par rapport à 2017 la recette globale s’est appréciée de près de 45 %
Au total, en 2022, 12 départements ont vu leurs DMTO progresser de plus de 10 % , 61 se sont situés entre 0 et + 10 % tandis que 27 seulement voyaient leur recettes régresser.
Difficile à ce stade d’anticiper l’atterrissage au futur compte administratif 2023. Tout au plus peut-on espérer que la perte de recette moyenne n’excède pas le seuil de -10% dans la mesure où la référence du 1er trimestre 2022 correspondait à un point haut qui ne reflétait pas la moyenne de l’année en raison du tassement qui s’est amorcé dès la fin de l’été suivant.
L’année 2022 avait cependant été hétérogène avec un premier semestre euphorique et un net fléchissement en fin d’année. Et ce recul, lié bien évidemment à la hausse des taux d’intérêt, s’est amplifié au premier trimestre 2023 avec une chute de 11,5 % en moyenne par rapport à la période du 1er janvier au 31 mars de l’an dernier. Seuls 12 départements ont vu leurs recettes immobilières s’apprécier au 1er trimestre 2023 par rapport à celui de 2022 tandis que 17 Conseils départementaux les ont vu chuter de plus de 16 %