La HAS a organisé le 28/03 à 14h un webinaire « Repères & outils pour accompagner les jeunes vers l’autonomie »
➡ une conférence en ligne pour les équipes professionnelles (profs en charge du parcours ou des interventions socio-éducatives, de la justice…)
➡ une présentation des messages clés de la reco avec 2 focus : la formalisation de l’accompagnement du jeune majeur & l’expérimentation des pratiques d’autonomie
➡ un temps d’échange pour poser toutes vos questions aux experts
Lancement national de l’Heure Civique. Un nouveau souffle pour la solidarité de proximité
Les premières Assises Nationales de l’Heure Civique se sont tenues le jeudi 29 février 2024, et ont rassemblé les élus fondateurs de l’association, venus de toute la France.
Dominique Faure, Ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et marraine de l’événement avait appelé en octobre dernier à un “choc civique”, proposant que “chaque citoyen puisse donner une heure (…) de temps pour sa commune ». L’Heure Civique, créée en 2020, en était une préfiguration.
Quatre ans après, ces assises marquent une étape cruciale dans le déploiement de cette initiative encourageant les citoyens à consacrer une heure de leur temps à des gestes simples et solidaires au profit de leur quartier et de leur ville. La démarche, qui a déjà trouvé un écho favorable auprès de plus de 150 communes et 4 départements, continue de s’implanter plus largement sur le territoire national.
Aide Sociale à l’Enfance à l’Assemblée nationale.
Lors d’une intervention le 12 mars à l’Assemblée nationale, Sandrine Rousseau a exprimé de vives inquiétudes concernant la protection de l’enfance. Elle a souligné les difficultés rencontrées par les travailleurs sociaux, qui doivent faire face à un système peu favorable et à des conditions de travail souvent précaires.
Dans ses propos, la députée écologiste a également évoqué une augmentation significative du nombre d’enfants placés, bien que cela soit en décalage avec les statistiques récentes de l’ONPE.
De plus, elle a avancé des affirmations alarmantes selon lesquelles tous les enfants pris en charge par l’ASE auraient été victimes de violences, que ce soit au sein de leur famille d’origine ou pendant leur placement. En réponse à ces déclarations, Sarah El Haïry, la nouvelle ministre chargée de l’Enfance, a appelé à ne pas porter de jugements hâtifs sur l’ensemble des professionnels de la protection de l’enfance. Elle a souligné l’importance de reconnaître les défis rencontrés par ces professionnels et s’est engagée à travailler sur l’attractivité des métiers sociaux en collaboration avec le Haut Conseil du travail social (HCTS).
Les déclarations de Sandrine Rousseau ont suscité des réactions au sein des Départements de France, qui a dénoncé des amalgames jugés inacceptables et souligné le caractère alarmiste de certaines affirmations. Elle appelle à ne pas stigmatiser les enfants pris en charge par l’ASE, dont la situation est bien plus complexe et nuancée que ne le laissent entendre certains discours.
Assises de la Protection de l’Enfance les 27 et 28 Juin 2024 portant sur :
1. L’adolescence, une étape décisive de développement : mieux comprendre ce qui se construit et se déconstruit, ce qui se joue.
2. L’impact d’un monde en profonde mutation : comment vont les ados aujourd’hui ?
3. Adolescents en protection de l’Enfance, des besoins spéci-fiques: mieux cerner ces besoins et les exigences qui en découlent pour ceux qui les accompagnent.
4. Les situations les plus complexes : des solutions possibles.
5. Des pratiques professionnelles inspirantes pour donner toutes ses chances à l’adolescence.
Adoption de la proposition de loi d’Isabelle Santiago sur la protection de l’enfance
La loi proposée par Isabelle Santiago, députée socialiste du Val-de-Marne, visant à renforcer la protection des enfants touchés par les violences familiales, a été définitivement adoptée par l’Assemblée nationale le 11 mars. Le ministre de la Justice a salué cette avancée comme étant d’une grande importance dans la sauvegarde des enfants. (voir l’interview d’Isabelle Santiago dans ce numéro).
Sarah El Haïry présente ses projets.
Sarah El Haïry, ministre déléguée en charge de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles, a présenté sa feuille de route devant la commission des affaires sociales du Sénat le 6 mars 2024. Au cœur de ses préoccupations se trouvent les défis liés à la petite enfance et à la protection de l’enfance, notamment la pénurie de places et de professionnels, la qualité d’accueil et d’accompagnement des collectivités, ainsi que la formation et l’attractivité des métiers.
Lors de cette audition, la ministre a souligné son engagement à garantir la pleine application de la loi Taquet de février 2022 sur la protection de l’enfance. Elle a abordé en particulier l’interdiction de l’hébergement en hôtel des mineurs pris en charge par l’aide sociale à l’enfance (ASE).
À ce sujet, un décret publié en février 2024 prévoit la labellisation d’hôtels sociaux et de campings pour accueillir ces mineurs, suscitant des interrogations sur le contournement de la loi. Sarah El Haïry a admis un manque de clarté dans ce décret et s’est engagée à publier un décret normes pour lever les ambiguïtés.
La ministre s’est également exprimée sur la situation des assistants familiaux, se déclarant favorable à leur autorisation d’exercer une autre activité professionnelle, à condition qu’ils soient suffisamment formés et accompagnés. Elle a souligné l’urgence de soutenir les professionnels de la protection de l’enfance pour garantir la mise en œuvre effective des mesures d’accompagnement des enfants.
Par ailleurs, Sarah El Haïry a assuré que le gouvernement ne touchera pas au pécule des jeunes majeurs de l’ASE, malgré les critiques formulées à l’encontre de la réforme annoncée. Elle a souligné l’importance de sensibiliser les jeunes à leurs droits et de faciliter l’accès à un compte bancaire pour recevoir ce pécule.
Concernant la petite enfance, la ministre a souligné l’importance de mobiliser le bloc communal et a évoqué la convention d’objectifs et de gestion historique pour le développement du service public de la petite enfance. Elle a mis en lumière les défis à relever, notamment le départ à la retraite d’un nombre important d’assistantes maternelles et le risque de voir le service public de la petite enfance devenir un vœu pieux sans réponses concrètes.
Enfin, Sarah El Haïry a abordé d’autres sujets tels que le congé de naissance, la lutte contre l’infertilité et les actions en faveur des familles monoparentales. Elle a affirmé sa volonté de construire des passerelles entre les ministères de l’Éducation nationale, de la Justice et des Solidarités pour mettre la famille et l’enfant au cœur d’un continuum de proximité et de protection.
Comité de vigilance d’anciens enfants placés
D’anciens enfants placés de toute la France ont uni leurs forces pour créer un Comité de vigilance. Il aura pour mission de surveiller et de participer aux travaux de la future commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les dysfonctionnements de l’Aide Sociale à l’Enfance.
« Ce Comité de vigilance des enfants placés est né de la colère et de la détermination à faire respecter nos voix, nos expériences, et à exiger des actions concrètes pour transformer un système défaillant. Cette initiative répond à plusieurs impératifs : assurer un dialogue où les enfants placés sont considérés comme des experts, lutter contre l’euphémisation des violences subies et exiger des transformations radicales du système.
Les actions principales du Comité incluent la préparation et la soumission de questions aux parlementaires pour les auditions, le suivi en direct des auditions, des débriefs vidéo et la préparation des membres pour leurs témoignages. Mais ce n’est pas tout. Le Comité de vigilance compte également organiser des contre-auditions, rencontrer des députés et recueillir les témoignages de ses membres pour faire entendre leurs voix.
Le Comité de vigilance sera également vigilant à ce que la situation spécifique de certains enfants placés soit correctement traitée : qu’il s’agisse de ceux en situation de handicaps, d’origine ultra-marine, MNA ou enfants LGBT.
Chacune de ces voix doit être entendue et prise en compte dans la réforme de l’ASE. Nous ne laisserons personne derrière. »
Assemblée national Société du bien vieillir
L’Assemblée nationale a examiné les conclusions de la commission mixte paritaire sur la proposition de loi pour la société du bien-vieillir en France.
Après adoption à l’Assemblée et au Sénat, un accord a été trouvé en CMP. Le texte a été approuvé avec 177 voix pour, 51 contre et 45 ab-stentions, soutenu par la majorité et le RN, avec des abstentions des députés LIOT et LR.
Les députés insoumis, GDR, et quelques socialistes ont voté contre. Neuf présidents de groupes parlementaires ont pressé le Premier ministre pour un projet de loi grand âge, rappelant des promesses non tenues.
Les députés socialistes ont déposé une motion de rejet préalable, conditionnant son retrait à un engagement précis du gouvernement sur un calendrier.
𝟐𝟗 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞́𝐩𝐚𝐫𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐞𝐫𝐧𝐞́𝐬 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐞 𝐝𝐢𝐬𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐟 𝐑𝐒𝐀 𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐝𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬
A l’occasion d’un déplacement dans les Vosges, le Premier ministre a annoncé les 29 nouveaux départements concernés par l’expé-rimentation.
Ils sont donc maintenant 47 départements.
Les conditions : 15 à 20 heures de formation, de stage, d’insertion, en contrepartie de son allocation.
La généralisation du dispositif est prévu en 2025
Voici la liste de ces 29 nouveaux départements :
la Haute-Savoie, le Rhône, l’Allier, le Cantal, le Territoire de Belfort, la Haute-Saône, la Saône-et-Loire, le Finistère, le Loir-et-Cher, le Cher, l’Eure-et-Loir, la Meuse, la Communauté européenne Alsace, les Ardennes, la Marne, le Pas-de-Calais, l’Oise, l’Essonne, les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne, la Manche, la Seine-Maritime, la Charente-Maritime, la Vienne, les Alpes-Maritimes, le Vaucluse, la Sarthe et la Guadeloupe.
Dans certains de ces départements, la mise en place de l’expérimentation peut ne concerner qu’un bassin ou une agglomération au sein d’un département.
Pour les 18 premiers départements, 21 300 bénéficiaires du RSA ont intégré ces « parcours d’accompagnement ».
Départements de France se félicite de cette extension ouverte aux Départements volontaires et souligne le suivi de ce dispositif via un comité qui « a pour mission de mesurer la soutenabilité et la faisabilité de cette réforme, pour en permettre la mise en œuvre effective dans de bonnes conditions, sur la durée, et dans le respect des prérequis souhaités par les Départements. Nous renouvelons notre souhait qu’avant toute généralisation, nous puissions tous tirer les leçons de cette expérimentation. »
Un premier bilan sera dressé par Valérie Simonet, Présidente de la Creuse et Frédéric Bierry, Président de la CEA et de la commission Solidarité, Santé et Travail, a déclaré François Sauvadet, Président de Départements de France.
Autre volet, les contrôles dont le premier ministre a annoncé l’accélération auprès des bénéficiaires de l’assurance-chômage.
“France Travail en mène aujourd’hui 500 000 par an. Nous les multiplierons par trois d’ici la fin du quinquennat. En 2027, France Travail réalisera 1,5 million de contrôles par an”
Assemblée national Société du bien vieillir
L’Assemblée nationale a examiné les conclusions de la commission mixte paritaire sur la proposition de loi pour la société du bien-vieillir en France.
Après adoption à l’Assemblée et au Sénat, un accord a été trouvé en CMP. Le texte a été approuvé avec 177 voix pour, 51 contre et 45 ab-stentions, soutenu par la majorité et le RN, avec des abstentions des députés LIOT et LR.
Les députés insoumis, GDR, et quelques socialistes ont voté contre. Neuf présidents de groupes parlementaires ont pressé le Premier ministre pour un projet de loi grand âge, rappelant des promesses non tenues.
Les députés socialistes ont déposé une motion de rejet préalable, conditionnant son retrait à un engagement précis du gouvernement sur un calendrier.
La motion n’a pas été adoptée. Malgré des engagements précédents, l’avenir de la loi reste incertain, avec des contraintes budgétaires.
La ministre des Solidarités a évoqué des limitations constitutionnelles, en attendant un retour du Conseil d’État sur la question.
Les présidents de groupes parlementaires ont adressé une lettre au Premier ministre pour exiger un engagement et un calendrier précis sur cette question.
La ministre déléguée en charge du vieillissement, Fadila Khattabi, promet d’autres textes à venir, mettant en avant trois priorités : gouvernance, habitat intermédiaire et financement.
Pour Olivier Richefou, président du Conseil départemental de la Mayenne, et président de la commission «Grand Âge» de Départements de France : « Cette proposition de loi est un premier pas avec des avancées concrètes et je salue le travail parlementaire. Toutefois, c’est un texte insuffisant qui ne répond pas aux enjeux du grand âge. Il faut maintenant prendre des décisions structurelles pour l’avenir du secteur avec un projet de loi global et ambitieux, à la hauteur des défis démographiques des prochaines années ».
800 chefs d’entreprises appellent à un choc de simplification et à un soutien accru pour l’insertion
Depuis 2019, les entreprises d’insertion et entreprises de travail temporaire d’insertion ou encore entreprises d’insertion par le travail indépendant, ont connu un développement sans précédent avec près de 30 000 personnes supplémentaires accompagnées chaque année. Pour continuer sur cette lancée, un choc de simplification et un renforcement de l’engagement de l’État sont indispensables. Elles font 9 propositions :
– Mettre en place de réels conventionnements triennaux, alléger les dossier de renouvellement annuel, accélérer la dématérialisation en cours ;
– Repenser le champ du conventionnement pour le faire évoluer du niveau départemental au niveau régional voire inter-régional ;
– Simplifier la collecte des données et informations sur le modèle du « dites le nous une fois » ;
– Alléger la charge administrative des entreprises détentrices d’une certification qualité de leur projet social ;
– Harmoniser les dispositifs de financement entre OPCO grâce à la mise en place de dossier simples, harmonisés et dématérialisés, en attendant de trouver mieux ;
– Simplifier l’accès à la formation sur les territoires, en généralisant des dispositifs tel que la plateforme de formation en Grand Est ou les expérimentation ProEi ;
– Simplifier l’accès à l’insertion par l’activité économique pour les étrangers détenteurs d’un titre de séjour en cours de validité ;
– Étendre la possibilité de régularisation des étrangers travaillant dans des secteurs en tension aux Ei et ETTi ;
– Faciliter l’accès des déplacés ukrainiens au permis de conduire.
01. Ain
Nouveau site internet grand public pour les solidarités
Ce site www.ainsolidarites.ain.fr, contribue à une meilleure connaissance des structures de solidarité du territoire et favorise l’accès aux droits des Aindinois. Il participe également à améliorer et à faciliter l’accompagnement des bénévoles et des professionnels dans leurs démarches au service des usagers. Il répond également à la mise en place de l’accueil social inconditionnel de proximité (ASIP) qui a pour objectif de « garantir à toute personne rencontrant des difficultés ou souhaitant exprimer une demande d’ordre social, une écoute attentionnée de la globalité de ses besoins et préoccupations afin de lui proposer le plus tôt possible des conseils et une orientation adaptée ».
Le nouveau site internet www.ainsolidarites.ain.fr recense tous les partenaires qui pourront être utiles aux Aindinois pour les accompagner et répondre à leurs besoins.
Facile d’utilisation, il suffit de quelques clics sur www.ainsolidarites.ain.fr pour trouver le service ou le soutien dont on a besoin. La recherche est simple. Elle peut se faire par mots clefs ou par thématiques.
Grâce à la géolocalisation, les Aindinois peuvent rapidement identifier la structure la plus proche de chez eux qui saura leur apporter de l’aide et des conseils.
19. Corrèze
Insertion en entreprise
A l’occasion de la visite de Mme Vautrin, le Département a mis en avant la spécificité et les résultats encourageants de sa politique d’insertion, source d’un nouveau partenariat avec l’État pour l’accompagnement des Corréziens vers l’emploi, en lien avec le monde économique.
Depuis 2015, le Département de la Corrèze a fait le choix d’accompagner les Corréziens vers la formation et l’emploi dans le cadre d’une politique d’insertion à la fois volontariste et pragmatique, cohérente avec les orientations nationales.
Afin de pérenniser ce type d’actions et en lancer de nouvelles pour remobiliser les Bénéficiaires du RSA, la Ministre Catherine Vautrin et le Président Pascal Coste ont signé une convention partenariale au service de l’insertion et de l’emploi des Corréziens, en lien avec les entreprises du territoire.
26. Drôme
Printemps des aidants
La 1e édition de l’opération « Printemps des aidants » va proposer durant 4 mois, des actions et des initiatives portées par les porteurs de projet et les partenaires impliqués.
Point d’orgue de cette opération d’envergure départementale, l’organisation par le Département de 4 journées réparties entre mai et juin sur le territoire.
Des journées résolument festives et joyeuses qui se veulent comme un moment de détente pour et à destination des aidants, pour créer du lien et de la reconnaissance entre tous ceux qui vivent cette situation.
Stands, animations, présence de psychologues pour échanger, ateliers de bien être (sophrologie, yoga, auto massage) et lieux pour accueillir les aidés seront proposés.
Le calendrier des 4 journées départementales à destination de tous les aidants :
– Le Mercredi 29 mai à Montmeyran de 14h à 20h
Salle des fêtes ;
– Le Vendredi 31 mai à La Baume d’Hostun de 9h30 à 18h30
Au Chalutier (ancien Centre de convalescence) ;
– Le Samedi 8 juin à Crest de 11h à 19h30
Quai Bérengier de la Blache ;
– Le Vendredi 14 juin à Montélimar de 13h à 19h
Parc municipal de la Ville.
29. Finistère
Première pierre du futur village fratrie de Plouzévédé
Trois villages fratrie vont être construits à Plouzévédé, Pleyben et Treffiagat pour accueillir les frères et sœurs.
Dans le cadre de sa politique de protection de l’enfance, le Département du Finistère a la volonté de maintenir les enfants confiés dans un cadre familial et souhaite, autant que possible, permettre aux fratries d’être accueillies ensemble.
À la suite de l’appel à projets lancé en juillet 2022 par le Département du Finistère, c’est la Fondation Ildys qui a été retenue pour gérer le village fratrie de Plouzévédé. Il sera installé à proximité des écoles, des professionnels de santé et de nombreux services de proximité. Au total, il pourra accueillir 30 enfants et sera organisé autour de 5 maisons de 6 enfants chacune à compter de l’été 2025.
29. Finistère
Le Département dresse un premier bilan de son plan Bien vieillir
En janvier 2023, le Département du Finistère a lancé son plan Bien vieillir, qui vise à anticiper le doublement de la population des plus de 75 ans d’ici à 2050. En une année, ce plan a permis :
– Des meilleures modalités pour le maintien à domicile de nos aînés grâce à la réforme du financement des services d’aide et d’accompagnement à domicile (SAAD). Le nouveau modèle de financement leur permet d’atteindre structurellement l’équilibre tout en renforçant la qualité de leurs interventions ;
En 2023, le Département a financé les SAAD à hauteur 50 millions d’euros. Il a notamment repris les déficits antérieurs de ces structures pour la période 2019-2023 pour un montant de 2,5 mil-lions d’euros ;
– Le développement de l’offre d’habitat intermédiaire au cœur des villes avec en en particulier la création de 123 places en résidences autonomie ;
– De soutenir la qualité de l’accompagnement en EHPAD grâce à la mobilisation de moyens supplémentaires d’ampleur inédite : la revalorisation supérieure à l’inflation des moyens issus de l’hébergement et l’attribution de crédits exceptionnels obtenus par le Département pour plus de 12 millions d’euros ;
– La valorisation des métiers du médico-social et le développement d’actions pour favoriser leur attractivité.
33. Gironde
Expérimentation de la « sécurité sociale de l’alimentation »
Le Département de la Gironde, en partenariat avec le Collectif Acclimat’Action, met en place en Avril une expérimentation inédite car elle porte, à l’échelle d’un Département, sur deux secteurs urbains et deux ruraux : la Ville de Bordeaux, le Pays Foyen, le Sud-Gironde et la Ville de Bègles. Universalité, conventionnement démocratiquement organisé, cotisation sociale : ces principes fondamentaux collent à ceux qui avaient présidé à la Sécurité Sociale de la Santé.
Un comité citoyen a élaboré pendant près d’une année le modèle, que vont tester 400 per-sonnes. Les modalités ?
Un réseau de producteurs en agriculture saine et durable, un réseau de distributeurs et de produits conventionnés, une allocation de 150€ pour la 1ère personne du foyer, complétée de 75 € par personne supplé-mentaire, un paiement via la Mona, une monnaie numérique.
48. Lot-et-Garonne
Aider les aides à domicile
La France compte 570 000 aides à domicile, dont 96 % sont des femmes. Accompagnants éducatifs et sociaux ou auxiliaires de vie sociale favorisent le maintien à domicile des personnes en perte d’autonomie.
Dans le cadre du Plan « bien vieillir » 2023-2027, d’importants moyens ont été mobilisés par la collectivité pour soutenir et accompagner les fédérations et associations d’aide à domicile (SAAD). Cet engagement représente plusieurs dizaines de millions d’euros, dont 5,75 M€ pour la dernière revalorisation des tarifs horaires voulue par le Département et qui porte au total l’effort à
+ 27 % au cours des 3 dernières années.
A cela s’ajoute la « bonification qualité » ouverte à tous les Services d’aide à domicile autorisés, qui leur permet ainsi de bénéficier d’une dotation horaire complémentaire allant jusqu’à 3 euros/heure depuis l’automne 2023, soit l’équivalent de 18,5 millions d’euros sur la durée du plan.
49. Maine-et-Loire
Pose de la première pierre d’une nouvelle MECS
Cette Maison d’enfants à caractère social (MECS) qui accueillera 77 en-fants a vu la première pierre posée en présence de Sarah El Haïry, la ministre déléguée en charge de l’enfance.
Indispensable alors que le nombre d’enfants confiés à l’ASE est de 3000. La Banque des Territoires va apporter une enveloppe de 15 millions d’euros dans le cadre d’une politique nationale de cette banque qui consacrera une enveloppe de 100 millions d’euros de prêts, à taux bonifié par l’État.
51. Marne
Le Département va expérimenter l’accompagnement rénové des bénéficiaires du RSA dans la Marne
Avec un budget annuel de 102 M€ dédié à l’insertion, notre collectivité renforce depuis plusieurs années ses actions d’insertion par l’emploi à destination de nos 13 700 foyers du RSA (chiffres janvier 2024).
C’est pourquoi le Département de la Marne avait manifesté son intérêt, d’abord en novembre 2022 puis en février.
Cette expérimentation nécessitera un investissement de 500.000 €, qui permettra la création de 7 postes au sein des services départementaux pour mettre en place l’accompagnement rénové et renforcer le nombre de dispositifs d’accompagnement (coaching, accès à la formation, apprentissage du français).
Concrètement, un accueil des nouveaux bénéficiaires du RSA sera piloté conjointement par le Département et par Pôle emploi dans les 15 jours suivant l’ouverture des droits.
Sur la base de ce diagnostic, le bénéficiaire sera orienté vers l’une des 3 modalités d’accompagnement en fonction de sa situation :
– social : accompagnement par un travailleur social du Département pour lever des freins sociaux ;
– socio-professionnel : suivi en binôme par un conseiller Pôle emploi et un travailleur social du Département dans le cadre d’un accompagnement global ;
– professionnel : accompagnement par un référent de parcours professionnel du Département et par un conseiller Pôle emploi avec lesquels il engage des actions concrètes pour son accès ou son retour à l’emploi.
Pour que les bénéficiaires du RSA puissent accéder rapidement à un emploi et sortir de la précarité, un rendez-vous hebdomadaire sera prévu avec un conseiller France Travail ou un travailleur social du Département.
Au travers de ce parcours d’insertion, le bénéficiaire du RSA s’engage aussi à effectuer au moins 15h d’activité par semaine : formations, ateliers de rédaction de CV, rencontres avec des employeurs, immersions en entreprise, ateliers pour lever des freins périphériques comme la mobilité, la santé, le logement ou la garde d’enfants.
Le bassin d’emploi de Reims : un territoire adapté pour expérimenter ce dispositif
Le Département a choisi de concentrer cette expérimentation sur un secteur du bassin d’emploi de Reims recensant 1 700 bénéficiaires du RSA.
60 % des bénéficiaires du RSA de cette zone relèvent d’un parcours socio-professionnel où l’accompagnement, et notamment les 15 heures d’activité, seront déterminants pour une reprise à l’emploi.
Ce bassin d’emploi compte près de 287 700 habitants et rencontrait un taux de chômage de 8,5 % au troisième trimestre 2023.
53. Mayenne
Adoption du nouveau Plan May’Aînés 2024-2028
Pour répondre au mieux au vieillissement de la population, le Conseil départemental a mis en œuvre, dès 2019, le « Plan May’Aînés », avec notamment le déploiement de 12 mesures phares à l’échelle du département.
Le 2ème plan « May’Aînés » s’articule autour de 2 axes principaux :
Axe 1 : Accompagner les parcours résidentiels : des habitats en adéquation avec le « virage domiciliaire » et soutenir les aidants, acteurs essentiels du maintien à domicile.
Axe 2 : Favoriser la transformation de l’offre et les projets d’investissement.
Le Plan May’Aînés 1 s’articulait autour de 12 mesures pour un budget estimatif de 10 millions d’euros, 13 millions ont finalement été engagés.
Le Plan May’Aînés 2 s’appuie quant à lui sur un budget de 59 millions d’euros à travers 20 mesures pour bien vieillir en Mayenne, dans trois directions :
• Expérimentation relative à la fusion des sections soin et dépendance dans les EHPAD ;
• Pacte des solidarités : contrat local des solidarités entre l’État et le Département pour la période 2024-2027 ;
• Nouvelle convention de participation en prévoyance.
53. Mayenne
Formations sociales sur le territoire mayennais
L’Association Régionale pour l’Institut de Formation en Travail Social (ARIFTS) propose des cursus de formation initiale et continue dans les domaines de la petite enfance, de la gérontologie et du travail social. Implantée dans le Maine-et-Loire, à Angers, elle dispense des formations sur le territoire ligérien.
Avec l’appui financier de la Région des Pays-de-la-Loire et le soutien du Département de la Mayenne, l’ARIFTS a décidé d’ouvrir une antenne de formation à Laval à compter de la rentrée de septembre 2024.
L’antenne lavalloise accueillera à terme environ 120 apprenants :
10 éducateurs spécialisés et 12 assistants de service social par an, soit 66 places, entièrement financées par la Région des Pays de la Loire ;
18 places d’éducateurs spécialisés ou d’assistants de service social par an, soit 56 places, financées par la voie de l’apprentissage.
Afin de soutenir le fonctionnement de l’antenne, le Conseil départemental s’engage à accueillir au sein de ses effectifs, chaque année, 20 apprentis de l’ARIFTS. En finançant 20 places en apprentissage, le Département souhaite ainsi contribuer à la réussite de l’antenne lavalloise.
76. Seine-Maritime
Burgers solidaires.
Depuis trois ans, dans le cadre de l’animation de son stand Seine-Maritime au Salon International de l’Agriculture, le Département organise une vente solidaire de burgers cuisinés par le personnel du restaurant administratif de la collectivité avec des produits seinomarins. Cette année encore, cette vente a été un succès avec une recette 30 264 € qui sera reversée à six épiceries sociales et solidaires du territoire, déjà soutenues par le Département dans le cadre de ses dispositifs d’aides.
80. Somme
Accompagnement rénové des allocataires du RSA dans la Somme :
3 parcours sont ainsi proposés :
→ Social : le bénéficiaire sera accompagné par un travailleur social du Conseil départemental pour lever des freins sociaux ;
→ Socio-professionnel : le bénéficiaire sera suivi en binôme par un conseiller France Travail et un accompagnateur du Conseil départemental dans le cadre notamment de l’accompagnement global. Il réalise des actions pour lever des freins périphériques et faciliter son accès ou son retour à l’emploi ;
→ Emploi : le bénéficiaire est accompagné par un conseiller France Travail avec qui il engage des actions pour son accès et/ou retour à l’emploi direct.
La personne bénéficie ainsi d’un accompagnement individuel et intensif avec un contact hebdomadaire avec son conseiller et 15 à 20 heures d’activité par semaine : formations, accès aux savoirs de base, ateliers de rédaction de CV, rencontre avec des employeurs, immersion dans une entreprise, bénévolat dans une association, ateliers pour lever des freins périphériques tels que la mobilité, le logement, santé…
Les reprises d’emploi sont en adéquation avec les parcours :
– 18 % de reprise d’emploi dans le parcours social ;
– 39 % de reprise d’emploi dans le parcours socio-professionnel ;
– 48 % de reprise d’emploi dans le parcours emploi.