26. Drôme
Routes : le Département met en place un référentiel paysager
Afin d’embellir le réseau routier départemental et ainsi contribuer à la qualité de vie des Drômois et à l’attractivité touristique du territoire, le Département a mis en place un référentiel de qualité paysagère.
Co-construit avec les acteurs du territoire (EPCI, CAUE, PNRV, office de tourisme du Vercors…) et réalisé avec le cabinet Folléa Gautier, ce référentiel est un guide méthodologique de prise en compte des paysages aux abords des routes.
Le référentiel intègre notamment des recommandations concernant :
• les dispositifs de sécurité (barrières, glissières métalliques et bois, parapets…),
• les types de stabilisations de talus,
• les accotements avec un objectif général de renaturation dans le respect des usages (stationnement, stockage de bois, aire de chaînage ou de pique-nique, accès ONF, riverains etc.),
• les types de mobiliers dans une optique de sobriété,
• la gestion du végétal (végétation locale et adaptée à l’évolution du climat local, maintien des ouvertures visuelles).
L’usage de la pierre et du bois est privilégié.
Ce référentiel s’appliquera sur tout le territoire des parcs naturels régionaux du Vercors et des Baronnies provençales, aux routes présentant un intérêt paysager et celles situées à proximité de sites remarquables (châteaux, espaces naturels sensibles…). Sa mise en place est accompagnée de formations des agents de la Direction des déplacements, notamment à la lecture de paysage.
31. Haute-Garonne
SERM.(Services express régionaux métropolitains)
La Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, Toulouse Métropole et le Département de Haute-Garonne se sont mis d’accord pour porter le projet ambitieux de SERM pour répondre aux enjeux de mobilité sur le territoire de l’aire urbaine et plus largement.
LE président du Département souligne « Les 700 millions annoncés sur l’ensemble du territoire ne sont qu’une amorce : ils ne sont pas suffisants pour mener les études et mettre les premiers coups de pioche. Si on ne prend pas des décisions aujourd’hui, dans 10 ans ce sera irrespirable. […] Et maintenant, rendez-vous au mois de juin pour le comité des financeurs. »
42. Loire
Enrobé « bas carbone »
En 2022, la RD 53 à Champoly s’est dotée d’un enrobé « bas carbone ». Deux chantiers, menés en 2021 et 2023 avec le groupe Eiffage, ont permis d’expérimenter le retraitement mobile à froid.
À Mably comme Usson-en-Forez, l’entreprise a raboté le bitume pour le réinjecter directement sur site, mêlé à de la poix (un déchet de l’industrie papetière). Unique en France, cet atelier a permis d’emprisonner du carbone et d’éviter près de 130 rotations de camions. Un modèle d’avenir.
51. Marne
Aéroport de Vatry
Pour finir, concernant l’aéroport de Vatry, les activités de l’infrastructure redécollent enfin : l’activité fret repart à la hausse, les vols d’entraînement augmentent et le trafic passager progresse également.
En 2024, la stratégie de développement permet de multiplier les contacts et les rencontres, tant en France qu’à l’étranger pour faire émerger de nouvelles perspectives commerciales avec divers opérateurs.
Des contacts pertinents, qui confirment que notre aéroport peut intéresser à la fois par la qualité de ses équipements, par son positionnement géographique proche de Paris, par le savoir-faire de ses équipes dans le traitement du fret ou encore du fait de l’inéluctable augmentation du trafic de fret aérien.
D’évidence, il ne pourra plus être envisagé, dans les prochaines décennies, en France ou en Europe, la construction d’un équipement tel que le nôtre, et pourtant les prévisions d’augmentation du trafic aérien sont inéluctables.
Et en même temps, face à cette perspective, les grands hubs dans toute l’Europe sont contraints de revoir leur stratégie de développement, tant les nuisances aux riverains sont devenues inacceptables, tant il y a obligation de mettre un frein à l’engorgement de nos routes avec du fret français camionné pour être traité à l’étranger. Si cette prise en compte est déjà à l’œuvre en Belgique ou aux Pays-Bas, la France et les plateformes franciliennes en particulier n’échapperont pas à une réflexion, qui tarde un peu à s’affirmer.
L’accompagnement du ministère des Transports apparaît sincère, tout comme celui de la Direction générale de l’aviation civile. Tous sont très attentifs au devenir de Vatry, en particulier depuis que le Département de la Marne s’est résolu à étendre ses recherches de partenariat jusqu’en Chine, avec l’engagement de faire en sorte que, sous brève échéance, l’aéroport puisse fonctionner sans recours à des fonds publics.
52. Haute-Marne
Plan d’abattage massif d’Arbres : Une initiative pour la sécurité routière
Nicolas Lacroix, Président du Conseil départemental de Haute-Marne, a annoncé un plan d’abattage massif d’arbres le long du réseau routier départemental, en réponse aux statistiques alarmantes sur les accidents mortels impliquant des arbres. Selon l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière, les arbres sont responsables de 27 % des décès sur les routes, incitant ainsi le département à agir.
Avec près de 4000 kilomètres de routes sous sa responsabilité, le Conseil départemental investit annuellement 20 millions d’euros pour l’entretien et la modernisation du réseau routier. Les accidents impliquant des arbres sont fréquents et souvent fatals, comme en témoignent les récents incidents en Meurthe-et-Moselle, en Vendée et dans la Meuse, ainsi que dans des zones comme la Haute-Marne.
Le plan cible les arbres malades et dangereux le long des routes structurantes, à l’exception des zones protégées. Environ 4000 arbres pourraient être abattus, non seulement pour des raisons de sécurité, mais aussi pour prévenir les déformations de la chaussée, réduisant ainsi les coûts d’entretien et améliorant la sécurité routière.
Ce projet est accompagné de mesures pour préserver la biodiversité, notamment la plantation de haies. Nicolas Lacroix souligne que la sécurité routière prime sur la préservation des arbres et que les mesures drastiques sont nécessaires pour protéger les habitants et les usagers de la route.
59. Nord
Réalité virtuelle
En 2021 (déjà !), la Direction de la Communication du Département du Nord invitait des milliers de Nordistes à (re)découvrir leur territoire au travers d’une expérience inédite. Équipé d’un casque de réalité virtuelle et placé au centre d’une capsule multisensorielle, on peut prendre le guidon pour une immersion dans les ruelles du Cassel, sur les sentiers du Terril des Argales à Rieulay ou sur la Voie verte de l’Avesnois.
69. Rhône
Transfert de la RN7
Adoptée en février 2022, la loi dite « 3DS » a ouvert la voie au transfert des routes et des autoroutes du réseau national aux Départements, Métropoles et Régions qui le souhaitaient.
Dès juin 2022, le Département du Rhône s’est porté volontaire pour le transfert de la section de RN7 (29.7 kms), localisée entre le giratoire du diffuseur de Tarare-Ouest et le giratoire du diffuseur de Lentilly.
Ce transfert de compétence est effectif depuis le 1er janvier 2024.
La loi 3DS prévoit une période transitoire de mise à disposition des services de l’État. Ainsi, entre le 1er janvier et le 1er novembre 2024 les services de la Direction Interdépartementale des Routes Centre-Est (DIRCE) continueront à effectuer l’exploitation et les interventions non programmées sur cette section transférée, pour le compte du Département.
31. Haute-Garonne
SERM.(Services express régionaux métropolitains)
Pour rendre son territoire plus cyclable pour toutes et tous, la Métropole de Lyon déploie depuis 2021 un vaste Plan Vélo métropolitain qui a pour ambition de multiplier par trois le nombre de déplacements à vélo par rapport à 2019.
70 % des déplacements de l’agglomération font moins de 3 km, soit une dizaine de minutes à vélo. Pourtant, la moitié de ces déplacements sont aujourd’hui réalisés en voiture. De manière plus générale, 87 % des déplacements des habitants de la Métropole sont inférieurs à 12 km et sont donc potentiellement praticables à vélo.
Le Plan vélo, délibéré en janvier 2024, reflète l’engagement de la Métropole pour que chaque personne puisse se déplacer en toute sécurité, notamment à vélo. Cela se traduit par l’objectif de tripler le trafic cycliste par rapport à 2019 et de rendre la Métropole cyclable pour toutes et tous.
Le sentiment d’insécurité étant l’un des freins principaux à la pratique, la Métropole de Lyon ambitionne de devenir un territoire cyclable notamment grâce au développement du réseau cyclable et à l’aménagement d’espaces dédiés et confortables pour la pratique du vélo, qui permettent en outre de diminuer les conflits entre piéton et cycliste sur les trottoirs.
– 1 208 km d’aménagements cyclables
– 3 325 cédez-le-passage cycliste au feu (M12)
– 32 257 arceaux vélo soit 64 514 places dans l’espace public
– 4 292 places de stationnement vélo sécurisé
– 88 291 abonnés longue durée au service Vélo’v
– 3 746 Free Vélo’v prêtés depuis la mise en place du service
76. Seine-Maritime
Dragage sur le port de plaisance de Fécamps
N’ayant pas bénéficié depuis plusieurs années d’une mise à niveau des fonds, une partie du port de plaisance va bénéficier en 2024 d’un dragage d’entretien pour maintenir les profondeurs du port et permettre l’accès aux installations portuaires ainsi que la sécurité pour la navigation.
Le dragage est une technique permettant d’extraire les matériaux présents dans le fond d’un plan d’eau. Afin de permettre la réalisation du dragage avec une barge à benne preneuse, les catways et pontons du port ont été démontés.
Le volume à draguer sur ce secteur est estimé à 15 500 m3.
Le Département de la Seine-Maritime assure la maîtrise d’ouvrage ainsi que le financement des travaux pour un montant total de 650 000ĺ pour les 45 000 m3 à draguer sur l’ensemble du port.
80. Somme
Le Département poursuit en 2024 son programme de travaux entre Voyennes et Saint-Simon
Les travaux nécessaires à la remise en navigation du canal de la Somme entre le canal du Nord et le canal de Saint Quentin ainsi que la finalisation de la Véloroute Vallée de Somme ont débuté au printemps 2023. Le partenariat initié dans le cadre de la démarche « Vallée de Somme, Vallée idéale », vise à faire de ce projet le support d’un nouveau développement à l’Est de la Somme.
Le canal de la Somme qui assure la liaison entre le canal du Nord et le canal de Saint-Quentin est le maillon manquant dans l’itinérance fluviale des voies d’eau touristiques du réseau national et dans l’itinérance fluvestre, en particulier avec la Véloroute V30 qui relie Saint-Valery-sur-Somme à Reims.
D’un linéaire de 16,5 km (dont 5 km situés dans l’Aisne), cette section comprend 4 écluses fermé à la navigation depuis plus de 20 ans pour des raisons de sécurité, ce tronçon fait l’objet de travaux dont la fin est envisagée à l’horizon 2026-2027.
Le projet global estimé à 9 millions d’euros HT, financé par le Conseil départemental de la Somme, bénéficie du soutien de Voies navigables de France, de l’État, de la Région Hauts-de-France au travers du Contrat de plan État-Région, ainsi que de l’Agence de l’Eau Artois Picardie sur le volet biodiversité avec l’objectif d’atteindre un bon état écologique de ce milieu.
95. Val d’Oise
Plan vélo
Le Département accélère le développement des itinéraires cyclables dans le cadre de son Plan Vélo lancé fin 2019. Le Plan Vélo sur la période 2023-2025 comprend : +30 km en travaux (23 itinéraires) +110km en études (30 itinéraires) Investissement du Département 2023-2025 : 18,5 millions €.
51. Marne
Le Département à l’écoute de ses cyclistes
Le Département est propriétaire et gestionnaire des 152 km de véloroutes qui traversent son territoire. Depuis plusieurs années, il a accéléré l’aménagement de tronçons manquants avec comme objectif d’accroître la fréquentation quotidienne mais aussi touristique de la ViaRhôna, la Via Venaissia et la véloroute du Calavon.
Alors qu’il poursuit le développement des infrastructures, le Département souhaite connaître les usages des cyclistes, et plus largement des adeptes des modes de déplacement doux, qui empruntent ces voies vertes pour mieux répondre à leurs besoins et met en place un questionnaire à remplir en ligne.
Les usagers des trois veloroutes auront jusqu’au 14 avril, jour de « La Grande fête des véloroutes », pour remplir le questionnaire.
89. Yonne
Coordination des stratégies locales de développement des mobilités douces
Il s’agit de garantir leur cohérence et ainsi de renforcer l’attractivité du territoire icaunais et de permettre l’élaboration d’un Schéma départemental des mobilités actives et solidaires.
Pour cela une enquête a été lancée destinée à mieux comprendre les pratiques actuelles de mobilité et améliorer les déplacements à pied et à vélo sur le territoire.