La crise des sapeurs-pompiers volontaires en France : des effectifs en baisse et des défis croissants
Alors que la France a salué l’héroïsme des sapeurs-pompiers mobilisés lors des récents incendies de forêt, une réalité préoccupante se dessine : la France a perdu plusieurs dizaines de milliers de sapeurs-pompiers volontaires au cours des trois dernières décennies
En 2005, le pays comptait 204 000 pompiers volontaires, un chiffre qui a depuis chuté à 197 000, selon les données officielles les plus récentes. La baisse totale des effectifs s’élève à 7 000, mais en remontant à 1995, la France avait 30 000 pompiers volontaires de plus qu’aujourd’hui.
Cette diminution des effectifs est particulièrement préoccupante, car les sapeurs-pompiers volontaires représentent actuellement les trois quarts des effectifs totaux, tandis que les professionnels et les militaires ne constituent que 54 000 membres. Les volontaires jouent un rôle essentiel, assurant 80 % des missions dans les zones rurales. Toutefois, selon la Fédération nationale des sapeurs-pompiers, il en faudrait 50 000 de plus pour répondre aux besoins actuels.
Plusieurs facteurs expliquent cette crise des effectifs. Tout d’abord, le manque de récompense financière constitue un obstacle majeur. En tant que bénévoles, les sapeurs-pompiers volontaires ne perçoivent qu’une indemnité de 8,08 euros par heure, ce qui est disproportionné par rapport aux risques qu’ils prennent. De plus, les volontaires comblent les lacunes laissées par la réduction des effectifs de pompiers professionnels.
Les employeurs rencontrent également des difficultés à libérer les volontaires de leur travail pour des interventions. Par ailleurs, la suppression d’environ un tiers des centres de secours au cours des trente dernières années a mécaniquement réduit le recrutement de pompiers volontaires, en particulier en zone rurale.
Face à cette crise persistante, les autorités devront relever le défi de rendre le volontariat plus attractif, que ce soit par des incitations financières, une meilleure reconnaissance ou des réformes organisationnelles, afin de garantir la sécurité et la protection des citoyens.
Opposition de l’AMF à toute modification de la règle de financement des SDIS
Rappelons que la participation des communes et intercommunalités ne peut augmenter plus que l’indice des prix à la consommation.
En conséquence les hausses importantes prévues retomberont sur les budgets départementaux.
26. Drôme
Le SDIS s’appuie sur les bénévoles « Bons Samaritains »
Les Bons Samaritains (plus de 2 000 dans la Drôme) permettent de gagner du temps en attendant les secours en étant géolocalisés.
41. Loir-et-Cher
Convention Département/ UDSP
Il s’agit de la mise en place d’une aide incitative exceptionnelle afin d’encourager et de soutenir l’engagement des jeunes Loir-et-Chériens au service de leurs concitoyens.
D’une valeur de 41 euros, cette aide s’adresse à chaque jeune inscrit dans l’une des sections locales de l’UDSP 41, remboursement de la moitié des frais d’inscription fixés à 80 €.
59. Nord
Nouveaux véhicules pour le SDIS
Afin d’assurer des conditions matérielles favo-rables à l’exercice de leurs missions et de garantir un maillage territorial efficace, 66 véhicules seront affectés aux Centres d’incendie et de secours du Nord par Christian Poiret, président du Département du Nord et Jacques Houssin, président du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) du Nord.
Parmi ces véhicules figureront des véhicules de secours et d’assistance aux victimes, des véhicules de soutien sanitaire, des véhicules de reconnaissance des risques nucléaires, radiologiques, bactériologiques et chimiques ou encore des véhicules de recherche et d’intervention.
Le montant total des véhicules et matériels affectés s’élève à près de 7 millions d’euros.
95. Val-d’Oise
Nouveau Centre départemental de supervision
L’un des premiers de France. Il permet le raccordement et le visionnage centralisé des caméras du Val-d’Oise et celles des communes et intercommunalités qui s’associent à la démarche. En 2024, 300 caméras seront déployées aux abords des collèges et de 79 sites départementaux. Une vingtaine de collectivités rejoindront le centre départemental d’ici 2024. 4 millions d’euros investis par le Département.