Pistes cyclables
En dépit des efforts importants réalisés par les collectivités, notamment les départements, la France reste à la traîne (voir carte élaborée à partir d’OpenStreetMap dont les données sont consultables et téléchargeables en accès libre sur OpenCycleMap
L’Europe du Nord est bien mieux pourvue en pistes cyclables, particulièrement la Belgique et les Pays-Bas.
Se pose la question de la poule et de l’œuf, ainsi en Belgique, au Pays-Bas ou au Danemark, le nombre de cyclistes est bien plus important qu’en Europe méditerranéenne ! En d’autres termes : Ce sont les pistes cyclables qui font les cyclistes ou les cyclistes qui entraînent cette forte densité de pistes ?
Dans ces deux pays il y a très peu de bandes cyclables ou de voies partagées, mais une séparation nette entre cyclistes et automobilistes (ce qui évite des problèmes et des accidents).
Quelques observations et explications :
En 2017, la France disposait de 15 120 km d’itinéraires aménagés. En 2030 l’objectif est d’atteindre 22 780 km.
Les espaces urbains sont globalement mieux équipés en pistes cyclables.
Le relief et la densité de population expliquent en partie la situation actuelle et la domination de certains pays.
Les itinéraires EuroVélo ne sont pas représentés sur cette carte, soit parce qu’ils sont encore en projet ou en cours de construction, soit qu’ils sont composés de voies non dédiées aux cyclistes. Une Eurovélo-route désigne un itinéraire cyclable traversant plusieurs pays européens, avec une longueur minimum de 1000 km et une signalétique spécifique matérialisée par un numéro sur un fond de drapeau européen.
01-38. Ain/ Isère
Nouveau franchissement du Rhône : les élus locaux associés à la réflexion
Les Présidents des Département de l’Isère et de l’Ain, Jean-Pierre Barbier et Jean Deguerry, ont présenté aux maires, aux présidents des Communautés de communes et aux représentants des Schémas de cohérence territoriale (SCoT) les résultats des études d’opportunité et de faisabilité d’un nouveau franchissement routier du Rhône.
Ces études permettent de faire un constat simple : si aucun pont n’est aménagé au-dessus du Rhône entre les ponts de Loyettes et de Lagnieu, le trafic, déjà intense dans ce secteur géographique, pourrait connaître une augmentation de la congestion allant de 20 à 60 % d’ici 20 ans. En effet, il y est attendu un très fort développement, avec le projet d’extension du Pôle industriel de la Plaine de l’Ain (PIPA), les projets de construction de 2 nouveaux EPR à la centrale du Bugey et le projet de Rhônergia.
Afin d’éviter une telle congestion dans un avenir proche, le Département de l’Isère et de l’Ain ont présenté aux élus du territoire les différents scenarii possibles pour l’implantation d’un nouveau franchissement du Rhône, les associant ainsi à la réflexion. Tous les scénarios portent sur la construction d’un nouveau pont routier et modes doux.
02. Aisne
Fin des travaux sur le Pont de Vaux.
Ce chantier d’envergure (4,32 M€) est la plus ambitieuse réhabilitation d’ouvrage d’art menée par le Conseil départemental depuis 20 ans.
Une bonne nouvelle pour tous les Laonnois, et plus largement les Axonais, qui empruntent nombreux cet axe stratégique de la ville préfecture. Si le pont n’a jamais présenté de risques structurels, certaines parties montraient des signes d’usure qui nécessitaient une réhabilitation en profondeur.
L’occasion également d’adapter l’ouvrage d’art aux nouvelles modalités de transports, puisqu’une piste cyclable de 3 mètres de large, séparée de la chaussée principale, permettra désormais aux cyclistes d’emprunter le pont en toute sécurité, sans conflits d’usages avec les automobilistes ou les piétons.
Le coût global de l’opération est de 4 320 000 € TTC dont 3 475 000 € financés directement par le Département de l’Aisne. L’opération bénéficie des participations financières suivantes :
– Fonds européens (au titre des financements ReactEU) 405 000 €
– Ville de Laon (réfection de l’éclairage public et plus-values architecturales) à hauteur de 310 000 €
– SNCF (réfection de l’étanchéité et produit de protection des bétons du pont-route) à hauteur de 130 000 €.
19. 23. Corrèze et Creuse
RAS le POLT
Préoccupation des élus départementaux devant les « dégradations continues et répétées des services ferroviaires. Les incidents multiples, comme l’annulation de trains, perturbent la vie quotidienne.
Une fois de plus, nous appelons la SNCF et l’État à prendre leurs responsabilités et des mesures urgentes pour résoudre ces problèmes. Ces services ont une influence directe sur la qualité de vie et l’économie creusoise.
Les demandes sont toujours les mêmes : 14 aller-retours par jour, avec un calendrier de régénération tenue à l’horizon 2025, et un direct Paris-Limoges en moins de trois heures.
Le Conseil départemental de la Creuse s’engage à travailler sans relâche avec toutes les parties prenantes pour instaurer des changements durables et positifs.
Les élus départementaux disent non au déclassement de nos territoires ruraux. »
Le département de la Corrèze ajoute : « Face à l’incurie du Gouvernement et de la SNCF, qui multiplient les promesses sans les tenir, le Département de la Corrèze est bien déterminé à maintenir et à renforcer la pression sur les décideurs, avec pour mots d’ordre :
« NON au mépris et au déclassement de notre territoire ! » et « OUI à un RER métropolitain performant ! »
34. Hérault
Restauration écologique de voie verte.
Le Département engage une politique volontariste d’entretien des itinéraires déjà aménagés, tout en encourageant l’émergence de techniques innovantes et respectueuses de l’environnement.
Ainsi, la rénovation de la voie verte au nord de l’étang de Thau entre Balaruc les Bains et Bouzigues s’inscrit dans cette perspective double d’entretien et d’innovation durable.
Ce chantier d’entretien consiste à renouveler l’ancienne piste cyclable dégradée par le chiendent (plante) qui pousse en bord de voie.
Pour ce projet, le département a retenu deux procédés originaux pour la réalisation des travaux, avec pour point commun, la valorisation des coquilles d’’huitres de Bouzigues
• Un revêtement innovant Decovia®, avec des enrobés à froid à base de latex, dont une section sera également réalisée avec des coquilles d’huître recyclées (2ème phase du chantier programmée au printemps 2024).
45. Loiret
Nouveau franchissement du Rhône : les élus locaux associés à la réflexion
Le Département du Loiret a réuni à CO’Met 300 Loiré-tains, acteurs locaux et nationaux (entreprises, associatifs, experts des mobilités, élus locaux…) pour une journée de réflexion inédite sur le futur des déplacements à l’échelle du département, sous toutes ses formes : vélo, covoiturage, cars à haut niveau de service, trains légers automatisés…
Le Département du Loiret est initiateur d’un schéma des mobilités comprenant d’ici 2040 le développement du réseau cyclable (+800 km) et la création d’un maillage dense de « points nœuds multimodaux » réunissant plusieurs services de mobilité : parking de covoiturage, emplacements sécurisés et station de réparation vélos, arrêt de bus, espace d’attente et de co-working avec internet… Un des objectifs du schéma est de développer trois lignes de covoiturage sur le territoire Loirétain, dont une entre l’Est du Département et Orléans, le long de l’axe ligérien qui regroupe des forts niveaux de trafics.
Quels sont les investissements nécessaires pour faire la transition et réduire la dépendance à la voiture individuelle ?
Quelles solutions innovantes sont adaptées aux besoins du Loiret ?
Tout au long de cette journée des intervenants nationaux et locaux référents dans ce domaine se sont succédé pour faire part de leurs réflexions prospectives et d’exemples concrets réussis.
50. Manche
Voies cyclables
À Saint-Sauveur-Villages dans le centre-Manche, une partie de la RD535 ne sera plus accessible aux voitures, à l’exception des riverains, à partir du 10 novembre. La Manche compte s’appuyer sur le réseau existant des petites routes de campagne pour les transformer en voies cyclables.
69. Rhône
Les collectivités du territorie s’engagent en faveur d’une mobilité durable
Conscient des enjeux de la transition écologique sur son territoire, le Département a impulsé la signature d’une charte d’engagement avec l’ensemble des EPCI du Rhône. Les 12 inter-communalités, accompagnées par la FRTP AURA*, Routes de France AURA et le Cerema Centre-Est, s’engagent en faveur d’une gestion durable des infrastructures routières et des mobilités.
En tant que principaux gestionnaires du réseau routier, les collectivités locales s’unissent autour de 6 engagements communs.
Développer une infrastructure bas carbone et valoriser les pratiques vertueuses en matière de réalisation et d’entretien (chantiers bas carbone)
Adapter les interventions sur les infrastructures en fonction de leur environnement
Adapter les infrastructures au changement climatique.
Préparer les infrastructures aux nouveaux usages et concevoir des infrastructures adaptables aux diverses formes de mobilité dans le respect de la diversité des usages.
Partager les pratiques, mutualiser les expérimentations et se forger une culture commune.
Améliorer les conditions d’acceptabilité des infrastructures par les citoyens et amélioration de la sécurité routière.
80. Somme
Véloroute Vallée de la Somme.
Dans le cadre du programme « Vallée de Somme, Vallée idéale », le Conseil départemental de la Somme va poursuivre l’aménagement de la Véloroute Vallée de Somme dans la traversée d’Abbeville le long du boulevard Voltaire, entre le pont de la gare et le pont d’Hocquet.
Les travaux débuteront le 4 décembre 2023, pour une durée d’environ 4 mois. Abbeville, une escale à haut niveau de service sur le parcours de la Vallée idéale L’aménagement de la Véloroute dans la traversée d’Abbeville a pour ambition d’inscrire Abbeville, 2e ville du département et porte d’entrée de la Baie de Somme, comme l’une des escales majeures sur le parcours aménagé le long du fleuve, de la source à la Baie (Saint-Quentin à Saint-Quentin).
Cette opération, emblématique du program-me « Vallée de Somme, Vallée idéale », comprend des travaux lourds pour aménager un itinéraire qualitatif le long du fleuve, ouvert à tous les usagers, qu’ils soient piétons, cyclistes, pêcheurs ou encore joggeurs.
Prévus en deux phases, dont une a déjà été réalisée en 2021 du chemin du Pâtis au pont de la gare, ces travaux accordent une large place à la biodiversité et au paysage : végétalisation des berges, radeaux flottants, plantations…
81. Tarn
Le contournement de Gaillac ouvert à la circulation
Les travaux sur le chemin Toulze (RD18) sont désormais achevés. Le revêtement de la chaussée a été entièrement rénové et l’accent a été mis sur la sécurité des accès riverains.
Le Département a investi 6 millions d’euros pour rénover les 6 km de cet axe.