A 69. Communiqué de Christophe Ramond, président du Conseil départemental : “Chantier de l’A69 doit être mené à son terme”
« Les violences auxquelles nous assistons ce samedi sont intolérables !
Je les condamne avec la plus grande fermeté.
Manifester est un droit. Casser est un délit ! […] Je demande à l’État d’être ferme et de ne pas laisser se constituer une ZAD dans le Tarn. Tout doit être mis en œuvre pour mettre fin aux occupations illégales.
Quelques milliers de manifestants venus de toute la France, c’est une faible mobilisation au regard des 140 000 habitants du bassin de vie sud tarnais qui attendent l’autoroute !
Ce sont ces mêmes personnes qui trouveront totalement normal, demain matin, de prendre le métro ou le bus pour se rendre à leur travail en quelques minutes !
J’aimerais connaître leur position sur l’A69 s’ils devaient résider dans le Tarn, dans la montagne noire par exemple, et se rendre chaque jour à Toulouse…
Les opposants à l’A69 ne connaissent pas notre département. Le sud du Tarn est coincé entre les Monts de Lacaune d’un côté et la Montagne Noire de l’autre. L’usage de la voiture y est indispensable.
Cette autoroute est indispensable pour désenclaver ce bassin de vie de 140 000 person-nes, indispensable pour préserver nos emplois et apporter une dynamique économique, indispensable pour la sécurité des automobilistes (depuis le début de l’année 5 personnes ont trouvé la mort contre un platane sur les routes du Tarn), indispensable pour la tranquillité dans nos villages traversés pour certains par 800 camions par jour, indispensable enfin pour gagner des minutes vitales en cas d’urgences !
Demain avec les véhicules propres nous aurons toujours besoin d’infrastructures routières qui offrent de la sécurité et de la fluidité.
[…] Dans notre État de droit, alors que toutes les étapes de la vie démocratique ont été franchies et les recours en justice gagnés, le chantier de l’A69 doit être mené à son terme ! »
Réaction de Christophe Cassou, auteur principal du dernier rapport du GIEC
Quel sens a tout cela?
Faut-il continuer? Faut-il continuer/cautionner une hypocrisie désormais évidente ou bien acter l’échec dans notre société d’avoir un dialogue sincère et approfondi afin de construire une vision partagée vers un monde plus résilient aux risques climatiques & compatible avec l’habitabilité pour tous.
Je suis soufflé par le climato-cynisme, les discours toujours plus verts qui s’effondrent quand vient le temps de la décision et de l’arbitrage.
Les masques tombent car nous sommes aujourd’hui à un moment où l’Accord de Paris n’est plus un cadre abstrait mais doit se concrétiser par des actes. Je suis en plein désarroi.
Notre entrevue avec Carole Delga restera pour moi un tournant. Quelle claque de voir que pensées magiques et intérêts personnels ou d’un petit groupe priment sur l’intérêt général alors que nous allons dans le mur, nous le savons.
Je suis triste et j’aimerais prendre les mains de ce monsieur dans les miennes, comme il me les a prises il y a un mois environ, en me parlant de ses enfants, de sa terre, de sa vie alors qu’il était en grève de la faim depuis des jours, fatigué, en souffrance »
A69. Sébastien Vincini appelle l’État à « réinterroger le projet » d’autoroute Castres-Toulouse
Le président du Département de la Haute-Garonne Sébastien Vincini appelle l’État à « écouter les scientifiques » réticents à l’A69, l’autoroute en chantier entre Castres et Toulouse.
Le président (PS) du Conseil départemental de la Haute-Garonne Sébastien Vincini affirme ses interrogations : « J’ai été particulièrement sensible au courrier et à l’analyse des 200 scientifiques » [qui s’opposent au projet. Et dit même que sa « sensibilité d’écosocialiste [l’amène] à suivre l’avis des scientifiques ».
« C’est à l’État de tenir compte de ce qu’ils disent et de réinterroger le projet ». « Nous devons bâtir des compromis, et pour cela, il faut que décideurs et scientifiques se mettent d’accord. Et là, on a les meilleurs des meilleurs qui nous alertent. On ne peut pas nier les positions des scientifiques, qui ne sont pas des farfelus. »
Il confirme cependant le soutien financier engagé par son prédécesseur, mais précise qu’il ne mettra « pas un centime de plus sur ce projet. »
Le Département de la Haute-Garonne n’apporte que « 0,08 % du total » soit 355 000 euros, sur un total de 450 millions d’euros.
« Je ne porte aucun jugement sur les décisions qui ont conduit nos voisins tarnais à porter ce projet, pensé il y a maintenant 30 ans, pour le désenclavement et le développement économique du bassin castrais, mais aujourd’hui, au regard du défi climatique, ce type d’infrastructures interroge. »
Routes. Dos d’âne.
Le Conseil d’État a suivi partiellement le recours de deux associations, pour une mobilité sereine et durable (PUMSD) et la Fédération française des motards en colère du Var, sur la conformité des ralentisseurs sur voie publique. Pour ces associations 450 000 de ces aménagements ne respecteraient pas les normes en vigueur.
Trop hauts, trop larges ou pas installés au bon endroit. Le Conseil d’état «annule l’arrêt de la cour administrative d’appel de Marseille le 11 avril 2022» et «renvoie l’affaire» devant cette même cour pour «insuffisance de motivations».
Ligne « POLT » Paris-Orléans-Limoges-Toulouse :
les Départements disent stop à la régression ferroviaire ! #RasLePolt
Pour les Présidents des Départements de la Creuse, de la Corrèze, de la Haute-Garonne, de la Haute-Vienne, de l’Indre, du Loiret, du Lot et du Tarn-et-Garonne s, la modernisation de la ligne POLT permettrait d’améliorer la qualité du service offert aux voyageurs, d’augmenter la capacité des transports, de réduire les temps de trajet et d’encourager la transition écologique vers des modes de transport plus durables.
I/ Un programme de travaux et d’entretien urgent, lisible et volontaire :
Les chantiers actuels de régénération, prévus jusqu’en 2026, vont uniquement permettre de maintenir l’existant après des décennies de sous-investissement. Aussi, nous demandons la programmation d’investissements de modernisation pour la période post-2026 propres à garantir l’unicité de la ligne, de Paris à Toulouse.
Si l’arrivée des nouvelles rames « OXYGENE », prévue à l’horizon 2025-2026 va permettre de donner plus de confort aux usagers, il est nécessaire de prévoir dès à présent une nouvelle commande pour garantir une desserte de qualité.
II / Un modèle de fonctionnement conforme aux besoins avec une augmentation des cadences de desserte : 10 allers-retours dans chaque gare et une nécessaire arrivée à Paris avant 8h30 pour le premier train.
III/ La mise en œuvre d’une charte de qualité, garante d’un service public de qualité, avec un engagement sur : la régularité, le respect des horaires de desserte, la propreté dans les trains, l’information des voyageurs, l’affectation de personnel suffisant (lors d’épisodes météorologiques exceptionnels par exemple : givre, gel, chute d’arbres, etc..).
19. Corrèze
Corrèze Transition Écologique : mise en service d’une 24e aire de covoiturage départemental à Saint-Angel
Le Département de la Corrèze a procédé à la mise en service d’une nouvelle aire de covoiturage située à la liaison de la RD921 et de la RD1089, en proximité immédiate de l’échangeur n° 23 de l’A89. Il s’agit de la 24e aire du Département (soit 625 places de covoiturage), développée dans le cadre de Corrèze Transition Écologique.
La nouvelle aire compte 37 places de stationnement dont 2 places pour les personnes à mobilité réduite. Elle est également équipée d’une aire de pique-nique (2 tables).
Cette nouvelle aire de covoiturage propose un nouveau dispositif innovant d’éclairage public :
2 candélabres solaires fabriqués notamment à partir d’un mât en douglas.
34. Hérault
Liaison d’Évitement Nord de Montpellier : le chantier entre dans une nouvelle phase.
Différentes étapes vont se succéder jusqu’à la livraison de l’échangeur à l’été 2024.
34. Hérault
Le Département plante des arbres au bord de ses routes.
La végétalisation des routes permet d’embellir le paysage, mais surtout de réduire l’impact des émissions de CO2 et de favoriser la biodiversité au bord des routes.
Dans le cadre de cette journée de plantation initiée en 2018, le Département mobilise ses agents pour planter arbres et arbustes au bord des routes départementales.
En cohérence avec le « Plan routes et Biodiversité », cette journée permettra de mieux intégrer les routes dans le paysage et d’agir en faveur de la biodiversité, afin d’offrir une route durable aux Héraultais.
Les 10 sites de plantation choisis sont des délaissés routiers, des aires de repos et des parkings de covoiturage ayant fait au préalable l’objet de repérages, d’analyses de sols et d’études d’intégration réalisées par un paysagiste.
Les 238 arbres et 475 arbustes choisis sont des essences locales déjà présentes autour des sites choisis (micocoulier, tilleul, arbre de Judée, érable…) afin d’intégrer au mieux ces nouvelles plantations dans le paysage tout en favorisant la présence de pollinisateurs.
Le budget global de l’opération de plantation en 2023 est de 150 000 € financés par le Département et comprenant les études paysagères, les végétaux et accessoires de plantation, les travaux de préparation et la mise en œuvre.
48. Lozère
Routes : une méthode innovante et plus respectueuse de l’environnement.
Le retraitement de chaussées directement sur place. Une méthode qui offre une seconde vie aux routes dégradées tout en préservant les ressources. Les anciens revêtements des routes sont soigneusement retirés, broyés, mélangés, puis réutilisés grâce à des équipements spécifiques créant de nouvelles routes robustes et durables.
Les avantages sont la préservation des ressources naturelles ; la réduction de l’empreinte carbone des travaux, grâce notamment à la diminution du trafic de chantier.
Cela représente aussi des économies financières significatives pour le Département. Cette méthode a été mise en œuvre sur les routes départementales 901 (entre Villefort et Pourcharesses) et 906 (à Luc). Plus de 300 000 € ont été économisés comparé à une méthode classique !
76. Seine-Maritime
Le chantier naval du port de Fécamp officiellement inauguré.
Depuis 2016, la zone située au fond du bassin Freycinet, dédiée aux activités de construction et de réparation navale, était inoccupée. Ainsi, depuis 2019, le Département de la Seine-Maritime a porté l’implantation d’un chantier naval dans le port de Fécamp dans l’objectif de répondre aux besoins de proximité des pêcheurs et des plaisanciers pour l’entretien et la réparation de leur navire.
Le port de Fécamp, classé port départemental depuis le 1er janvier 1984, relève de la compétence du Département de la Seine-Maritime, qui en assure les charges de gestion et les coûts d’investissement, d’entretien et de fonctionnement. En 2021, la collectivité départementale a voté la création d’un chantier de construction navale sur le port de Fécamp.
Ce projet, débuté en avril 2022, intègre la construction d’un bâtiment d’une surface de 951 m2 permettant d’accueillir le chantier (bureaux, espaces de vie et atelier comprenant l’outillage, notamment deux ponts roulants), l’aménagement des espaces extérieurs pour la circulation, la manutention, les travaux et le stationnement des véhicules et la mise en œuvre d’une clôture périphérique du site et l’adaptation des accès.
77. Seine-et-Marne
Électrification de la ligne P
À l’occasion de la journée nationale de la qualité de l’air, le Département a organisé un rassemblement pour l’électrification de ligne P axe Meaux – La Ferté-Milon. Dernière ligne non électrifiée d’Île-de-France fonctionnant au diesel, cet axe est essentiel pour le développement économique et l’attractivité du Nord Seine-et-Marne.
De nombreux élus sont venus demander à l’État d’investir pour la modernisation de cette ligne P afin d’améliorer les conditions de voyage des 5 600 usagers/jours. Valérie Pécresse, Jean-Francois Copé, Pierre Eelbode, Jean-Michel Morer et Jean-Francois Parigi ont parlé à l’unisson pour obtenir l’inscription des 140 mil-lions d’euros dans le prochain Contrat Plan État Région mobilités 2023 – 2027.
94. Val-de-Marne
Un nouveau carrefour à la hollandaise
Depuis l’avènement des coronapistes pendant la crise de la COVID-19, l’utilisation du vélo s’est considérablement accrue, marquant une transformation notable des déplacements. Dans le Val-de-Marne, une étape importante et originale a été franchie avec l’introduction d’un rond-point à la hollandaise.
Au cœur de ce rond-point, chaque usager dispose de son propre espace. Un anneau extérieur, spécifiquement dédié aux cyclistes et familièrement baptisé « un carrefour à la hollandaise », a été aménagé avec des terre-pleins pour assurer une sécurité maximale. Cet aménagement était particulièrement attendu par les cyclistes de la zone Créteil-Pompadour, qui saluent maintenant un parcours « confortable, agréable » et surtout « plus sécurisé ».
Cependant, la véritable complexité d’un rond-point hollandais réside dans l’adaptation à une logique privilégiant les vélos. Cela n’est pas dans les habitudes françaises.
La mise en place de ce dispositif novateur a nécessité un investissement financier conséquent du Département, dépassant les 1,5 million d’euros.