L’Association des Départements d’Île-de-France (ADIF), qui regroupe les sept Départements franciliens, demande un « Grenelle des transports en Île-de-France »
Les Départements franciliens, qui contribuent significativement au financement du fonctionnement et des investissements dans ce secteur essentiel de la vie quotidienne de millions de Franciliennes et de Franciliens, souhaitent être associés aux discussions entre l’État et la Région.
Ils demandent une rencontre urgente avec Marc Guillaume, préfet de la Région Île-de-France et Valérie Pécresse, Présidente du Conseil régional d’Île-de-France pour évoquer la question de l’équilibre financier à court et long terme des transports publics de la région-capitale.
Le réseau francilien des transports est le plus dense de France, il transporte chaque jour plus de 10 millions de Franciliennes et de Franciliens mais aussi des touristes du monde entier, et contribue largement à l’attractivité de l’Île-de-France.
Alors que sa modernisation est urgente et qu’il va se renforcer avec l’arrivée des gares du Grand Paris Express, les 7 Départements défendront ensemble l’idée, au-delà des mesures d’urgence qui peuvent s’avérer nécessaires, d’un « Grenelle des Transports en Île-de-France », associant l’ensemble des parties prenantes, susceptible de définir, dans la concertation la plus large, les moyens de garantir dans la durée l’équilibre financier et la modernisation du système de transports publics franciliens.
En janvier de cette année, des assises réunissant tous les acteurs avaient été convoquées pour évoquer les pistes d’un financement pérenne d’Île-de-France Mobilités. A l’heure des choix, il nous apparaît indispensable de renouveler cet exercice collégial pour aboutir à un accord et éclairer l’opinion sur un sujet qui touche personnellement des millions de nos concitoyens.
L’association des Départements d’Île-de- France (ADIF) regroupe les départements des Yvelines, des Hauts-de-Seine, du Val-de-Marne, du Val d’Oise, de l’Essonne, de la Seine-et-Marne et de la Seine-Saint-Denis, afin d’assurer le relai de leurs positions auprès des pouvoirs publics sur toute question qui conditionne l’avenir de la région-capitale.
11. Aude
Mobil’Aude
La plateforme locale de covoiturage regroupe toutes les aides financières à la mobilité, dont le coup de pouce de 100 € pour les nouveaux covoitureurs, et encore plus de trajets proposés pour les déplacements sur le territoire audois.
Nouvelles fonctionnalités grâce au programme « Mon Compte Mobilité » dont l’enjeu est d’encourager l’usage des mobilités durables.
34. Hérault
Dispositifs en faveur d’une mobilité durable et plus respectueuse de l’environnement
Le nouveau « Plan Global d’Exploitation » des routes départementales est structuré en 3 grandes thématiques : la viabilité, la gestion du trafic et l’information à l’usager.
Le Département adopte le « Plan Hérault Covoiturage 2023-2028 » en créant des aires de covoiturage afin de structurer et favoriser le développement de ce mode de déplacement vertueux au quotidien (le Département de l’Hérault a créé 22 aires de covoiturage départementales, soit 646 places dédiées.)
Avec un accompagnement vers la pratique du covoiturage (actions d’animations et de sensibilisation des citoyens), dispositifs solidaires et innovants, par exemple en accompagnant le déploiement du système d’autostop organisé et sécurisé Rezo Pouce sur l’ensemble du territoire.
53. Mayenne
Point sur le schéma des mobilités durables
Le schéma départemental des mobilités durables pour la période 2021-2024 a comme objectifs d’encourager les mobilités bas carbone : déplacements à vélo, co-voiturage, autopartage, mais aussi les motorisations alternatives au thermique, l’évitement des déplacements et l’accompagnement au changement de comportements.
Bilan :
• Plus de 4 000 Mayennais ont bénéficié de l’aide à l’achat d’un vélo à assistance électrique;
• Près de 40 km de pistes cyclables programmés ou financés par le Département entre 2021 et 2023;
•Les caractéristiques techniques des aménagements cyclables portés par le Département ont été définies pour minimiser leur impact carbone;
• 3 collèges ont été accompagnés pour sensibiliser les élèves à la pratique du vélo en sécurité (programme Avélo2 de l’ADEME)
• L’atelier « M ton vélo » a accompagné plus de 100 jeunes confiés du Département pour la pratique du vélo en sécurité et a réparé, entretenu et met actuellement à disposition 70 vélos;
• Une étude d’opportunité lancée pour le déploiement de lignes de covoiturage sur le département;
• 29 511 € d’aide financière accordés à la communauté de communes des Coëvrons pour l’achat de 5 véhicules électriques dédiés à l’autopartage;
• 2 stations de distribution de carburant GNV/Bio-GNV, en lien avec la filière méthanisation, ont bénéficié d’une aide financière;
• Première participation du Département au défi mobilité organisé par la Région en mai 2023 : avec 201 participants, la Mayenne est le 1er Département et la 2ème entreprise de la Région Pays de la Loire en nombre de participants;
53. Mayenne
Journées de la sécurité routière
240 participants (agents du Département, agents des communautés de communes et collégiens) ont participé aux différents ateliers proposés (crashs tests pédagogiques, démonstration de freinage, témoignages d’accidentés de la route, voiture tonneau, simulateur 4 roues motorisées, atelier alcool, atelier testo-chocs, réalité virtuelle « Partage de la route », initiation aux premiers secours, car tonneau).
Ces différents ateliers, dont certains réalisés avec l’intervention du SDIS et des forces de l’ordre mais aussi des services de l’état, ont permis de montrer que le risque routier est omniprésent lors des déplacements domicile-travail ou des trajets professionnels et que l’usager doit rester vigilant.
Cette sensibilisation permet également de faire prendre conscience des effets de l’alcool, d’un choc à faible vitesse, de l’importante de la ceinture de sécurité et du danger des objets dans une voiture.
53. Mayenne
Un service dédié à la sécurité routière au Département
L’Unité sécurité routière et circulation du Conseil départemental a 3 objectifs : prévenir, améliorer et sécuriser. Elle intervient notamment auprès des associations qui mènent des actions de prévention en les aidant financièrement et en les conseillant.
Son second rôle est d’améliorer et sécuriser au quotidien la circulation des usagers sur l’ensemble des infrastructures routières appartenant au Conseil départemental.
Les agents réalisent des expertises de la sécurité routière (mise en place de glissières de sécurité, de signalisation adéquate de carrefour), analysent les projets routiers lors des études et travaux et maintiennent un niveau de service adapté par rapport au trafic mesuré par les comptages routiers et aux enquêtes d’accidentalité réalisées.
81. Tarn
réaction de Christophe Ramond, suite aux annonces du dimanche 22 octobre de Clément Beaune dans les médias
La mise en service de l’autoroute A69 prévue pour fin 2025 est une absolue nécessité pour le Tarn, en termes de sécurité.
L’arrivée de l’A69 est également une excellente nouvelle en termes de santé.
L’A69 est aussi une absolue nécessité pour nos entreprises et nos emplois locaux.
Cette autoroute est indispensable pour préserver la vitalité économique du sud du Tarn, et même au-delà.
Déjà 500 emplois ont été créés localement pour la réalisation de cette autoroute. Et 500 autres recrutements sont prévus d’ici la fin de l’année 2023. L’A69 est déjà bénéfique à notre département et à ses habitants !
Ce n’est plus un projet, c’est un chantier !
[…] Oui, dans le Tarn, on agit avec conscience environnementale. Nous n’attendons rien des pseudo-leçons idéologiques distillées par certains parlementaires et des activistes de la cause environnementale.
Depuis les grandes métropoles où ils évoluent, dotées de tous les services et réseaux de transport, ils voudraient nous expliquer comment vivre dans nos territoires.
Quel mépris ! Face à leur condescendance, nous répondons par des actions concrètes et adaptées à la réalité de la vie de nos concitoyens.
L’autoroute A69 qui reliera l’agglomération Castres-Mazamet à la métropole Toulousaine en est une. […] La décision a été prise.
Toutes les étapes de la vie démocratique ont été franchies.
La justice a tranché. L’autoroute A69 verra le jour. Il ne peut en être autrement.
Quel monde préparons-nous à nos enfants si la démocratie n’est plus respectée? »