Domitys, principal groupe de résidences séniors en France, propose des studios en échange de 15 h de travail.
À Mulhouse, le groupe Domitys, leader des résidences séniors en France, propose ainsi cet appartement sans loyer, au cœur de son établissement le Jardin d’Edo, en échange d’un CDD de 15h par semaine.
L’opération « Génération Part’âges » a déjà été expérimentée à 47 reprises en France. En Alsace, après un essai infructueux à Kingersheim, c’est à Mulhouse que Domitys refait une tentative. Le job consistera essentiellement à contribuer aux animations organisées au sein de la résidence : tournois de belote, parties de pétanque ou tout simplement discussions autour d’un café.
47 contrats ont déjà été passés en France entre des étudiants et Domitys, groupe de résidences pour séniors. Petit bonus, l’étudiant sélectionné aura également accès, en plus du studio de 35 m², aux espaces communs, c’est-à-dire à la piscine ou à la salle de musculation de la résidence. Il pourra même accueillir des amis chez lui, en respectant « les règles en vigueur dans l’établissement ».
Hausse de 20 % en un an du nombre d’enfants à la rue.
Le dernier baromètre Unicef France-FAS recense 1 990 enfants à la rue (dont 480 de moins de trois ans) soit une augmentation de 20 % par rapport à l’année dernière. Cette estimation est réalisée d’après les familles recourant au 115 et pour les associations il y a donc plus de personnes à la rue (il faudrait ajouter ceux qui ne font pas appel au 115)
Pour Nathalie Latour, directrice générale de la FAS « Des phénomènes de tension » sont particulièrement observés en Île-de-France, en Haute-Garonne (+ 80 %), en Gironde (+ 65 %), dans le Nord (+ 46 %) et en Bretagne.
Les Départements de gauche réclament des État généraux de l’enfance et sont écoutés par Charlotte Caubel
Dans une lettre ouverte adressée à la secrétaire d’État chargée de l’Enfance, Charlotte Caubel les présidents des 24 départements de gauche s’inquiètent des dysfonctionnements qui touchent la protection de l’enfance dont ils ont la responsabilité. Ils pointent le coût croissant de cette politique et demandent des financements adaptés et réclament l’organisation d’États généraux en 2024 pour « aboutir à une feuille de route engageant plusieurs ministères et les collectivités autour de mesures concrètes et priorisées, assorties des moyens nécessaires ».
Une semaine plus tard, Charlotte Caubel a reçu une délégation des signataires.
Ils ont pu présenter les difficultés actuelles : augmentation importante du nombre d’enfants et aggravation de leur état depuis la crise du Covid, lié pour eux à un ensemble de paramètres et d’intervenants : Éducation nationale (avec une médecine scolaire en grande difficulté), psychiatrie (dont on connaît le dénuement), justice (avec une pénurie d’effectifs et juges pour enfants), PJJ, handicap (manque de places en IME)…
Jean-Luc Gleyze, a aussi insisté sur les conséquences financières pour les départements dont la protection de l’enfance devient un poste prédominant avec des augmentations importantes
(+ 30 % dans les Côtes d’Armor depuis 2021.) et s’inquiète face au retournement constaté sur les recettes. A cela s’ajoute la crise du recrutement et les difficultés de formation (avec la demande d’être associés par les Régions) pour les métiers sociaux présentée par la présidente de Meurthe-et-Moselle Chaynesse Khirouni.
Le manque de moyens implique une politique de l’urgence en dépit de l’instauration de nouvelles pratiques notamment pour éviter le tout placement.
La délégation demande surtout des moyens pour financer et mettre en œuvre les dispositions législatives existantes (comme pour la loi Taquet et les jeunes majeurs)
Les membres de la délégation se sont réjouis de l’affirmation de Charlotte Caubel d’exclure toute idée de recentralisation en la matière (comme certains le demandent) et veut consolider les partenariats et développer une véritable coresponsabilité avec les différents services de l’État. Elle accède aussi à leur demande de lancer des États Généraux de l’enfance en 2024.
Service public départemental de l’autonomie
L’appel à manifestation d’intérêt a lieu jusqu’au 30 octobre 2023. Il doit permettre de désigner les territoires préfigurateurs de ce Service public de l’autonomie. (SPDA) prévu dans le projet de loi « Bien vieillir. »
Cette période d’expérimentation se déroulera en 2024, avant une généralisation en 2025.
Rappelons que ces SPDA correspondent à une sorte de guichet unique destiné à simplifier les démarches pour les personnes en situation de handicap ou en perte d’autonomie et leurs familles.
Les territoires retenus dans cette première phase de préfiguration bénéficieront d’une part d’un soutien méthodologique et d’une animation entre préfigurateurs pour favoriser.
le partage d’expérience, et d’autre part d’un soutien financier qui pourra couvrir en partie les dépenses correspondant principalement à des crédits d’ingénierie et d’accompagnement au changement (notamment financement de la création d’un poste de chef de projet sur 14 mois) »
10. Aube
Aider les bénéficiaires du RSA à revenir vers l’emploi
Point sur les actions dans les trois axes retenus
Favoriser le retour vers l’emploi des bénéficiaires du RSA.
Mise en place d’un diagnostic socio professionnel obligatoire pour les primo entrants.
Finalisation du travail avec les 3 chambres consulaires et la MSA sur des modalités spécifiques d’accompa-gnement des publics avec mise en place d’un parcours d’accompagnement intensif et adaptés, avec des entretiens réguliers et au moins mensuels permettant une remise en « actions ».
Accompagner les entreprises dans l’embauche agir sur la levée des freins socio professionnels.
Maintien du rapprochement de l’offre et de la demande via actif 10 et mise en place de l’accompagnement dans l’emploi – L’accompagnement des entreprises dans la préparation à l’accueil des publics spécifiques avec le développement des périodes d’immersion ou l’aide au maintien dans l’emploi – Aide au recrutement des BRSA versée à l’entreprise (47 % SMIC pendant un an pour tout recrutement dans le cadre d’un CDD d’au moins 9 mois ou d’un CDI.)
La levée des freins socio-professionnels
Mise en place d’aides financières individuelles à la reprise d’emploi – La mobilité (parc scooters, auto-écoles sociales), – Le numérique (conseillers numériques du Département sur le territoire), – La garde d’enfant (soutien des crèches à vocation d’insertion professionnelle (AVIP), promotion de la maison des 1000 1er jours), – La santé (travaux engagés autour du bien-être et du sport) – La maitrise de la langue
23. Creuse
Véhicules pour les aides à domicile
Un questionnaire adressé aux 650 aides à domicile, complété par des échanges lors de réunion de secteur ont permis d’identifier leurs besoins et d’engager une démarche de négociation concernant les conditions de location des véhicules et de l’assurance (contrat cadre) partagée à une échelle interdépartementale (initialement avec le Conseil départemental de Gironde puis des services d’aide à domicile isolés des Deux-Sèvres, de l’Ariège et prochainement de Charente, de Haute-Vienne et de Loire Atlantique).
19 services d’aide à domicile associés – Ressource humaine mutualisée : négociateur – gestionnaire de flotte porté par la Maison de l’Emploi et de la Formation de la Creuse (MEF 23) – Soutien financier obtenu du Conseil Régional de Nouvelle Aquitaine et de la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie – Appui mobilisé en matière d’évaluation auprès du Gérontopôle de Nouvelle Aquitaine.
Ce modèle est innovant car il s’inscrit en rupture par rapport au schéma classique du secteur concernant la mobilité des salariés. En effet, de façon traditionnelle, les salariés utilisent soit leur véhicule personnel soit l’employeur met parfois à leur disposition un véhicule de service. Pour 200 €/mois le Département propose un pack global sécurisé comprenant pour deux ans : le loyer, l’assurance, l’entretien et les réparations, le changement de pneus, une formation à l’éco-conduite ainsi qu’une provision visant à couvrir les éventuels frais de restitution sur la base d’une grille de roulage autorisée à hauteur de 25 000 kilomètres par an. Afin de bénéficier à des fins personnelles de cette offre, une redevance de 110 €/mois est réglée par le salarié. La participation du salarié permet de sortir du cadre réglementaire de l’avantage en nature et dispense ainsi l’employeur et le salarié des conséquences sociales et fiscales induites.
Au-delà d’une action ponctuelle, il s’agit d’une démarche qui s’inscrit dans la durée. Ainsi 147 salariés ont bénéficié de cette offre lors de la phase expérimentale de 2022 (Gironde et Creuse), 334 salariés supplémentaires rejoignent le dispositif en 2023 (dont des salariés de services d’aide à domicile des Deux-Sèvres et de l’Ariège). La prochaine négociation est en cours avec une livraison prévue en 2024 d’environ 500 véhicules et une intégration de services d’aide à domicile de Charente, Haute-Vienne et de Loire-Atlantique. Cette offre qui répond tant aux attentes des salariés (véhicule fiable, budget maitrisé) que des employeurs (attractivité, ne pas avoir à gérer une flotte de véhicule de service) suscite une curiosité importante sur le plan national.
Nous répondons à de nombreuses sollicitations émanant d’une petite quarantaine de départements, à l’initiative de conseils départementaux, de fédérations professionnelles du secteur, de la Direction Générale de la Cohésion Sociale, ou bien directement de gestionnaires de service d’aide à domicile privés (associatifs et commerciaux). La question de la modélisation de la démarche est en cours d’examen. Le Gérontopôle de Nouvelle Aquitaine devrait être mobilisé pour faciliter la duplication du modèle creuso-girondin.
29. Finistère
Soutien aux EHPAD en difficulté financière
Dans un contexte marqué par des hausses très conséquentes des dépenses de fonctionnement, notamment dans l’alimentation et l’énergie, par des difficultés à recruter toujours importantes, ainsi que par l’impact des mesures du Ségur et de la prime Grand âge, les EHPAD subissent des tensions financières croissantes.
Près d’un million d’euros va être alloué par l’ARS, en urgence, aux 20 établis-sements finistériens les plus en difficulté.
Le renforcement des trésoreries par l’ARS est complété par des avances de dotations Dépendances de la part du Conseil départemental du Finistère au bénéfice des établissements en situation financière la plus fragile.
Le Conseil départemental s’est, par ailleurs engagé, à revaloriser le prix de journée, au moins au niveau de l’inflation. Après avoir été augmenté de 3, 5 % en 2022 et de 5,5 % en 2023, le prix de journée sera à nouveau revalorisé en janvier 2024 pour donner aux EHPAD les moyens de fonctionner.
41. Loir-et-Cher
Lancement d’une démarche de participation citoyenne pour l’élaboration de son schéma des solidarités (2024-2028)
Ce schéma, dont les premiers travaux de préparation ont débuté en mars 2023, a pour objectif de rendre plus lisible, à travers un document unique, l’ensemble des actions conduites par le conseil départemental dans le domaine des solidarités : il exposera en détail les actions et les priorités du département en matière d’action sociale, d’enfance et de famille, d’autonomie des personnes âgées et personnes handicapées, d’insertion et d’emploi, d’habitat et de logement sans oublier les questions de santé. Tous les Loir-et-Chériens sont invités à participer à son élaboration.
Ainsi, durant le mois de septembre, les élus, les professionnels des services du département, les partenaires institutionnels et associatifs, les personnes concernées et leurs aidants, les citoyens ont été sollicités pour proposer les réponses – notamment aux plus fragiles – les plus adaptées dans un contexte en constante évolution.
Les premiers travaux feront l’objet d’une communication en octobre suivie de journées de concertation entre professionnels et partenaires dont les conclusions serviront à définir les objectifs opérationnels du schéma lors d’assises des solidarités programmées en janvier 2024.
S’ensuivra une phase de co-construction, de février à mars, entre professionnels et partenaires, qui aura pour but de définir les actions concrètes à mener dont les usagers et habitants jugeront de la pertinence lors d’universités sociales organisées entre mars et avril.
Sur la base de ces avis, des groupes de travail constitués de professionnels et partenaires se réuniront en mai pour décliner sous forme de procédures le schéma soumis à la validation des instances départementales en juin.
Présenté une première fois en commission permanente en juillet, le schéma unique des solidarités fera l’objet d’un vote à l’assemblée départementale en octobre 2024.
54. Meurthe-et-Moselle
Revenu d’émancipation
En novembre 2023, le conseil départemental de Meurthe-et-Moselle veut lancer un revenu d’émancipation d’environ 500 € sous conditions pour les jeunes de 16 à 25 ans.
62. Pas-de-Calais
AIDOTEC (Aide d’occasion technique)
Il a pour but de développer le réemploi de matériel médical d’occasion.
Le département du Pas-de-Calais a donc mis en place un programme officiel qui puisse garantir à la fois l’état sanitaire et la fiabilité du matériel à redistribuer dans le cadre des politiques APA et PCH.
En proposant une large gamme d’aides techniques et d’accessoires, AIDOTEC contribue ainsi à l’autonomie des personnes âgées et/ou en situation de handicap en permettant le maintien à domicile, le déplacement des usagers et plus généralement leur vie quotidienne.
76. Seine-Maritime
La Mammobile sillonne la Seine-Maritime pour une meilleure accessibilité aux dépistages du cancer du sein
Après avoir traversé les départements de l’Eure, de la Manche et du Calvados, la Mammobile sillonne le territoire de la Seine-Maritime.
Ce dispositif, subventionné par les quatre départements, se rend dans les territoires ruraux pour encourager le dépistage du cancer du sein.
Inaugurée en mai 2021, la Mammobile est un véhicule aménagé en centre de radiologie. Cette unité mobile a pour objectif d’améliorer la couverture médicale normande et lutter contre les inégalités médicales territoriales dans le dépistage du cancer du sein. La Mammobile se rend dans une vingtaine de communes, définies sur le critère d’éloignement des centres de dépistage. L’acquisition du véhicule Mammobile, un semi-remorque de 13 mètres de long, d’un coût de 660 000 € a été financé à hauteur de 165 000 € par la collectivité.
76. Seine-Maritime
Familles séparées et recomposées
Une fois par mois, la médiathèque intercommunale d’Yvetot accueille l’animation « Mon lundi à moi ». Des tendez-vous organisés par le Département et la Fondation Les Nids vise à épauler les parents d’enfants mineurs confrontés à la séparation et à la recomposition familiale.
81. Tarn
Le Département remet des ordinateurs portables aux 54 collégiens de l’Aide Sociale à l’Enfance rentrant en classe
de 6e
L’objectif est de donner à ces enfants les mêmes chances de réussite que les jeunes de leur âge.
Au 1er janvier 2023, 2057 enfants étaient confiés à l’Aide Sociale à l’Enfance dans le Tarn. Afin de lutter contre les inégalités dès le plus jeune âge, le Département mobilise 65 millions d’euros pour l’Enfance/Famille en 2023, soit une augmentation de 13 % par rapport à 2022.
La remise de ces ordinateurs s’accompagnera de moments pendant lesquels les jeunes pourront être sensibilisés aux dangers liés au numérique et au web, par les conseillers numériques recrutés par le Département.
Cette mesure s’ajoute aux actions concrètes déjà mises en place par le Conseil départemental du Tarn pour les élèves et les familles, comme les kits de rentrée à tous les élèves de 6e, ou un chéquier pour tous les collégiens de 220 euros de réduction sur les fournitures, livres, séances de sport, de cinéma, etc., un dispositif unique en Occitanie.
92. Hauts-de-Seine
1re édition dans les Hauts-de-Seine du salon E-TONOMY JOB : le salon de l’emploi et des formations des métiers du soin de l’accompagnement.
E-TONOMY JOB est un événement porté par les Départements des Hauts-de-Seine et des Yvelines et l’agence interdépartementale AutonomY pour faire face aux tensions persistantes des métiers du secteur médico-social.
Le salon E-TONOMY JOB se tiendra pour la première fois dans les Hauts-de-Seine.
Pour sa 7e édition, sont mises en avant, l’attractivité des métiers du « prendre soin » ainsi que les solutions proposées pour répondre aux nombreux besoins en recrutement.
Au programme de cette manifestation gratuite et ouverte à tous (sur inscription) : des offres d’emplois, un job dating, des ateliers pour s’immerger dans les métiers du soin et de l’accompagnement.
Plus de 40 exposants attendent le public pour découvrir, via 3 univers distincts : les métiers du médico-social et de la petite enfance, les formations du secteur et les emplois disponibles. À ce titre, les acteurs incontournables déployant des solutions et parcours innovants seront présents.
Mardi 3 octobre de 9h à 17h au Pôle Universitaire Léonard de Vinci à Courbevoie.
93. Seine-Saint-Denis
« Apprendre le français » est installé !
A l’échelle de chaque EPT, chaque plateforme a pour objectif :
– L’identification exhaustive de l’offre linguistique sur le territoire pour faciliter l’orientation des publics.
– L’ouverture d’une permanence hebdomadaire par ville offrant l’accueil, l’évaluation du niveau de français et l’orientation vers une offre de cours répondant aux besoins des personnes, quel que soit leur statut.
– Le recueil de données nécessaires à l’analyse des écarts entre les demandes des publics et l’offre de formation, pour une meilleure péréquation entre l’offre et la demande du territoire.
Cette offre est ouverte à tous les publics.
93. Seine-Saint-Denis
RSA et environnement
Le Conseil départemental a lancé aujourd’hui un appel à projets dédié à la transition écologique et à l’insertion. D’actions de formation et d’orientation dans les « métiers verts ». De débouchés en emploi concrets par l’aide au développement de nouvelles activités éco-responsables sur le territoire. D’actions d’accompagnement des publics en insertion sur les enjeux de la transition écologique et la mise en place de solutions dites « économiques et écologiques » à même de faciliter leurs parcours. L’objectif est de former les professionnels de l’emploi et de l’insertion à ces enjeux.