Portrait Sophie Pantel

D’abord parce qu’elle vit ce département. Née d’une famille Lozérienne, avec des origines de la Margeride aux Cévennes en passant par le Mont Lozère où elle vit, la Vallée du Lot et le Valdonnez. Des études de droit (DESS) suivis à la faculté d’Aix en Provence et un premier travail au sein de services juridiques d’entreprises. Elle fait rapidement le choix du service public, en intégrant l’URSAFF détachée au tribunal des affaires de la Sécurité sociale de Marseille puis elle décide de revenir, naturellement, vivre et travailler en Lozère.

Ensuite, du fait de son expertise en ingénierie, en politique publique en faveur de la montagne, sa parfaite connaissance des différentes politiques agricoles dont la PAC et des politiques publiques en faveur de l’aménagement du territoire et des coopérations, elle était destinée à représenter un territoire classé 100 % en zone de montagne.

Et puis, il faut aimer les autres, la proximité, le terrain, s’y sentir bien, naturellement. Sophie Pantel est autant à l’aise dans ses rencontres sur son territoire que lors de rendez-vous ministériels à Paris. Elle apprécie dans le mandat départemental de pouvoir marier la proximité, l’écoute et le dialogue avec les habitants, administrés, tout en réalisant et portant des projets structurants sur l’ensemble du territoire. Elle le dit : « Ma méthode, c’est le terrain et la maîtrise des dossiers. Je ne suis pas une élue à qui on remet une feuille à lire.»

Mais, naturellement, il faut aussi oser l’engagement politique. Elle commence tôt, en s’engageant modestement aux côté d’Henri d’Atillo Député socialiste, lors des législatives contre Bruno Mégret. Elle sera ensuite assistante parlementaire auprès de Jean-Claude Chazal, Député socialiste de la Lozère.

Elle se retrouve sollicitée par des élus locaux pour s’engager à l’occasion des élections municipales de 2001 et elle devient, naturellement, adjointe au maire de Fraissinet-de-Lozère.

Avec les autres membres de l’association « pour le développement du canton du Pont-de-Montvert » composée d‘acteurs du territoire elle réfléchit avec « mairie conseil » au développement et la dynamisation de ce territoire des Hautes Cévennes. Le projet consistera à maintenir et accueillir de nouvelles populations et à assurer le développement d’activités économiques respectueuses de l’environnement.

Alors, naturellement, elle se présente aux élections cantonales pour porter ce projet politique et devient, en 2004, non seulement la plus jeune élue au conseil général, mais aussi la seule femme dans l’assemblée à l’époque.

2008, elle devient Maire du Pont-de-Montvert.

Brillamment réélue en 2011 au Conseil Général, elle devient aussi conseillère régionale de l’ex région Languedoc Roussillon en 2012 puis vice-présidente de cette assemblée en charge de l’élevage, montagne et de la ruralité.

En 2015 elle est réélue, avec son binôme Francis Courtes, dans le canton de Saint-Etienne-du-Valdonnez, elle regrette la réforme des cantons qui ne correspondent plus aux bassins de vie. Alors que plusieurs départements passent de gauche à droite cette année-là, la Lozère se distingue en devenant le seul département passé de la droite à la gauche. Alors, elle devient, naturellement, présidente. C’est la deuxième fois dans l’histoire de la Lozère qu’une femme accède à ces fonctions.

En 2021 elle est réélue pour un quatrième mandat avec 84,27 % des voix face au candidat du Rassemblement national et réélue a la présidence avec 16 voix pour, 7 blancs et 3 nuls.

Une Présidente qui a une vraie appétence pour l’économie et qui assume « avant de partager la richesse, il faut la créer. ».

“Penser globale”, agir local, y compris sur le plan technique, Sophie PANTEL est le visage d’une ruralité positive qui s’engage pour améliorer la vie des gens.

Alors, pas surprenant que le slogan du département soit :
« La Lozère naturellement » avec à sa tête une telle présidente !