« Mon ambition est de faire de la Lozère une terre d’innovation accueillante, dynamique, propice à l’entreprenariat »
Madame la Présidente, pouvez-vous vous présenter ? Nous parler de votre parcours, de vos passions ?
Je suis née en Lozère d’une famille lozèrienne, avec des origines de la Margeride aux Cévennes en passant par le Mont Lozère où je vis, la Vallée du Lot et le Valdonnez.
J’ai grandi pour partie en Provence, suivie des études de droit (DESS) à la faculté d’Aix-en-Provence.
Après avoir commencé à travailler au sein de services juridiques d’entreprises privées, je décide de revenir vivre et travailler en Lozère en faisant le choix du service public.
Mon premier engagement politique fut au côté du député Henri d’Attilio qui était opposé à Bruno Mégret
En Lozère j’ai été sollicitée par des élus locaux pour m’engager à leurs côtés à l’occasion des municipales de 2001.
J’étais membre d’une association « pour le développement du canton du Pont-de-Montvert » composée d‘acteurs du territoire et nous avons réfléchi avec « mairie conseil » au développement de notre territoire : il s’agissait de porter l’accueil de nouvelles population et le développement d activités économiques respectueuses de l’environnement.
J’ai été candidate pour porter ce projet, plus jeune élue au conseil général en 2004, seule femme dans l’assemblée à l’époque, j’ai été rééelu en 2011, puis nous avons subi la réforme des cantons avec des territoires qui sont devenus gigantesques. En 2015 je suis réélue avec mon binôme Francis Courtes, je deviens présidente (seconde fois dans l’histoire de la Lozère qu’une femme accède à ces fonctions) 3n 2021 je suis réélue pour un quatrième mandat.
Le mandat au sein de l’assemblée départementale est celui qui permet de conserver la proximité avec les habitants particulièrement dans un territoire de moyenne montagne, tout en réalisant des projets structurants sur l’ensemble du territoire.
J’ai été aussi maire du Pont-de-Montvert, vice-présidente de l’ancienne région Languedoc-Roussillon en charge de la ruralité et de l’élevage, présidente du SIVoM de sources du Tarn, vice-présidente de la communauté de communes des Cévennes au Mont Lozère, vice présidente du PNC.
J’ai toujours veillé à ne pas avoir plus de deux mandats à la fois et à conserver un emploi pour ne pas faire de la
« politique, un métier » il s’agit bien d’engagement au service de mes concitoyens pour améliorer leur vie ; le lien avec la « vraie vie » doit être conservé.
Ma méthode, c’est le terrain et la maîtrise des dossiers.
Madame la Présidente, pouvez-vous nous parler de votre stratégie pour la Lozère ?
Mon ambition est de faire de la Lozère une terre d’innovation accueillante, dynamique, propice à l’entreprenariat (je suis une femme de gauche issue d’une famille de chefs d’entreprises, avant de partager la richesse, il faut la créer), fière de ses racines et de son histoire où chacun peut trouver sa place.
Notre territoire d’excellence a besoin que soient poursuivies des politiques publiques fortes afin de créer lesconditions d’un développement économique et social à forte valeur ajoutée pour permettre aux habitants de bien vivre chez nous dans le respect de notre environnement préservé.
Ouvrir des perspectives heureuses pour les générations présentes et futures , c’est la base du Pacte Républicain.
Pour réussir il faut avoir une stratégie d’anticipation et d’adaptation aux changements sociétaux et environnementaux.
Les forces vives que fédèrent le département autour d’une volonté commune de faire réussir la Lozère en sont un atout essentiel.
Pour relever les défis et enjeux , nous proposons une dynamique collective qui repose sur deux grands piliers :
– agir pour le bien vivre ensemble,
– agir pour l’avenir de nos enfants tout en protégeant notre environnement.
Pour y répondre cela implique d’agir de manière concomitante : pour faire de la jeunesse une priorité, pour faire de l’accueil de nouvelles populations une politique transversale et partenariale, pour améliorer la sécurité sur nos routes départementales, pour accompagner les usages liés au numérique après le déploiement de l’infrastructure, pour l’accès aux soins et secours, pour faire de la culture du sport du patrimoine et du tourisme des facteurs d’épanouissement et d’attractivité, le soutien aux associations, la poursuite de la valorisation de la destination Lozère , pour renforcer la solidarité entre les personnes et agir contre les inégalités, conforter les établissements et la vocation sanitaire et sociale du département, accompagner les familles et la parentalité, les personnes fragilisées par les difficultés de la vie, renforcer la démocratie citoyenne, signer ensemble un contrat de confiance avec les territoires, soutenir notre agriculture et encourager l’alimentation locale, habiter un lieu digne et durable, garantir l’accès à l’eau, garantir notre excellence écologique en développant les énergies renouvelables.
Madame la Présidente, quelles sont vos priorités les plus importantes à réaliser sur ce mandat ?
Notre responsabilité d’élus est de préparer les changements majeurs notamment climatique, et nous sommes déjà dans le court terme, c’est le sens de la mobilisation que nous avons proposées aux décideurs et à tous les Lozériens à travers le schéma de la transition écologique .
Il ne s’agit plus de se limiter seulement aux politiques sectorielles mais de proposer un projet transversal, un modèle de société inclusive.
Pour réussir demain, il faut préserver aujourd’hui nos ressources, en premier lieu l’eau.
C’est le sens de nos assises de l eau avec 3 axes (sobriété des usages, sécurisation des réseaux existants et construction de réservoirs à destination de l’agriculture et de la DFCI pour soulager l’AEP en période d’étiage), travailler la question des énergies, la question de l’alimentation, maîtriser le foncier pour contrer la pression foncière et répondre à la pénurie de logements adaptés aux souhaits des urbains qui s’installent chez nous, le Zero Artificialisation Nette va compliquer le développement de nos territoires pourtant peu responsables de l’artificialisation des sols (46 % couverts par la forêt en Lozère).
Il est facile de mettre en œuvre des politiques publiques à court terme, mais ces sujets évoqués qui ne se voient pas ou qui sont plus difficiles à valoriser, sont une priorité pour que la Lozère soit une terre d’avenir.
Je fais le pari de l’esprit d’ouverture , de l’audace, de l’innovation et non celui du repli, de l entre-soi et de la peur.
Madame la Présidente, pouvez-vous nous citer un dossier structurant pour votre territoire que vous avez mené ?
Je pourrai en citer plusieurs mais je retiendrai le déploiement de la fibre pour tous.
La Lozère est en passe de devenir le premier département classé 100 % en zone de montagne fibré.
Cette infrastructure est aussi importante et stratégique pour notre avenir que lorsque l’on a équipé notre département en électricité, routes, train….au 20e siècle.
La fibre, c’est un gage d’attractivité et de développement économique, c’est un équipement devenu indispensable pour les chefs d’entreprise mais il l’est aussi pour les usages des familles qui évoluent très vite.
Nous avions en 2016 : 59 856 prises à construire pour couvrir intégralement en fibre optique tout le territoire, villes, villages et hameaux.
Il reste à ce jour 4622 prises à construire dont 1500 seront faites en RIFA (raccordement à la demande soit 92,3 % réalisé !
Le projet trouvé à notre arrivée en 2015, consistait à couvrir seulement des anciens chefs-lieux de canton et pas tous encore, j’ai tenu, avec mon collègue Henri Boyer aujourd’hui disparu et Robert Aigoin qui préside la Lozère numérique, que la même technologie soit apportée partout et pour tous.
Nous nous sommes associés au Lot et à l’Aveyron pour attirer un délégataire de niveau national.
Ce choix politique assumé, était une gageure, nous sommes en passe de la gagner.
Madame la Président, comment défendez-vous la ruralité au niveaux local et national ?
Aujourd’hui le terme défendre n’est plus approprié, nos territoires ruraux sont dans une dynamique positive.
Les territoires ruraux et de montagne sont des territoires d’excellence qui apportent à la nation beaucoup, notamment des aménités et qui sont d’ores et déjà des ressources dans le cadre de la transition écologique qui s’impose à tous : décarbonation, mobilité de populations…nos départements y contribueront de plus en plus.
L’État peut augmenter indéfiniment les crédit « Politique de la ville », pour autant, rien ne se réglera sans véritable politique d’aménagement du territoire.
Aujourd’hui, nos concitoyens ont des aspirations de qualité de vie, ils veulent savoir ce qu’ils mangent (traçabilité/circuits courts), ils veulent un air pur, la sécurité, le meilleur pour leurs enfants en retrouvant des perspectives d’évolution, l’ascenseur social.
La solidarité nationale doit en contrepartie accompagner leurs projets qui sont nombreux en tenant compte des spécificités car nous gérons de la population mais aussi de grandes surfaces.
Cette composante est peu ou pas prise en compte dans le calcul des dotations.
Je constate que l’on aide plus les territoires qui ont pollué plutôt que de reconnaître le bon niveau environnemental de nos pratiques (exemple, eau et assainissement, l’aval est mieux aidé que l’amont).
Les démarches de progrès sont importantes mais maintenir et accompagner ceux qui ont été précurseurs avant l’heure est aussi une nécessité .
Les aides favorisent les collectivités ayant une population importante sans tenir compte des effets de seuil, pourtant le tiers de la population française qui vit dans 80 % du territoire national doit avoir les mêmes accès à la santé, aux secours…
A ma modeste place, pour expliquer ces enjeux, je me suis investie au sein de l’ADF (bureau et comex), je préside l’ANIL, je suis membre du comité des finances locales, du conseil national de la montagne, du comité de massif.
J’ai par le passé coprésidé le comité national installation en agriculture, et le comité national État Région pour le feader.
Nous échangeons aussi beaucoup entre ruraux et avons créé un groupe informel.
Souhaitez-vous une évolution institutionnelle : conseiller territorial, regroupement de départements, nouvelle étape de la décentralisation, réforme fiscale ?
Je suis opposée au conseiller territorial, nous sommes une strate à part entière, seul département en dessous de 100 000 habitants, 15,5 habitants au km² sur un territoire de 5000 km² : cela impose de faire du sur-mesures.
Quant au regroupement de départements, même réponse car notre population est très attachée à son histoire, celle du Gévaudan et à chaque fois qu’on éloigne la prise de décision, on s’éloigne d’une réponse de proximité adaptée aux besoins.
Je suis favorable par contre aux coopérations et je souhaite une nouvelle étape de la décentralisation.
L’État confond décentralisation avec déconcentration, les départements ne sont pas ses auxiliaires ou agences.
L’État est exsangue, il devrait se contenter des politiques régaliennes : éducation, sécurité, justice, santé, mobilité/transports, diplomatie et faire confiance aux territoires pour le reste.
J’ai toujours défendu le « qui commande, paie » et oui je souhaite une vraie réforme des finances locales qui prennent en compte la « variable territoire » et pas seulement le seul critère « population ».
Quant aux parlementaires qui représentent nos territoires, outre parfois celles et ceux qui n’ont jamais été élus locaux ou en responsabilité locale, leur faible nombre interroge sur la volonté de l’ État de les entendre.
En Lozère c’est seulement 1 député, 1 sénatrice.
Ce qui n’est pas nommé ou ce qui n’est pas exprimé, n’existe pas.
La Lozère, son histoire et ses racines
Le passé de la Lozère s’inscrit dans sa géologie, ses paysages et les vestiges multiples qui jalonnent son territoire. Les plus anciens témoignages de la présence de l’homme, datant du paléolithique moyen (- 250 000 à – 35 000 ans), ont été trouvés dans les grottes et les avens des causses.
Au néolithique, apparaissent les premiers villages édifiés sur les plateaux. Plus de 600 mégalithes, témoignent de cette occupation, dont le site des Bondons qui constitue la 3e plus grande concentration de menhirs en Europe.
A l’époque gallo-romaine, le territoire de la Lozère actuelle est occupé par le peuple gaulois des Gabales, mentionné par Jules César dans La Guerre des Gaules.
Trois sites attestent de la vitalité de cette période: Javols (Anderitum), alors Cité des Galales ; Lanuéjols, avec son mausolée, modèle d’architecture funéraire de l’Antiquité tardive ; Banassac, « capitale économique » qui exporte ses céramiques sigillées dans tout l’Empire romain. Les débuts du Moyen Âge sont marqués par la christianisation, avec le martyre de saint Privat, premier évêque du Gévaudan, et des fondations monastiques (prieuré de Sainte-Enimie).
Le territoire du Gévaudan se structure alors en huit baronnies et en un domaine appartenant à l’évêque de Mende dont la puissance s’étend progressivement sur les autres seigneurs. Cette prédominance entraîne un conflit avec les représentants du roi, réglé en 1307 par un acte de paréage qui délimite le domaine royal, celui de l’évêque et la terre commune (possession des barons).
Cette prédominance entraîne un conflit avec les représentants du roi, réglé en 1307 par un acte de paréage qui délimite le domaine royal, celui de l’évêque et la terre commune (possession des barons).
Il érige le Gévaudan en comté dont le titre est porté par l’évêque de Mende. Cette organisation perdure jusqu’en 1789.
Le XIVe siècle est aussi marqué par la construc-tion de la cathédrale de Mende à l’instigation du Guillaume de Grimoard devenu pape en 1362 sous le nom d’Urbain V.
Le XVIe siècle voit l’apparition du protestantisme qui, grâce aux échanges commerciaux, s’étend aux vallées Cévenoles et à la région de Marvejols. Entre 1562 et 1598 (édit de Nantes), les luttes religieuses génèrent destructions et exécutions.
Après une période d’apaisement, l’interdiction du culte protestant par Louis XIV en 1685 provoque la conversion ou le départ des huguenots du Haut-Gévaudan et relance l’affrontement dans les Cévennes.
Il culmine avec la guerre des Camisards (1702-1705), qui entraîne le brûlement des Cévennes par l’armée royale. Fidèles à leur culte, les réformés se regroupent dans les assemblées du Désert, tandis que les persécutions se poursuivent tout au long du XVIIIe siècle, jusqu’à l’édit de tolérance de 1787, qui marque la reconnaissance civile des protestants français.
De 1764 à 1767, la Lozère connaît le sanglant épisode de la Bête du Gévaudan, qui se solde par la mort de plus d’une centaine d’enfants et de jeunes gens. Il a fortement contribué à la célébrité du Gévaudan dans l’ensemble du royaume. Aujourd’hui encore, une abondante littérature est consacrée à ces événements mais de nombreuses interrogations demeurent.
A la Révolution, le Gévaudan devient le département de la Lozère, du nom de son massif le plus élevé. Si dans la partie profondément catholique du département, le rejet de la Constitution civile du clergé (1790) provoque les offensives de la Contre-Révolution, dans les Cévennes, les idées révolutionnaires ont été bien accueillies.
Au XIXe siècle, la Lozère connaît l’apogée de sa population mais son économie de type agro-pastorale avec une tradition textile artisanale (cadisserie :travail de la laine), peine à s’industrialiser. Parallèlement, en Cévennes, la sériciculture (production de la soie) se développe.
Dans les années 1880, la naissance du tourisme profite des réseaux ferrés et routiers et doit beaucoup à Édouard-Alfred Martel, qui découvre l’aven Armand et à l’écrivain Robert Louis Stevenson avec son récit de voyage dans les Cévennes.
La Lozère paie un lourd tribut à la Guerre de 1914-1918, incarné par Augustin Trébuchon dernier soldat français mort au combat le 11 novembre 1918. Les pertes (22 % des mobilisés lozériens, contre 16 % auniveau national) associées à l’exode rural et à la crise des activités industrielles, engendrent un déficit démographique sans précédent. En un siècle, le département perd la moitié de sa population (144 000 habitants en 1881, 73 000 en 1990).
De février 1939 à février 1942, est installé à Rieucros près de Mende, le premier camp d’internement pour les « indésirables » (étrangers puis français). Au total 91 hommes, puis 966 femmes et une centaine de leurs enfants y transitent.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, une majorité de la population soutient le maréchal Pétain, tandis qu’un noyau de résistance grandit autour du maire de Mende, Henri Bourrillon.
Le département devient un refuge pour de nombreuses personnes pourchassées (juifs, résistants). Dès 1943, les maquis deviennent actifs dans les monts de la Margeride, l’Aubrac et les Cévennes.
Des combats sanglants ont lieu au Mont Mouchet et sur le causse Méjean (la Parade) en mai-juin 1944. La Lozère est libérée en août 1944.
La Lozère relève le défi de la modernité, le développement des communications (autoroute A 75, RN 88), déploiement de la fibre, l’aménagement du territoire, contribuent à une nouvelle dynamique lozérienne. À ces facteurs de développement, le département ajoute le tourisme durable, invitant les citadins à séjourner dans les gîtes ruraux, à fréquenter les sites naturels, dont le Parc national des Cévennes créé en 1970.
Depuis le 28 juin 2011, l’UNESCO a inscrit les Causses et les Cévennes, paysage culturel de l’agro-pastoralisme méditerranéen, sur la liste du patrimoine mondial.
En 2018, la Lozère est classée réserve de ciel étoilée.
La Lozère territoire d’excellence, d’entreprenariat et d’avenir !
La Lozère est le territoire où le Tarn, le Lot et l’Allier prennent leur source.
Département des sources, il compte 437 cours d’eau.
Depuis le début des années 2000, le Département de la Lozère s’est doté de stratégies politiques pour l’eau et l’assainissement : le Schéma Direc-teur Départemental d’Alimentation en Eau Potable (SDDAEP).
La sobriété des usages de l’eau : un objectif pour tous !
La lozère a été précurseur en organisant dés 2017 : les « Assises de l’eau » en mobilisant l’ensemble des partenaires.
Des projets structurants pour sécuriser les besoins essentiels
Après 15 projets réalisés de réseaux à interconnexions, il en reste 10 à réaliser pour près de 20 millions d’euros.
Le Département a établi un schéma pour construire des réservoirs au profit de l’elevage et de la DFCI de manière à soulager les réseaux d’AEP.
Une expertise au service du territoire
Le Département déploie également des services d’assistance technique grâce au financement des agences de l’eau et des collectivités utilisatrices. Ainsi 8 agents départementaux (4 pour l’eau potable – SATEP et 4 pour l’assainissement et la qualité des rivières – SATESE) interviennent pour accompagner, conseiller et appuyer les collectivités pour la gestion de leur service de l’eau et de l’assainissement.
Depuis deux ans, le Département apporte également dans le cadre de l’assistance technique une mission de gestion patrimoniale des réseaux d’eau potable. Cette mission vise à améliorer les performances des réseaux.
Le Département appuie également les communes à diagnostiquer leurs points d’eau incendie. Il encourage également, par un financement spécifique, à la réalisation de réserves incendie déconnectées du réseau d’eau potable et pouvant garantir la couverture du risque.
Le Département s’est doté de citernes alimentaires qui sont installées sur les camions des routes pour faire du portage d’eau au profit des communes déficitaires.
La qualité des cours d’eau au rendez-vous !
Le Département soutient l’investissement des collectivités maîtres d’ouvrage de systèmes d’épuration, y compris pour les projets les plus structurants. La réalisation de ces projets assure la bonne voire très bonne qualité des cours d’eau, suivi par notre réseau départemental mené depuis plus de 25 ans. Cette qualité est reconnue par les labels « rivières sauvages » et « rivières en bon état » attribués à plusieurs cours d’eau lozériens.
Ainsi la Lozère Département des sources est aussi Département des rivières sauvages et des rivières en bon état.
Entreprendre et travailler en Lozère naturellement, tous les secteurs d’activités sont possibles avec la Fibre !
Le Département de la Lozère a été reconnu comme le Département rural préféré des Français pour télétravailler dans le classement d’une étude de la plateforme AirBnb et de l’Association des Maires Ruraux fin 2022.
Preuve que le déploiement rapide de la fibre contribue à l’attractivité du territoire et au développement des entreprises, qui sont chaque année plus nombreuses à faire le choix de s’installer dans le Département.
Lozère Nouvelle Vie, s’installer en Lozère Naturellement
1. La lozère gagne des habitants chaque année, pourquoi pas vous ? Nous sommes là pour vous !
2. Lozère Nouvelle Vie, c’est :
Une cellule dédiée de 4 personnes au sein du Département : la porte d’entrée des candidats à l’installation.
Un réseau de 19 partenaires : chambres consulaires, Pôle Emploi, PETR et associations territoriales, ADIL…
3. Taux de chômage en Lozère : 4 %, 202 offres d’emplois salariés, 90 offres de reprise d’activité, 63 offres d’immobilier professionnel et 49 offres de foncier professionnel vous attendent.
Un accompagnement personnalisé, gratuit pour une installation dans un département classé deuxième en termes de qualité de vie d’après une étude monaviscitoyen et journal des départements.
Pour nous contacter : vivreenlozere@lozere.fr – 04 66 49 66 41
La Lozère, une terre d’engagement avec 100% de volontaires !
Le seul SDIS de France qui arme uniquement avec des sapeurs-pompiers volontaires au nombre de 750.
Département où est née la formation des interventions en milieu périlleux – Centre national de formation secours en milieu périlleux et montagne (GRIMP – bientôt 40 ans) à Florac.
En Lozère, c’est aussi :
– Une Section spécialisée JSP au sein du collège du Bleymard,
– Spécialistes du brûlage dirigé (feux tactiques).
La Lozère, une terre d’entrepreneurs
Epargnée par la révolution industrielle, la lozère demeure un département avec une activité économique variée: 10 000 entreprises la lozère se place là où on ne l’attend pas :
c’est tout à la fois le pays de l’eau de Quezac, la zone de production du lait de Roquefort et du pélardon, laiterie de lactalis, l’entreprise de production d’acier d’arcelor mittal à la pointe pour les véhicules électriques, d’aéronautique militaire avec la sefiam mais aussi engelvin bois/TP réseaux, la COLAS/sevigne/salles, la cogra, la coutellerie d’art de mercorne, l’épicerie fine de vente de bien manger.com, le recyclage des déchets d’environnement 48 et massif central, les huiles essentielles avec essenciaga, boucharenc pour prothèses orthopédiques, la manufacture de jeans tuffery, robbez masson pour les bijoux ….sans oublier un secteur du tourisme, de l’artisanat et du médico social très important.
La Lozère, territoire de saveurs et de filières d’excellence
Avis aux gourmands : vous allez vous régaler en Lozère !
Avec plus de 300 000 vaches, brebis et chèvres au compteur, les produits issus de l’élevage sont nombreux et goûteux. Une quarantaine de fromages est ainsi produite en Lozère, dont 5 en AOP, tel que le célèbre « Pélardon » dans les Cévennes.
Le bœuf fermier Aubrac et la génisse « fleur d’Aubrac » sont aussi bien connus des gourmets, tout comme l’agneau de Lozère – ELOVEL.
Et parmi les nombreux autres produits que vous pourrez glisser dans votre panier, on peut notamment citer les miels et châtaignes, la farine de meule, l’oignon doux des Cévennes, les truffes ou encore le vin des Gorges du Tarn. Tout un programme !
La Lozère, c’est aussi pouvoir goûter à des spécialités culinaires hautes en couleur.
La plus célèbre d’entre elles est sans nul doute l’aligot, une purée de pommes de terre à laquelle on vient ajouter de la tome fraîche d’Aubrac et une pointe d’ail. Un pur délice pour petits et grands !
Sans oublier les manouls (tripes et panses de mouton), le fricandeau (pâté de campagne à base de porc) ou la saucisse d’herbe qui sont défendus par des confréries très actives à Langogne, La Canourgue et Meyrueis.
La part du bio en Lozère significative : +20 %. – 44 614 ha en BIO.
Maison de la Lozère
1Bis Rue Hautefeuille, 75006 Paris
Le Département porteur d’une politique alimentaire
Fort de ces productions agricoles, de ces spécialités alimentaires, de son implication depuis plusieurs années dans le dispositif Agrilocal pour plus de produits locaux dans les collèges, le Département s’est engagé dans un Projet Alimentaire de Territoire (PAT).
Deux grands axes structurent cette nouvelle politique départementale :
– développer concrètement l’accès aux produits locaux,
– converger ensemble vers un modèle alimentaire plus durable.
La Lozère, Terre d’activités de pleine nature
Des itinéraires mythiques, tels que le Chemin de Compostelle, Stevenson, Saint-Guilhem, Régordane, Urbain V… aux boucles de quelques kilomètres, la Lozère est un pays de randonnée.
C’est bien simple : chaque village a ses sentiers, qui conduisent au cœur des plus beaux sites naturels.
Rendez-vous sur le site internet rando.lozere.fr pour choisir votre itinéraire !
Nombre de km balisé : 8000 km d’itinéraires valorisés.
L’hiver est là ? Place aux joies des raquettes et du ski de fond dans nos 6 stations, voire du ski alpin dans les stations / Pôles de pleine nature du Bleymard Mont-Lozère et de Nasbinals Fer à Cheval.
L’hiver est là ? Place aux joies des raquettes et du ski de fond dans nos 6 stations, voire du ski alpin dans les stations / Pôles de pleine nature du Bleymard Mont-Lozère et de Nasbinals Fer à Cheval.
Autres activités phares de Lozère : le vélo et le trail.
Amateurs de vélo de route, pas moins de 15 cols sont balisés, dont la célèbre Montée Jalabert. Adeptes de VTT, musculaire ou électrique, cap sur la GTMC (Grande Traversée du Massif Central), ou sur l’un de nos 4 sites VTT-FFC, pour faire chauffer les mollets.
Et si vous préférez le trail, vous trouverez votre bonheur sur nos différents espaces « Lozère Trail Nature » ou parmi les dizaines de courses qui ponctuent l’année, sans oublier le Marvejols-Mende notre semi-marathon au relief escarpé sur la route entre les deux villes les plus peuplées du Département !
Pêle-mêle, la Lozère se prête aussi au canoë-kayak (50 km praticables dans les Gorges du Tarn), à l’escalade (plus de 1000 voies équipées), à la via ferrata (6 sites en accès libre), au canyoning, à la pêche, au paddle, à la voile, à la spéléo, à l’équitation, ainsi qu’aux sports indoor ou plus classiques, tels que le foot, le volley, le tennis, le judo, la natation… qui disposent tous d’infrastructures adaptées, et de clubs et/ou associations dynamiques.
Et pour celles et ceux qui préféreraient les parcs animaliers : les loups du Gévaudan, les bisons d’europe, les chevaux de Prevalski, les vautours… vous en mettront plein la vue !