Le projet de loi « bien-vieillir en France » semble encalminé
Il devait passer à l’Assemblée nationale les 20 et 21 juillet 2023, mais a été retiré au profit du projet de loi de reconstruction des bâtiments dégradés ou détruits pendant les émeutes urbaines.
Comme on le sait ce projet de loi, bien loin de la loi sur le grand âge attendue depuis des années, prévoit un guichet unique de l’autonomie et la création d’une carte professionnelle pour les aides à domicile.
Le Canard enchaîné avait annoncé, tout comme Jérôme Guedj le report de ce projet de loi. Celui-ci devrait être examiné (au mieux) en octobre.
Nouvelle déconvenue pour le ministre que David Lappartient, président du département du Morbihan avait déjà sermonné. (Voir par ailleurs)
La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a condamné jeudi la France pour les viols et abus sexuels subis par une enfant placée en famille d’accueil par les services de l’Aide sociale à l’enfance (ASE).
La jeune fille, placée par l’ASE du Tarn-et-Garonne dans une famille de membres des Témoins de Jéhovah, avait subi des viols et abus sexuels pendant 13 ans par le père de la famille d’accueil. La Cour a noté que « seulement six visites ont été effectuées » auprès de la famille sur l’ensemble de la période, et qu’aucun document n’atteste d’un suivi auprès des établissements scolaires fréquentés par l’enfant. De plus l’ASE n’a pas fait respecter la « clause de neutralité religieuse » la famille faisant participer l’enfant à ses activités religieuses, alors même que la famille d’origine de l’enfant était de confession musulmane. Informée de cette situation, l’ASE n’avait alors pris aucune mesure.
Rapport de la députée Christine Pirès Beaune « Garantir la prise en charge des personnes âgées en établissement, encadrer leur reste à charge ».
Plusieurs recommandations : fusion des sections soins et dépendance, pilotage des établissements confié aux seules agences régionales de santé – avec des départements recentrés sur le domicile –, création d’une « prestation unique, universelle et prenant en compte les facultés contributives de chacun ».
La première ministre a, à cette occasion, annoncé un soutien exceptionnel de 100 millions d’euros pour les Ehpad, mis à disposition des agences régionales de santé (ARS) avec une demande de cofinancement de la part des départements. Une commission par département devrait se réunir pour examiner la situation de chaque établissement.
Loi Taquet
De nombreux textes d’application de la loi du 7 février 2022 relative à la protection des enfants sont toujours en attente. Alors que l’aide sociale à l’enfance est sous tension, un rapport parlementaire déplore « une application règlementaire laborieuse » et liste plusieurs « mesures ambitieuses » de la loi non suivies d’effets.
Le rapport d’information du Sénat sur l’application des lois relatives à la protection de l’enfance publiée le 5 Juillet 2023 montre le décalage entre l’ambition des 3 lois (2007-2016-2022) et leur mise en œuvre qui s’accentue globalement . Le Sénat, constant en la matière, recommande de ne pas engager de nouvelle loi sans s’assurer de l’application des lois en vigueur !
Début août, cependant est sorti un décret dédié à la fin des « sorties sèches » de l’ASE et sur la commission départementale d’accès à l’autonomie de jeunes majeurs. Rappelons que la loi Taquet prévoit qu’aucun jeune « ne sera désormais laissé sans solution à sa majorité ». Ceci concerne donc les jeunes majeurs jusqu’à 21 ans ( y compris mineurs émancipés de moins de 18 ans ).
Le décret précise les modalités de mise en œuvre de ce droit à l’accompagnement pour les jeunes majeurs issus de l’Ase de moins de vingt-et-un an et précise les obligations des départements. Assurer :
« 1° L’accès à des ressources financières nécessaires à un accompagnement vers l’autonomie
« 2° L’accès à un logement ou un hébergement ;
« 3° L’accès à un emploi, une formation ou un dispositif d’insertion professionnelle ;
« 4° L’accès aux soins ;
« 5° L’accès à un accompagnement dans les démarches administratives ;
« 6° Un accompagnement socio-éducatif visant à consolider et à favoriser le développement physique, psychique, affectif, culturel et social.»
Le décret prévoit traite aussi des modalités de coordination des acteurs locaux pour faciliter l’accès des jeunes majeurs accompagnés à l’ensemble des droits mobilisables en fonction de leurs projets et prévoit un bilan à ce sujet présenté annuellement par l’observatoire départemental de la protection de l’enfance et une commission ad hoc.
06. Alpes-Maritimes
Mon Voisin 06 a du cœur
Il s’agit d’un dispositif gratuit et innovant de mise en relation de seniors et d’aidants avec des bénévoles, voulu et porté par le département. Son objectif est de permettre à des bénévoles volontaires d’apporter soutien, aide et réconfort aux seniors isolés et à leurs aidants épuisés afin que chacun retrouve un peu de sérénité, de repos et de bien-être. Le type de missions possibles : Des rendez-vous extérieurs ( médecin, vétérinaire, pharmacie… )et de l’aide de courses. Des visites de convivialité Lecture du journal ou du dernier livre à la mode, jeux de société ou aux cartes…
10. Aube
Lutte contre les addictions
À la suite d’un appel à candidature lancé en 2022 par le Fonds de lutte contre les addictions liées aux substances psychoactives de la Caisse Nationale de l’Assurance Maladie (CNAM), le Département de l’Aube a été retenu pour « l’accompagnement du public accueilli en Protection maternelle et infantile (PMI), des mineurs pris en charge et des familles accompagnées dans le cadre de l’Aide Sociale à l’Enfance ».
Le projet « FILIA » a pour objectifs le repérage et la prise en charge des consommations à risque chez les personnes cibles.
Un plan d’action sur 2 ans est mis en place pour prévenir les addictions aux substances psychoactives et proposer de meilleurs soins aux jeunes confiés au Président du Département au titre de l’ASE, et hébergés en famille d’accueil ou en établissement. Il vise aussi à sensibiliser :
– les familles d’accueil,
– les professionnels socio-éducatifs de l’ASE et des établissements de protection de l’enfance (Maisons d’enfants à caractère social ou MECS),
– les infirmières des établissements,
– les psychologues,
– les parents.
Pour l’implantation des actions du projet, le Département de l’Aube collabore avec les organismes Addictions France Aube et Oppelia – ALT 10 associés dans le cadre de la réponse à l’appel à projet.
La compagnie de théâtre-forum Aziadé intervient dans la conception d’un spectacle autour des addictions.
16. Charente
Musique et jonglage en Ehpad
Trois compagnies tournent dans les Ehpad charentais jusqu’en octobre. L’idée est de faire sortir du quotidien les résidents, leur famille et le personnel. 27 dates sont programmées et 30 Ehpad partenaires. Tous les spectacles sont gratuits financés par le Département.
17. Charente-Maritime
Pôle ressources handicap
Le Pôle Ressources Handicap est un dispositif partenarial entre le Département (Protection Maternelle et Infantile), la Caisse d’Allocations Familiales, la Mutualité Sociale Agricole, l’Éducation nationale (services école inclusive et Jeunesse et sports), l’Agence Régionale de Santé et la MDPH. Pour faciliter l’accès à ce nouveau service, sa lisibilité par les familles et les professionnels, ainsi que le repérage et l’orientation des personnes, la MDPH a été choisie pour assurer le portage du projet. Il intervient en complémentarité de la puéricultrice de PMI-référente handicap du Département qui exerce déjà des missions similaires pour les 0-6 ans.
Ce dispositif à vocation inclusive assure deux missions principales :
● Informer et orienter les familles pour rechercher et organiser une solution d’accueil pour leur enfant, jusqu’à sa mise en place effective. Une approche pratique, au cas par cas, est réservée aux familles.
● Sensibiliser, former et accompagner les gestionnaires des structures et les professionnels.
22. Côte d’Armor
Cri d’alarme au sujet de la protection de l’enfance
La vice-présidente du conseil départe-mental, Cinderella Bernard, tire la sonnette d’alarme, s’adressant au plus haut de l’Etat parlant de risque « d’ex-plosion », de services en tension ; et d’accueils « en sureffectifs ».
Elle précise : « On a 4 400 enfants confiés à l’aide sociale à l’enfance dans les Côtes-d’Armor. On voudrait que l’État entende la difficulté et s’engage financièrement […° On fait face aujourd’hui à toutes les conséquences du confinement, avec des enfants qui présentent un risque suicidaire avéré, qui se scarifient […] On est l’un des départements bretons les moins dotés pour la pédopsychiatrie. Pour les centres médico-psychologiques, on a parfois un an d’attente pour une prise en charge. »
31. Haute-Garonne
Fonctionnement du Conseil départemental des enfants et des jeunes accueillis à l’aide sociale à l’enfance (CDEJA)
Comme dans d’autres départements, ce Conseil départemental des enfants et des jeunes de 6 à 21 ans accueillis à l’aide sociale à l’enfance (CDEJA) se met en place pour faire participer ces jeunes à l’évolution des politiques départementales de la protection de l’enfance qui les concernent. A noter quelques particularités : Les professionnels facilitant la co-construction des propositions par les enfants et les jeunes bénéficient d’une formation de qualité et le Département s’engage à ce qu’une réponse soit systématiquement apportée à chaque proposition.
En avril 2023, Le Conseil départemental a lancé un appel au volontariat à tous ses agents et à tous ses partenaires pour relever le défi de la facilitation dans les instances participatives du CDEJA.
37. Indre-et-Loire
Maison départementale des personnes handicapées 37 : un nouveau service en ligne pour adresser ses demandes
Afin de faciliter les démarches des Tourangeaux, la MDPH 37 lance un nouveau service en ligne qui permet de déposer un dossier pour ses demandes d’aides liées au handicap telles que l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH), l’allocation pour adultes handicapés (AAH), la Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH), la Carte mobilité inclusion (CMI), La Prestation de compensation du handicap (PCH)…
45. Loiret
Evolution de la rémunération et des conditions d’exercice des familles d’accueil
Au 31 décembre 2022, 292 familles d’accueil accueillent à leur domicile 546 enfants dans le Loiret.Pour l’accueil de 2 ou 3 enfants, la rémunération sera respectivement de 17 % et 13% supérieure au minimum légal. Soit une rémunération brute de 2995 € et de 3800 €.
Le Département met en place un repos mensuel d’une durée de 48h à 72h consécutives. Il pourra être pris en week-end ou en semaine pour davantage de souplesse, sur les jours d’absence avec nuitées des enfants ou grâce à un relais.
L’exercice d’une autre activité professionnelle en parallèle de celle du métier d’assistant familial sera désormais possible pour l’accueil d’enfants âgés de 3 à 18 ans, inscrits dans un parcours de scolarité ou de formation professionnelle.
Les indemnités d’entretien sont revalorisées : pour un enfant de plus de 12 ans, elle passe de 15,5 € par jour (3,8 fois le minimum garanti) à 19 € (4,7 fois le minimum garanti). L’indemnité de sujétion exceptionnelle pour l’accompagnement spécifique d’enfants en situation de handicap est également revalorisée (57 familles sont concernées). Le Département conserve par ailleurs la prime d’ancienneté mensuelle (à partir de 3 années d’exercice) échelonnée de 70 € à 322 €.
Le Département accepte qu’un assistant familial puisse refuser un accueil. La rémunération est suspendue si une deuxième proposition d’accueil conforme au projet de l’assistant familial est refusée ou restée sans réponse.
45. Loiret
Réforme du RSA
Adoption de la convention avec l’Etat pour l’expérimentation de la réforme de l’accompagnement des bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active dans l’agglomération Montargoise.
L’expérimentation concerne environ 2 700 bénéficiaires. Il s’agit de la seule expérimentation en région Centre-Val de Loire. La convention concerne plusieurs aspects :
1. Une mutualisation des outils de pré-orientation et de diagnostic dès la demande de RSA : ils permettent de proposer dans la semaine qui suit un rendez-vous à programmer dans le mois (contre plus de 3 mois auparavant).
2. Un accompagnement resserré et rythmé par des entretiens réguliers : les référents de parcours doivent avoir des portefeuilles plus resserrés, qui doivent tendre vers 50 personnes suivies en moyenne.
3. Des heures d’activités d’insertion afin d’accélérer le retour à l’emploi : sauf motif légitime (liste à construire entre l’État et les territoires expérimentateurs), les bénéficiaires du RSA se verront prescrire des heures d’activité d’insertion (ateliers CV, préparation aux entretiens, recherche de logement, recherche de mode de garde, formations…), progressivement jusqu’à 15 à 20 heures hebdomadaires pour accélérer leur retour vers l’emploi.
4. Une mobilisation des entreprises cadrée et efficace : le principe est de coordonner les actions du Département et de Pôle Emploi pour solliciter les entreprises de façon efficace à chaque étape du parcours (immersions, tutorat, opérations de recrutement innovantes…).
49. Maine-et-Loire
Convention de recours à la médiation obligatoire pour RSA
Florence Dabin a signé avec la première présidente du Tribunal Administratif de Nantes une convention de recours à la médiation obligatoire pour les litiges concernant les bénéficiaires du RSA. Le Département de Maine-et-Loire est le premier département de France à signer une convention de ce type qui s’inscrit dans la continuité de l’expérimentation du recours obligatoire préalable qui a donné d’excellents résultants favorisant une relation apaisée avec les citoyens. Le médiateur du département, Marc Laffineur, joue un rôle clé dans cette réussite en entretenant un dialogue, étudiant chaque situation.
53. Mayenne
Contre la précarité énergétique avec le label Territoire Zéro Exclusion Énergétique
Le Conseil départemental de la Mayenne a été retenu pour faire partie des territoires Zéro Exclusion Énergétique de France, parmi seulement 11 territoires. À la croisée des enjeux sociaux et environnementaux, la précarité énergétique concerne environ 12 millions de personnes en France, soit 4.8 millions de logements considérés comme des passoires énergétiques (DPE F et G) qui peuvent entraîner les ménages les plus fragiles vers la précarité énergétique. Il y en a 17 000 en Mayenne.
Ce programme innovant, porté par le collectif STOP Exclusion Énergétique, vise à densifier la lutte contre la précarité énergétique selon une approche méthodologique globale et territoriale. Il permet d’abord de mobiliser les acteurs et décideurs du territoire, et donc les savoirs et énergies de différents secteurs (urbanisme, habitat, bâtiment, humanitaire…). Il s’agit par la suite de les faire travailler ensemble et de trouver des solutions adaptées au contexte local.
C’est également un dispositif qui vise à renforcer les actions de sensibilisation et de formation.
53. Mayenne
Réunions d’informations pour recruter des assistants familiaux
Véritables piliers de l’aide sociale à l’enfance, l’accueil à domicile par des assistants familiaux est à l’heure actuelle la solution la plus présente en Mayenne. Afin de poursuivre cet accompagnement de qualité et offrir aux jeunes une situation stable, le Département de la Mayenne recrute et forme des assistants familiaux. Dans ce cadre, le Département organise à la rentrée des réunions d’informations sur le métier, sur l’ensemble du territoire pour aller au plus près de chaque Mayennais.
54. Meurthe-et-Moselle
Le Département lauréat « territoire zéro non recours »
Le Département, la Métropole du Grand Nancy et ATD Quart Monde travaillent depuis plusieurs mois sur un projet expérimental visant à favoriser l’accès aux droits sociaux. Fruit d’un portage unique associant de nombreux acteurs, il a été sélectionné parmi les 67 candidatures reçues en réponse à l’appel à projets national « Territoires zéro non-recours » du Ministère des solidarités, de l’autonomie et des personnes handicapées.
L’expérimentation sera déployée pour trois ans et débutera dès cette année dans quatre communes du Grand Nancy.
57. Moselle
Dispositif sport et insertion
Par la pratique d’une activité physique adaptée à la situation et au projet de vie de chacun, ce nouveau dispositif vise à renforcer la socialisation et la confiance en soi des personnes bénéficiaires du RSA afin de débuter ou poursuivre leur parcours d’insertion professionnelle, de lutter contre la sédentarité (véritable enjeu de santé publique), de favoriser le bien-être physique et moral et enfin, d’inciter à la pratique sportive autonome ou encadrée du public visé dans les clubs sportifs.
« Sport et Insertion » repose sur un cycle de 10 séances de 2 heures, comprenant au minimum 1 heure de pratique physique et sportive par semaine. Un cycle regroupe entre 10 et 15 personnes, afin de proposer un accompagnement au plus près des profils et des besoins.
Quatre étapes jalonnent le parcours des personnes suivies : identification, engagement dans le projet, conception sur mesure de cycles d’activités physiques adaptées (Département et Moselle Mouv), remise de diplôme en fin de cycle et d’un coupon sport pour inscription en club sportif. À l’issue de ce dispositif, un point est réalisé avec les personnes suivies sur les bénéfices de l’action dans le parcours d’insertion et les possibilités de continuation de l’activité physique et sportive près de leur domicile. Le projet d’insertion est poursuivi en lien avec le Département et Pôle Emploi.
63. Puy-de-Dôme
Convention de partenariat
L’Institut de Travail Social de la Région Auvergne (ITSRA), et l’Institut de Formation et d’Application des Thérapies de la Communication (IFATC) ont signé une convention de partenariat, à l’Hôtel du Département.
Les 2 organismes s’associent dans une démarche partenariale originale pour réaliser des diagnostics territoriaux permettant :
L’identification et la cartographie des besoins en formation des établissements sociaux et médico-sociaux dans les territoires auvergnats :
L’identification et la sensibilisation des divers publics aux métiers et aux formations du secteur
L’accompagnement au changement dans les établissements du secteur.
76. Seine-Maritime
Lancement d’un observatoire des violences faites aux femmes
Cet observatoire intègre le réseau national des observatoires territoriaux animé par la Mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains.
Au-delà du cadre familial et la prise en compte nécessaire des enfants dans les situations de violence intrafamiliale via la protection de l’enfance, cet observatoire permet d’élargir la problématique aux violences faites aux femmes, en incluant d’autres compétences départementales.
Un des objectifs sera en effet de repérer les « zones blanches » de la lutte contre les violences faites aux femmes et travailler à leur résorption.
De nombreux projets sont déjà fléchés :
mettre en commun les outils existants de repérage des violences conjugales créés par les différents acteurs,
former les professionnels et les soutenir dans leur pratique,mettre en place la Mesure d’Accompagnement Protégée (MAP) sur le département,
instaurer le questionnement systématique sur les violences par les professionnels du Département,
mettre en place un protocole féminicide, déjà existant sur le territoire du Havre,
structurer un réseau des Maisons des Femmes départementales.
80. Somme
Achat et installation de bancs rouges dans les communes pour lutter contre les violences faites aux femmes
Le Département participe au financement de l’installation de bancs rouges voués à sensibiliser les passants dans les communes de la Somme qui le souhaitent pour :
Éveiller la vigilance du grand public
Communiquer facilement les numéros d’urgence
La particularité de ce banc, facilement repérable dans l’espace public, est d’apporter une aide aux victimes de violences en disposant d’une plaque avec les numéros d’urgence à connaître : le 3919, ligne nationale accessible 7j/7 et 24h/24 et le 17, service d’urgence de la police ou de la gendarmerie.
200 000 euros sont consacrés en 2023 à cette action.
81. Tarn
Première pierre de la Maison Départementale de l’Enfance
Les travaux d’envergure pour la modernisation de la Maison départementale de l’Enfance, s’élèvent à 7,5 M€ dont 5,3 M€ financés par le Conseil départemental du Tarn.
Ces travaux comprennent l’extension et la restructuration du Foyer départemental de l’Enfance, situé à Albi, et rebaptisé Maison départementale de l’Enfance. Objectifs : moderniser les locaux pour permettre aux jeunes confiés au Département de bien grandir, offrir de bonnes conditions de travail aux professionnels encadrants et améliorer la performance énergétique des bâtiments.
À terme, le futur établissement accueillera 34 enfants confiés à l’Aide Sociale à l’Enfance.
La Maison départementale de l’Enfance accueille, protège et oriente de manière temporaire les mineurs âgés de 3 à 18 ans nécessitant une protection.
Au 1er janvier 2023, 2057 enfants bénéficient d’une mesure d’aide sociale à l’enfance, dont 1338 sont confiés au Conseil départemental au titre de protection de l’enfance. Pour cette raison, les efforts du Département en termes d’accompagnement s’adaptent à leurs besoins. En 2023, le budget départemental alloué à l’Enfance/Famille atteint 65 M€, soit une hausse de 13 % par rapport à 2022.
La Réunion Expérimentation RSA
Le conseil départemental inscrit dans la seule expérimentation RSA en outre-mer, craint que l’inscription automatique à Pôle emploi n’aboutisse à de nombreuses sanctions et demande donc unanimement que les sanctions ne devaient pas s’appliquer dans l’île, et la prise en compte des spécificités réunionnaises, notamment dans la future loi sur le plein-emploi.
L’expérimentation concerne 2 000 personnes alors que l’allocation concerne 230.000 personnes, soit 27 % de la population réunionnaise.