L’homme, chaleureux, cordial, se coule facilement dans les habits de ses prédécesseurs. Mais, attention, il affiche rapidement sa personnalité et sa différence.
Son bureau, il l’a transformé, façonné pour l’adapter à ses goûts et à ses engagements. Ceux d’un homme branché, avec la grande télévision murale, l’Apple Watch ou une tablette dernière génération. Mobilier Empire et, derrière le bureau, un portrait de Simone Veil qui le suit partout car elle représente sa référence politique. Une femme politique dont il partage les idées, engagée sur l’Europe et auprès des personnes handicapées. Dans une niche, il nous montre d’autres objets, comme un vrai casque de samouraï qui vient de Kyoto et lui a été offert par l’équipe de France de judo pour ses 40 ans. En deux objets se dévoile un homme impliqué dans le sport et le handicap.
Au cours de sa formation au professorat de judo, il rencontre un jeune handicapé visuel, Virgil, âgé de six ans. Et il découvre les capacités de ce garçon sur le tatami, l’expression de son corps, son apparente et impressionnante facilité.
Ce sera son engagement, avec le désir, après ses études, d’aider dans le cadre de la Fédération d’handi judo un judoka qui venait de participer aux Jeux de Séoul et n’arrivait pas à passer son deuxième dan du fait de son handicap. Il invente un système qui permet d’atteindre les objectifs.
Alors presque naturellement, il se retrouve entraîneur national en 1993 et jusqu’en 2000. Tout cela paraît logique, à l’image de sa vie. Comme il le dit: « je me suis toujours trouvé au bon moment au bon endroit. » Mais, on comprend qu’il ne s’agit pas de pur hasard, mais d’un travail et d’une construction patiemment réalisés.
Il devient alors directeur technique de la Fédération handisport pour le judo, pour les Jeux de Sydney Cinq jeux, cinq cérémonies d’ouverture avec à chaque fois des frissons du bout des orteils jusqu’en haut du crâne. Une expérience incroyable, fantastique. Il reste jusqu’au Jeux de Londres, où pour la première fois, sa femme et ses trois enfants peuvent l’accompagner.
Il l’avait décidé : les Jeux de Londres serait les derniers pour ne pas faire les Jeux de trop. En dépit des sollicitations, il tient bon. Car, Marc Fleuret est fidèle à ses engagements quoi qu’il en coûte.
Il garde de cette période de nombreux souvenirs mais aussi des valeurs profondément ancrées : son refus de l’injustice et du mensonge. Il prévient ses collaborateurs. Il préfère une bonne vérité qui fait un peu mal mais qui permet de progresse.
Le voici, donc de retour dans son Châteauroux natal. Il rencontre Gil Averous, le Directeur de cabinet du maire Jean-François Mayet. Des relations amicales se développent et tout naturellement il se retrouve sur la liste de Gil Averous. Campagne très dure contre, notamment, des anciens adjoints de Jean-François Mayet qui s’opposaient à la candidature du directeur de cabinet.
Ils finissent en tête au premier tour mais les rancœurs persistent et pour battre Gil Averous; les concurrents de droite décident de s’allier avec la liste socialiste. En dépit de cela et de la présence de 4 listes, ils l’emportent à 47 %.
Après la victoire, il se retrouve naturellement adjoint aux sports et assume la responsabilité de directeur de cabinet du maire de Déols, Michel Blondeau. Il s’implique aussi au sein du mouvement Nouveau Centre et, en dépit des complications, des divisions, demeure fidèle à Hervé Morin.
Au cours de sa formation au professorat de judo, il rencontre un jeune handicapé visuel, Virgil, âgé de six ans. Et il découvre les capacités de ce garçon sur le tatami, l’expression de son corps, son apparente et impressionnante facilité.
Ce sera son engagement, avec le désir, après ses études, d’aider dans le cadre de la Fédération d’handi judo un judoka qui venait de participer aux Jeux de Séoul et n’arrivait pas à passer son deuxième dan du fait de son handicap. Il invente un système qui permet d’atteindre les objectifs.
Alors presque naturellement, il se retrouve entraîneur national en 1993 et jusqu’en 2000. Tout cela paraît logique, à l’image de sa vie. Comme il le dit: « je me suis toujours trouvé au bon moment au bon endroit. » Mais, on comprend qu’il ne s’agit pas de pur hasard, mais d’un travail et d’une construction patiemment réalisés.