41. Loir-et-Cher
Le 41 en bonne santé
Dans le cadre du plan « Le 41 en bonne santé » 2022-2028 qui a pour objectif de contribuer à l’amélioration de la démographie médicale du territoire, le conseil départemental a accueilli à l’hôtel du département une séance de formation de maître de stage des universités (MSU). Organisée par le conseil départemental, cette session visait à attribuer à une dizaine de médecins généralistes du département cet agrément préalable à tout accueil d’un interne en médecine générale dans un cabinet. Durant deux jours, une dizaine de médecins généralistes de Loir-et-Cher ont été encadrés par deux formateurs du Collège National des Généralistes Enseignants (CNGE), principale société scientifique de médecine générale de France. Organisée et financée par le conseil départemental, cette formation a permis de leur attribuer l’agrément de maître de stage des universités (MSU). Celui-ci permet à un praticien, médecin de ville, d’accueillir dans le cadre de stages des étudiants en médecine qui sont entre la 5ème année (externat) et la fin de la 9ème année (internat) afin de leur permettre de découvrir la médecine générale de premier recours. L’intérêt pour le médecin est de partager ses connaissances, transmettre ses compétences et son savoir-faire, mais également d’échanger avec la nouvelle génération.
58. Nièvre
Accès aux soins
Le Président du Département a interpellé le nouveau directeur de l’ARS : « Que ce soit dans les centres hospitaliers de Decize, de Château-Chinon ou de Lormes, la désertification médicale qui sévit un peu partout en France frappe avec une intensité plus brutale, amplifiée par l’enclavement et l’isolement de ces établissements. Malgré le dévouement surhumain des personnels, malgré l’énergie déployée par les élus locaux, ces hôpitaux ruraux souffrent d’une dégradation accélérée de l’offre de soins à la population, alors même qu’ils doivent pallier la désagrégation du tissu de médecins généralistes. Ces phares de la santé sont en péril »
Le directeur de l’ARS s’est montré à l’écoute des attentes, sensible à la détresse exprimée tout au long de ce parcours, mais aussi aux initiatives qui ont vu le jour, comme le Centre départemental de santé, pour remédier à cette situation. Il a annoncé des moyens financiers spécifiques pour ces établissements et une aide renforcée pour le recrutement.
78. Yvelines
Inauguration de la maison médicale de Beynes
Avec une baisse de plus de 20% du nombre de médecins généralistes en dix ans (2010-2020), les Yvelines sont désormais un territoire classé « désert médical » par l’ARS Île-de-France. Face à ce constat, le Département met en œuvre une politique pour soutenir l’offre de santé et répondre aux aspirations des professionnels du secteur. Ainsi la création inédite, sur le territoire, de 22 maisons médicales d’ici 2025 pour un budget de 32 M€. La maison médicale de Beynes, s’inscrit dans ce projet, avec l’intégration d’un pôle kinésithérapie et d’un pôle dentaire ayant nécessité l’installation d’équipements spécifiques et la mobilisation d’une surface conséquente. Labellisé « Maison de santé pluriprofessionnelle » par l’Agence Régionale de Santé, l’établissement assure une continuité de soins entres les médecins généralistes. Coût total de l’opération : 3,1 M€ TTC dont 1,1 M€ de subvention départementale.
Le Département des Yvelines agit pour :
– la création de maisons médicales
– la libération du temps disponible pour les activités médicales avec l’aide au financement d’un poste d’assistant-secrétaire médical
– la formation et l’installation de jeunes professionnels
– l’accès aux soins dans les territoires les plus carencés via le déploiement d’un service de télémédecine et d’un bus Santé.
84. Vaucluse
Centre départemental de santé de Cadenet
Un premier médecin salarié par le Département y est installé. Après le recrutement de médecins et l’ouverture du premier centre à Avignon, l’installation progressive sur les territoires identifiés avec l’Agence Régionale de Santé comme « prioritaires » se poursuit.
Le plan de santé fait du « cousu main » et s’adapte aux réalités des communes. Pour cela, le Département s’est appuyé sur un diagnostic incontestable, celui de l’Agence Régionale de Santé, qui a identifié les besoins et les territoires prioritaires. Le Département est aussi allé étudier ce qui se faisait ailleurs et a consulté tous les acteurs locaux du secteur (ARS, Région SUD PACA, CPAM, Ordre des médecins, associations d’élus).
C’est sur cette base que le Département a défini trois grandes actions à mettre en place : le recrutement de huit médecins généralistes au travers des centres de santé du réseau départemental de santé qui seront installés dans certains Espaces Départementaux des Solidarités (EDeS), d’autres locaux du Département, ou des locaux mis à disposition par les communes, la création d’un bus itinérant avec un médecin mobile pour aller à la rencontre des Vauclusiens les plus éloignés des structures de santé et le développement de la télémédecine en partenariat avec la région SUD PACA.
89. Yonne
Pacte Santé
Le « Pacte Santé » conçu par le Département en décembre 2021 inclut la possibilité d’aider matériellement des étudiants en médecine sur la totalité de leur cursus universitaire, en contrepartie de 10 ans d’exercice dans l’Yonne.
Le premier contrat est signé ! Une étudiante icaunaise se lance dans ce partenariat gagnant-gagnant avec le Département. Un autre devrait intervenir prochainement.
A noter, que pour cette première (probablement nationale), c’est une infirmière qui a choisi d’embrasser la carrière médicale.