Le déploiement de la 5G se fait progressivement et va durer jusqu’en 2030
Lemon.fr a dévoilé un classement des villes les mieux couvertes par la 5G, qui est mis à jour chaque trimestre, car la situation évolue très rapidement.
Quelles sont les villes les mieux couvertes en 5G ?
Le top 3 : Clermont-Ferrand (ratio de 1,32 ant enne pour 1 000 habitants), Aix-en-Provence (1,31) et Nice (1,26). Le flop 3 : Rouen (0,42), Amiens (0,50) et Dunkerque (0,53) Étonnamment, les 3 plus grandes villes de France sont plutôt mal loties : Paris se classe seulement à la 27e place, Marseille à la 22e place et Lyon à la 30e. En bref, elles peuvent mieux faire ! Certaines villes ont fait de réels efforts en un an pour améliorer leur couverture 5G. En observant le nombre d’antennes commercialisées, on s’aperçoit qu’entre le 31 décembre 2021 et le 31 décembre 2022, Besançon passe de la 38e à la 16e place, Reims de la 45e à la 23e, et Strasbourg de la 28e à la 18e. Départements de France et la proposition de loi sur la qualité et la résilience des réseaux fibre Pour les départements, dont les réseaux d’initiative publique ont construit 12 millions de prises optiques, ce texte « permettra de contraindre les opérateurs et leurs sous-traitants à garantir la qualité des raccordements réalisés jusqu’à l’abonné, tout en évitant les dégradations quotidiennement constatées sur les équipements de réseaux optiques ». « Si elle est adoptée, cette proposition de loi permettra à l’abonné de bénéficier, à son domicile, d’une installation conforme tout en limitant drastiquement le risque de pannes et de coupures. A défaut, il sera en droit de suspendre le paiement de son abonnement auprès de son fournisseur d’accès Internet et même de le résilier ». Itinéraires numériques, le temps du débat Le Conseil national du numérique publie la restitution de sa démarche exploratoire de débats à travers la France et propose la création d’un service public pour une éducation populaire au numérique. Semaine après semaine, les échanges conduits avec des publics variés (élus, médiateurs et conseillers numériques, enseignants et chercheurs, étudiants, collégiens, lycéens, agents de collectivités, formateurs, entrepreneurs, citoyens…) ont convergé vers un point crucial : nous entretenons avec le numérique un rapport intime et sensible, voire émotionnel. Pour l’appréhender collectivement, cela nécessite de ne pas aborder uniquement ces questions d’un point de vue technique ou économique mais de structurer une écoute attentive et la multiplication d’espaces d’échange et de discussion. Françoise Mercadal-Delasalles, co-présidente du Conseil national du numérique : “Depuis le début de notre mandature, en février 2021, nous étudions les impacts du numérique sur notre quotidien et appelons à un débat permanent sur le sujet. Itinéraires numériques nous a permis de confirmer le besoin et l’appétence partout en France pour cette écoute et cette démarche d’ouverture. Pour être en mesure de naviguer ensemble dans ce bain numérique, nous avons besoin d’espaces de discussions toujours plus nombreux et de soutenir ceux qui font, qui animent une dynamique collective.” Gilles Babinet, co-président du Conseil national du numérique : “De nombreux acteurs partout en France montrent au quotidien qu’une approche de notre relation au numérique qui ne fasse pas des utilisateurs uniquement des marchandises est possible. La question est certes celle de l’accès et de l’usage mais plus globalement de la compréhension du milieu dans lequel nous sommes totalement immergés. Il est temps de promouvoir et de soutenir cette dynamique pour que le numérique du quotidien ne génère pas un sentiment d’angoisse, de colère ou d’exclusion mais d’enrichissement et de plaisir. La diffusion d’une culture numérique partagée, construite avec les citoyens, serait une première pierre dans la prise en main de ces technologies à l’échelle du pays. C’est un apprentissage indispensable pour garantir notre faculté à faire société.” Jean-Baptiste Manenti, responsable des relations avec les élus et les organisations territoriales : “Chacune des étapes d’Itinéraires numériques a été organisée en partenariat avec de nombreux acteurs de terrain, médiateurs, élus, enseignants… Chaque jour, leur mobilisation et leur énergie contribuent à faire vivre des lieux d’accompagnement, d’émancipation, de socialisation, d’écoute et de débat, indispensables à la diffusion de cette culture numérique partagée. Internet s’est construit sur un modèle distribué. La transmission d’une culture numérique à l’échelle du pays se fera de manière décentralisée.” Itinéraires numériques. Le temps du débat !, 160 pages, mai 2023. Disponible sur demande en version papier (debat@cnnumerique.fr) et en version numérique gratuitement et en intégralité sur le site du Conseil national du numérique. Fédération Française des Télécoms Le Conseil d’administration de la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) a élu Nicolas GUÉRIN, Secrétaire Général du groupe Orange et Président du Comité Stratégique de la filière (CSF) « Infrastructures Numériques », en tant que Président de la FFTélécoms, à partir du 3 juillet 2023. Il succède à Liza BELLULO, Secrétaire Générale de Bouygues Telecom, qui devient Vice-Présidente de la FFTélécoms. Arthur DREYFUSS, Président Directeur Général d’Altice France et Président Directeur Général d’Altice Media, demeure Vice-président de la FFTélécoms. Julien TETU, Président de la Poste Mobile, conserve lui aussi son rôle de Trésorier. Laurentino LAVEZZI, Directeur des affaires publiques du groupe Orange, est également réélu Secrétaire. 21. Côte d’Or Devant plus de 130 maires et présidents d’intercommunalités, le Département a annoncé que dès janvier 2024, avec ICO, ils proposeront un nouveau bouquet de services, adaptés aux besoins actuels des communes et nécessaires pour relever le défi de la transition. Une offre amenée à évoluer au gré des besoins : « Nous avons déjà démontré notre capacité à agir avec réactivité et souplesse. Car notre seul objectif est bien de mettre à votre disposition des outils et services simples et adaptés à vos besoins, quitte à proposer des solutions sur mesure » a précisé le président du département, François Sauvadet. Les élus étant demandeurs de services autour de l’accès aux plateformes de marchés publics et de procédures télétransmission, le bouquet de services du Département prévoit notamment : la mise à disposition de moyens humains et matériel (avec des logiciels tels que I-Parapheur, permettant la circulation, la validation et l’authentification des documents administratifs) ; l’accès à une plateforme dématérialisée des marchés ou encore la télétransmission ; des outils de gestion – archivage – sécurisation des données. Par ailleurs, une nouvelle direction est créée. Avec trois objectifs principaux : lutter contre les fragilités numériques, protéger les données, développer l’intelligence artificielle. 41. Loir-et-Cher Le Département lance un appel à projets à destination des structures de formation avec l’objectif d’accueillir la première promotion lors de la rentrée 2024. Cette école sera implantée au sein de la cité du numérique. Ce lieu hybride disposera d’un espace tiers-lieu pour montrer, promouvoir, sensibiliser, former, renseigner, expérimenter ou encore collaborer sur tous les sujets liés au numérique. L’école de codage doit venir compléter l’offre de services au sein de cet équipement structurant pour le territoire. Le Département sera attentif à ce que le coût de cette école ne constitue pas un frein à l’inscription des jeunes. Le département propose à la structure retenue la mise en place d’un partenariat pour 4 promotions consécutives. Il mettra gratuitement à disposition de la structure retenue un espace de 165 m² au sein de la cité du numérique, équipé d’éléments de mobiliers de base et doté des équipements numériques collectifs nécessaires à la formation. 69. Rhône Cette vente au groupe Infra-Corp rapportera 23 millions d’euros au Département. Lancé en 1995 par la collectivité, ce réseau de 11 000 km, enterré au 2/3 a permis d’amener la télévision et internet dans les foyers rhodaniens en prévenant la fracture numérique. Il n’est aujourd’hui plus utile à la collectivité alors que 90 % des adresses sont raccordées à la fibre optique par des opérateurs privés. 86. Vienne Il s’agit d’un ensemble de services numériques proposés aux élèves, parents et membres de la communauté éducative des collèges publics de la Vienne, soit près de 46 000 personnes (environ 10 % de la population de la Vienne). Cet outil développé par Docaposte, filiale du groupe La Poste, vise à faciliter les échanges entre les parents, les enseignants et le Département. Il donne accès à PRONOTE, à l’ensemble des politiques départementales destinées aux jeunes mais aussi aux ressources numériques gratuites, financées par le Département de la Vienne telles que E-Sidoc, portail d’informations et de recherches documentaires, Caféyn collèges, plateforme de consultation de magazines et titres de presse, ou encore Lire en Vienne, ressource numérique de la Bibliothèque départementale de la Vienne. En octobre 2023, l’ENEJ donnera accès à la plateforme de stages de 3ème qui vient compléter le service d’accompagnement des services civiques du service jeunesse, et viendra faciliter la recherche de stages des élèves. Déjà mis en place dans 8 collèges publics de la Vienne en avril 2023, cet espace numérique sera déployé dans tous les collèges publics à la rentrée prochaine.
Services Numériques pour les communes
Vers la création d’une école numérique d’apprentissage du code informatique
Vente du réseau câblé
Nouvel espace Numérique de l’Éducation et de la Jeunesse (ENEJ)