Sondage Harris Interactive sur le train pour le Réseau Action Climat. *
Le train est caractérisé par des mots négatifs mots: « retard », « grèves » mais aussi positifs « rapide », « voyage », « pratique ».
50 % estiment que les horaires ne sont pas respectés et seuls 40 % considèrent que le train est économique par rapport à d’autres modes de transport. Du reste, pour 53 % des personnes interrogées les billets ont augmenté.
L’utilisation du train est très diverse suivant le secteur géographique où l’on habite. En effet 33 % des répondants trouvent leur commune mal desservie par le train. (35 % dans les zones rurales et 45 % dans les petites agglomérations). La nécessité d’utiliser une voiture pour se rendre à la gare, apparaît comme un frein à l’utilisation du train.
Ceux qui prennent le train le font pour son côté pratique (53 %), sa rapidité (47 %), son côté écologique (44 %) et son prix plus avantageux (43 %).
Les freins à l’utilisation réside dans le prix (58 %), la ponctualité (43 %), les fréquences (34 %)
*enquête réalisée en ligne du 28 au 30 mars 2023 auprès d’un échantillon de 1.059 personnes majeures, représentatif de la population française.
Rapport sur le développement de lignes de car express en Ile-de-France
Remis par François Durovray, Président du conseil départemental de l’Essonne, à l’Autorité organisatrice Ile-de-France Mobilité.
Le rapport propose le développement de lignes de car express pour desservir directement les bassins de vie, ainsi que les zones d’emploi et d’activités, dans un délai court et avec efficacité. Il met en avant l’impact positif des Cars express sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre et sur la promotion d’un mode de vie plus respectueux de l’environnement. Il souligne également que les Cars express offrent une alternative plus économique et plus pratique aux transports en commun traditionnels tels que les trains ou les tramways.
Il s’agit de relier de pôle à pôle des zones non desservies aujourd’hui. Des liaisons directes seront créées aussi vers le cœur du réseau de transports collectifs, s’appuyant sur les radiales autoroutières. La desserte de bus locale sera revue en conséquence.
L’objectif consiste à développer d’ici à 10 ans un système de transport intégré comprenant des pôles d’échange multimodaux routiers en zone peu dense et permettant les rabattements, mais aussi des voies réservées sur les trajets en cas de congestion, ainsi que des pôles permettant des correspondances avec le réseau ferroviaire lourd.
Les Cars express sont équipés de technologies modernes, tels que des prises électriques, des ports USB et des sièges confortables, pour garantir le confort des passagers pendant leur trajet. Les Cars express sont également équipés d’un système de climatisation performant pour assurer une température agréable, ainsi que d’un espace pour les bagages.
Le montant du fonctionnement est estimé à 100 millions d’euros (création d’une vingtaine de lignes et renforcement d’une vingtaine d’autres). Le souhait est de développer une centaine de lignes pour un investissement d’un milliard d’euros sur dix ans.
Comité interministériel vélo et marche
Un plan vélo et marche 2023-2027 avec 3 objectifs :
- rendre le vélo accessible à toutes et tous, dès le plus jeune âge et tout au long de la vie;
- faire du vélo et de la marche une alternative attractive à la voiture individuelle pour les déplacements de proximité et combinée aux transports collectifs pour les déplacements de plus longue distance;
- faire du vélo un levier pour l’économie.
Ce plan se traduit par des financements fléchés :
Prolongation des aides à l’achat jusqu’à la fin du plan vélo et marche en 2027 et étendues à l’achat de vélos d’occasion vendus par des professionnels.
Appui aux collectivités pour favoriser la politique de la marche des villes et villages. (4 millions d’euros investis sur 4 ans).
Investissement dans les infrastructures cyclables (1,5 milliards d’euros) doublement du réseau d’ici 2030.
Lutte contre le vol et la sécurisation des cycles et adaptations du code de la route et des campagnes de prévention et de sensibilisation.
14. Calvados
3ème Plan Vélo
Quasiment 20 ans après l’adoption de son premier plan vélo en 2004, le Département du Calvados lance son 3e plan vélo pour la période 2023-2028. Un programme articulé autour de deux grandes priorités : renforcer l’offre cyclable au bénéfice de l’équilibre du territoire et de son attractivité et développer la mobilité du quotidien, pour faire du vélo un levier de la transition énergétique et de la lutte contre le changement climatique.
Pendant les 5 prochaines années, ce plan mobilisera 38 M€, plus que pour les deux premiers plans réunis !
Parmi les projets à mener, il est à noter :
- La création d’une véloroute Sud Calvados de 175 km, allant de Lisieux à Saint Sever en parallèle de la Vélomaritime et qui permettra de boucler un « Tour du Calvados à vélo ».
- Le lancement des Vélodays, grande fête du vélo
- La finalisation des grands itinéraires de la Vélomaritime et de la Seine à Vélo sur la période 2023-2025 dont les travaux sont évalués à 6 M€ ;
- L’amélioration de l’offre de services sur le réseau avec notamment la création de 18 aires de services…
15. Cantal
Écuroducs
Le Conseil départemental réalise des travaux d’aménagement sur différents axes routiers visant à réduire la mortalité de la faune sauvage. Dans ce cadre, a été étudiée la possibilité de rétablir des continuités écologiques pour la faune arboricole, dont l’écureuil roux, espèce protégée. Dans le cadre d’une opération de recherche et développement menée en collaboration avec l’association COHAB qui œuvre pour favoriser la biodiversité en milieu urbain, le Département a installé 4 dispositifs permettant aux mammifères arboricoles de traverser les routes sur les communes d’Ytrac et Sansac-de- Marmiesse (4 sites retenus, au niveau des zones où des écrasements nombreux ont été constatés). Ces dispositifs, appelés « écuroducs », sont des passages aériens rustiques mais adaptés à ces espèces : cordes tendues entre deux arbres de part et d’autre d’un axe routier. L’équipe de professionnels de l’association COHAB réalise cette opération avec le soutien technique du Département. L’association assurera le suivi des dispositifs à long terme et vérifiera leur efficacité.
Le financement de ce dispositif est intégralement pris en charge par le Département ; il s’élève à 13 829 € TTC.
19. Corrèze
Le Département soutient la SNCF comme opérateur du TER
Le conseil départemental de la Corrèze s’oppose, dans une motion à l’ouverture à la concurrence du TER prévue par la région Nouvelle Aquitaine dès 2027 et demande le maintien de la SNCF comme opérateur unique pour les dix prochaines années.
21. Côte d’Or
Transfert autoroute A38 au Département
L’arrêté préfectoral actant le transfert des routes nationales au Département de la Côte-d’Or a été signé. La reprise effective de l’A38 est prévue au 1er janvier 2024 par le Département, sur son territoire de compétence.
Pour François Sauvadet, président du Conseil départemental : « l’A38 entre Dijon et Pouilly-en-Auxois est un axe structurant pour connecter l’agglomération dijonnaise à l’Ouest de notre département et à l’A6 en passant par la vallée de l’Ouche et l’Auxois, je ne veux pas qu’à terme cette autoroute soit concédée et qu’un péage payant y soit installé ».
Un travail est également en cours avec la Métropole de Dijon afin de transférer à l’échelon départemental la section de l’A38 sur le territoire actuel de la métropole, dans un souci d’efficacité de l’action publique.
34. Hérault
Routes Propres
Le Département et l’éco-organisme CITEO ont souhaité engager une démarche collective, visant à diminuer le volume des déchets en bord de routes, pour œuvrer ensemble à une « Route durable », en faisant appel aux communes.
Ce partenariat actif proposé aux communes, formalisé par la signature d’une charte « Routes Propres », a pour objectif de renforcer les pratiques éco-exemplaires grâce à des actions de sensibilisation, des opérations citoyennes de ramassage et de tri ou encore la prévention, pour diminuer la production de déchets à la source. La collectivité s’engage alors à soutenir les communes sur des moyens d’actions concrets : fourniture de gants et sacs poubelles pour les opérations citoyennes de nettoyage, dons de gadgets écologiques pour remercier les participants, mises à disposition de kits de communication clef en main pour les organisateurs….
Innovations sur les routes pour concilier la lutte contre le réchauffement climatique et la sécurité des usagers
Le béton à base de coquilles d’huitres recyclées. Les coquilles d’huîtres récoltées dans la zone sont broyées pour constituer le béton. En misant sur le béton coquillé, cette expérimentation insolite qui conjugue habilement recyclage et circuit court, pourrait représenter l’alternative adéquate pour entretenir les bords de routes tout en préservant la biodiversité.
Un espace pédagogique pour sensibiliser à l’utilisation de la moto
Cet aménagement de l’espace pédagogique deux-roues motorisés « La Cardonille » est le fruit du partenariat entre le Département de l’Hérault et la Fédération Française des Motards en Colère de l’Hérault (FFMC34). Cet espace se situe sur un délaissé routier de l’ancienne RD 986 au droit du Col de la Cardonille, sur le territoire des communes de Brissac et Notre Dame de Londres.
L’objectif de la réhabilitation du délaissé de l’ancienne RD 986 est d’aménager un espace pédagogique deux-roues motorisé. Ce projet est prévu pour accueillir un espace sécurisé d’initiation, de formation et de perfectionnement à la conduite de la moto.
37. Indre-et-Loire
La Touraine n’est pas une poubelle !
L’année dernière, 117 tonnes de déchets ont été ramassés sur les routes. Un constat alarmant tant sur la pollution qu’ils génèrent que sur les opérations de ramassage périlleuses pour les agents départementaux.
De fait, le Conseil départemental a lancé une grande opération de sensibilisation à la propreté des routes départementales.
180 agents du Département sont présents sur une dizaine de RD, pour un grand ramassage de déchets.
En parallèle, 64 panneaux « La Touraine n’est pas une poubelle » sont posés sur tout le territoire afin de sensibiliser les automobilistes au civisme et au respect de l’environnement.
41. Loir-et-Char
Fauchage raisonné
Le département entretient plus de 3 400 kilomètres de routes et organise un fauchage raisonné des abords des routes du département qui concilie sécurité et préservation de l’environnement.
Le fauchage des accotements et des zones dangereuses, comme les carrefours ou les virages, est impératif. Néanmoins, le fauchage intensif entraîne l’érosion des sols, l’appauvrissement de la biodiversité locale et la disparition de nombreuses espèces.
La méthode de fauchage raisonné permet de concilier les besoins des usagers, l’entretien du domaine public et le respect de la biodiversité des milieux.
Ses grands principes sont :
- limiter les interventions de printemps au strict nécessaire pour assurer la sécurité des usagers et repousser le débroussaillage des fossés et des talus à l’automne afin de permettre la reproduction des espèces vivant sur ces milieux : en tenant compte de la croissance des plantes, faucher le plus tard possible permet de limiter la repousse et d’éviter un second passage. L’herbe repousse en effet moins vite si on attend que l’épi soit formé ;
- limiter à minima la hauteur de coupe à 12 cm du sol, niveau qui permet de réduire la mortalité de la microfaune et de faciliter la réalisation des cycles végétatifs de la flore : le maintien de ce tapis végétal réduit l’érosion du sol, maintient une filtration naturelle des eaux de ruissellement et limite la progression des espèces invasives ;
- limiter la largeur de fauchage à une largeur d’outil (soit 1,40 m), suffisante pour délimiter le bord de la chaussée et permettre l’arrêt des véhicules et la circulation des piétons en dehors de la chaussée.
44. Loire-Atlantique
Route lumineuse
Le département a déployé le marquage photoluminescent sur une portion de la RD 771, entre Soudan et Châteaubriant (Loire-Atlantique)
« Le marquage routier est constitué d’une peinture photoluminescente qui capte la lumière du soleil le jour et la libère la nuit. Elle permet d’améliorer la visibilité du marquage routier (au sol) la nuit », explique le Département.
Cette solution peut être mise en place pour « compléter un marquage routier mais elle peut également dans certains cas remplacer l’éclairage, sur des itinéraires cyclables. »
La mise en place d’une peinture photoluminescente et rétroréfléchissante sur ce site a pour objectif « d’améliorer la visibilité d’un virage qui devrait permettre d’améliorer la sécurité des automobilistes. ». LuminoKrom® est un marquage routier de nouvelle génération qui s’illumine la nuit pour accroître la visibilité. Le marquage est de couleur verte dans l’obscurité. Il apparaît de couleur blanche dans les phares de voitures en respect avec la norme du marquage routier.
45. Loiret
Route lumineuse
Le Département du Loiret s’y est engagé : d’ici 2030, il aura diminué ses émissions de gaz à effet de serre de 25 % (par rapport à 2019). Pour y parvenir, la collectivité a adopté un plan de 28 actions, autour de trois thématiques : la consommation d’énergies ; les achats et les déplacements. Entrent dans ce dernier champ les trajets domicile-travail. Alors, pour aider ses agents à se tourner vers des déplacements moins polluants, le Département a mis en place une plateforme de covoiturage qui leur est dédiée et qu’il partage avec Orléans Métropole.
Le Département active tous les leviers à sa disposition pour faire disparaître les freins qui pourraient subsister : incitations financières ; mise en avant de l’aspect simple et convivial du système ; chauffeur de « secours » si le trajet retour est annulé au dernier moment…
Les inscriptions se multiplient sur la plateforme preuve que, comme le Département, ses agents ont bien la planète en tête.
51. Marne
Aéroport de Vatry
Le président du Département, Christian Bruyen, multiplie les contacts pour notamment évoquer un changement de mode de gestion de l’aéroport de Vatry.
Ces derniers jours, des groupes de premier plan ont témoigné de leur intérêt pour l’aéroport de Vatry, dont le Département de la Marne continue d’affirmer qu’il a tout pour être considéré comme la troisième plateforme aéroportuaire francilienne.
L’objectif de ces visites est d’envisager des perspectives d’évolution concrètes et d’accompagner les solutions pouvant être déployées pour que l’aéroport de Vatry trouve la place qu’il mérite dans le domaine aéroportuaire en France.
Pour rappel, Christian Bruyen avait évoqué, il y a cinq mois, l’éventualité d’un changement de mode de gestion de l’aéroport de Vatry en raison de l’évolution de son activité et avec les conséquences budgétaires que cela génère. « Une perspective prévisible tant il a été affirmé au fil des derniers exercices que les collectivités publiques n’avaient pas vocation à intervenir sans cesse pour équilibrer le budget de cet Établissement public industriel et commercial », précise-t-il.
58. Nièvre
Inauguration du tronçon de RN 7 à 2 x 2 voies à Chantenay-Saint-Imbert
Cette route est le prolongement de l’A77 est le prolongement de l’A77 vers l’Allier et permet une plus grande accessibilité du département surtout avec la suppression de la ligne SNCF Nevers-Dijon.
Pour le Président du Conseil départemental, Fabien Bazin, « plus de vingt ans après l’inauguration du tronçon d’A77 Briare-Cosne, en 2000 et en grande pompe, l’A77 doit enfin devenir un accélérateur du développement économique de la Nièvre. Cet axe routier qui nous rapproche de Paris, de Clermont-Ferrand et désormais de Lyon depuis l’ouverture de l’A79 (ex-RCEA) dans l’Allier, doit être pensé au regard des opportunités qu’il génère. C’est le sens du travail qui a été mené sur les zones d’activités actuelles et à venir. »
Le coût total du doublement de la RN7 entre Moiry et l’Allier s’élève à 91,5 M€. Le Département y a contribué à hauteur de 16,7 M€, (15 %) de 2015 à 2024, la Région finance également 15 %, les 70 % restants étant financés par l’Etat.
67-68. Communauté Européenne d’Alsace
Réaction après le jugement du Tribunal Administratif de Strasbourg
Celui-ci annule les arrêtés environnementaux de 2019 et 2020, ce qui entraîne l’arrêt des travaux en cours de la déviation de Châtenois. La Collectivité européenne d’Alsace se dit abasourdie par cette décision.
Ce projet d’un montant de 60 M€, était porté par l’Etat jusqu’au transfert des routes à la création de la Collectivité européenne d’Alsace au 1er janvier 2021. Il a été déclaré d’utilité publique et est cofinancé par l’Etat, la Région et la Collectivité européenne d’Alsace.
Cette décision est d’autant plus surprenante que l’autorisation environnementale avait fait l’objet, en 2019, d’un avis favorable des experts du Conseil National de la Protection de la Nature qui en ont reconnu formellement l’intérêt public majeur.
Les travaux de la déviation sont en cours depuis 4 ans. Et ceux présentant un impact environnemental achevés et les mesures compensatoires réalisées. Il reste environ 6 mois de travaux (la pose des enrobés et des écrans acoustiques) avant la mise en service de la route.
Avec cette décision, l’arrêt des travaux occasionne un surcoût immédiat de 1 M€ et de 250 000 € HT /mois d’arrêt de chantier. […] Il est sidérant de voir que le tribunal remet en cause l’intérêt public majeur du projet au motif qu’il n’y aurait pas de problème de sécurité et de santé publiques suffisantes alors même que l’étude d’impact du projet le démontre et que les riverains et habitants de Châtenois vivent ces impacts quotidiennement.
Pour rappel, 20 000 véhicules traversent quotidiennement la commune de Châtenois engendrant d’énormes risques pour la population, tant en termes de qualité de l’air et de bruit qu’en termes d’accidentologie ; cet axe constitue d’ailleurs un axe majeur pour la traversée du massif vosgien, et vital pour les deux vallées qu’il dessert à savoir les vallées de Villé et de Sainte-Marie-aux-Mines représentant plus de 20 000 habitants et domiciliant plusieurs entreprises d’envergure nationale voire internationale, et donc des centaines d’emplois.
Compte tenu de l’ensemble de ces éléments et de la gabegie d’argent public que représente cet arrêt de chantier, la Collectivité européenne d’Alsace a décidé de faire appel de ce jugement accompagné d’une demande de suspension de son exécution pour permettre la reprise des travaux.
69. Rhône
Campagne de sensibilisation pour protéger les agents des routes
« Les agents des routes sont mobilisés sur des chantiers, travaux d’élagage, pour la sécurisation des voiries, etc. Ces sont souvent les premiers à arriver sur les lieux d’un accident, explique Patrice Verchère, vice-président délégué à la voirie. Ils sont donc les plus exposés aux risques de collision. »
Pour protéger les agents et sensibiliser les usagers de la route, le Département du Rhône lance une campagne de prévention pour freiner les incivilités. Affichage sur l’ensemble du réseau abribus, prévention sur les réseaux sociaux de la collectivité, interviews des agents, etc.
76. Seine-Maritime
Prime Vélo
En juin 2022, dans le cadre de sa politique en faveur des mobilités actives et de son Plan Vélo 76, le Département de la Seine-Maritime a lancé « Ma Prime Vélo 76 », un dispositif fort en faveur de la pratique du vélo. Au regard de son impact social, territorial, intergénérationnel, environnemental, et au vu du succès rencontré, le Département de la Seine-Maritime, a souhaité reconduire « Ma Prime Vélo 76 » pour l’année 2023, avec un doublement de l’enveloppe, passant ainsi le montant à 1M€ et permettant l’octroi de plus de 3 300 aides.
80. Somme
Le Département expérimente de nouvelles pratiques de fauchage au bord de ses routes départementales
Le Département engage, dès ce printemps, une expérimentation de « gestion différenciée optimisée » du fauchage s’inscrivant dans ses objectifs en matière de transition écologique.
En 2012, le Département a mis en place le concept du « fauchage raisonné » : trois « coupes de sécurité » sont réalisées par année. La dernière coupe est complétée par une « coupe d’entretien » en fonction de la période d’intervention et en adéquation avec l’importance de la voie. La coupe de sécurité concerne ici les dégagements des zones de visibilité des carrefours et des courbes ainsi que la partie proche du bord de chaussée (correspond à la largeur de l’outil de fauchage).
Le Département engage, dès ce printemps 2023, une expérimentation de gestion différenciée optimisée du fauchage pour deux années.
Cette expérimentation consiste en :
• un décalage de la date de la première coupe de sécurité : ce fauchage intervient une fois le pic de croissance de l’herbe atteint. Cette pratique, mise en œuvre dans d’autres départements, a montré que la repousse de la végétation était alors ralentie. Dans certaines situations, la seconde coupe de sécurité de juillet pourrait alors être évitée. Il ne subsisterait que la dernière campagne de fauchage débroussaillage, mi-août / début septembre ;
• un traitement des points singuliers avant le démarrage de la passe de sécurité, sur des enjeux de sécurité recensés par secteurs (carrefours dangereux, panneaux masqués, etc.) ;
L’intervention décalée dans le temps permet aux plantes et à la petite faune d’accomplir leur cycle naturel. Le fauchage a lieu lorsque les plantes ont fleuri et fructifié et que, de leur côté, les oiseaux, insectes ou encore petits mammifères ont eu le temps de se reproduire.
81. Tarn
Soutien à l’autoroute A 69
Christophe Ramond, Président du Conseil départemental du Tarn, et Michel Bossi, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie, réaffirment leur soutien au projet de l’autoroute A69.
« Cette autoroute est vitale pour le Tarn », a rappelé Christophe Ramond. Reliant l’agglomération Castres-Mazamet à la métropole toulousaine, l’A69 est un atout important pour le désenclavement du sud du département.
L’occasion également de signer un courrier envoyé à la Première ministre Elisabeth Borne, pour rappeler le Gouvernement à ses engagements ainsi qu’au ministre des Transports Clément Beaune. Ce projet local, déclaré d’utilité publique, avait en effet été validé par le Premier Ministre Jean Castex en 2021, lors de sa venue dans le Tarn pour annoncer le choix du concessionnaire de l’autoroute.
« Ce projet a été validé, respecte les données environnementales, est déjà en cours de réalisation, et est absolument nécessaire pour le développement économique de nos territoires. Ce front commun réunit aujourd’hui le montre bien : nous sommes déterminés et resterons mobilisés pour que ce projet aboutisse », ont rappelé Christophe Ramond et Michel Bossi.
86. Vienne
Réhabilitation du pont suspendu de Bonneuil-Matours
Ce pont, dont la construction d’origine avec tablier en bois et pylônes en pierre date de 1846, a fait l’objet d’une reconstruction du tablier et de sa suspension en 1932, puis divers travaux de renforcements structurels au cours du temps. Malgré ces travaux de renforcement de l’édifice, la circulation est limitée aux véhicules légers depuis 1989, pour raison de sécurité.
Dans le cadre des schémas routiers 2016-2021 et 2022-2027, le Département de la Vienne procède à la réhabilitation du pont de Bonneuil-Matours, dernier pont suspendu de la Vienne, inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques. Débutés en 2020, les travaux visent à restaurer et préserver cet ouvrage exceptionnel du patrimoine de la Vienne et à assurer la sécurité des usagers. Ces travaux nécessitent depuis le 4 janvier 2021, la fermeture totale à la circulation automobile. Une passerelle provisoire accessible aux personnes à mobilité réduite est en place pour les piétons et les cyclistes posant pied à terre.
87. Haute-Vienne
Transpod
Un centre technique avec piste d’essai va s’implanter dans le village de Droux (350 habitants). Il s’agit de développer la recherche et les essais de FluxJet, un train subsonique de type Hyperloop.
L’Hyperloop imaginé en 2013 par Elon Musk permet d’atteindre une vitesse théorique dépassant les 1000 kilomètres par heure. Transpod qui s’implante en Haute-Vienne est une start-up qui utilise la technique imaginée par les équipes d’Elon Musk. Transpod s’intéresse à la ligne Paris- Le Havre et Paris-Toulouse, avec des arrêts possibles à Orléans et Limoges.