15. Cantal
Rencontre avec l’ARS
Une délégation de l’Agence Régionale de Santé Auvergne-Rhône-Alpes est intervenue devant l’Assemblée départementale afin de présenter le bilan de son action dans le Cantal en 2022.
Un temps d’échanges avec les Conseillers départementaux a ensuite eu lieu au cours duquel les sujets suivants ont été abordés : Le nouveau schéma régional de santé 2023-2028, la situation financière et les difficultés de recrutement des EHPAD du département, la mise en application des mesures Ségur auprès de leurs salariés (charge nouvelle, très peu compensée par l’Etat, représente 1,8 M€ pour le Conseil départemental depuis 2022); la restructuration des services de pédopsychiatrie et le lancement d’un internat socio-éducatif médicalisé (ISEMA) pour les situations complexes; démographie médicale et installation de nouveaux médecins : les conditions d’installation des médecins généralistes mais également des spécialistes ont été évoquées. Si le Conseil départemental salue la prise de conscience de l’ARS, la collectivité attend désormais des solutions concrètes et ne pourra pas se satisfaire d’une médecine à deux vitesses.
41. Loir-et-Cher
« Le 41 en bonne santé » : un premier bilan encourageant après un an de mise en œuvre
Ayant pour objectif de contribuer à l’amélioration de la démographie médicale du territoire ainsi qu’à l’organisation et la coordination des dispositifs de santé et de soins sur l’ensemble du département, ce plan ambitieux livre, un an après, ses premiers résultats et ouvre des perspectives prometteuses.
L’accompagnement des futurs professionnels de santé s’est matérialisé par l’attribution d’allocations départementales à 22 internes effectuant leurs stages de dernière année dans le département pour un montant total de 29 000 € ; de bourses, assortie d’une convention d’obligation d’exercer sur le territoire pendant 3 ans versées à deux infirmiers et un étudiant en ergothérapie d’un montant total de 29 000 € ; d’aides à la primo-installation, également assortie d’une convention d’obligation d’exercer sur le territoire pendant 3 ans, de deux médecins généralistes (à Pontlevoy et Contres) pour la somme de 7 000 €.
266 000 € ont été investis dans quatre projets de pôles de santé,
Soutien, assorti d’une subvention de 200 000 €, au dispositif éprouvé PAÏS a été renouvelé pour deux ans et 26 700 € ont été consacrés au développement de la téléconsultation assistée au cabinet infirmier de Suèvres. 32 700 € ont, en outre, été attribués au centre hospitalier de Blois pour soutenir la création d’un poste d’assistant territorial universitaire en oncologie.
58. Nièvre
Maternité d’Autun
Une réunion s’est tenue hier entre l’Agence régionale de santé (ARS) Bourgogne-Franche-Comté, les élus concernés et la sous-préfecture .
Après déjà trois maternités fermées en quinze ans, la suspension de l’autorisation de la maternité d’Autun a été entérinée .Pour le Président du Conseil départemental de la Nièvre (département voisin de la Saône-et-Loire) : les solutions palliatives envisagées ne répondent pas à l’iniquité que subissent nos territoires et leurs habitantes.
« Bon nombre de femmes seront désormais confrontées à un temps de trajet de plus d’une heure avant de pouvoir accoucher. Les solutions palliatives ne disent pas non plus comment elles trouveront une réponse à la pénurie de professionnels de santé qui justifie pourtant la suspension d’autorisation de la maternité d’Autun, sauf à accepter l’émergence d’une médecine à deux vitesses.
Une fois de plus, les habitants des territoires ruraux doivent avaler l’indigne pilule de politiques publiques dont ils devraient se contenter sans broncher…et sans accoucher apparemment. Que l’État prenne enfin ses responsabilités, sans les confondre avec des solutions dégradées. »
71. Saône-et-Loire
Un nouveau centre de Santé à Louhans
Imaginé en 2017, le centre départemental de santé permet à la collectivité de recruter et de salarier des médecins généralistes et spécialistes.
Ce dispositif évolue sans cesse pour répondre aux besoins des Saône-et-Loiriens.
Aujourd’hui, l’effort se concentre sur la Bresse où la désertification médicale s’inscrit dans la durée. En concertation avec les élus locaux de Bresse Louhannaise Intercom’, le Département ouvre un 7e centre territorial de santé à Louhans. Cette ouverture permet à la fois plus de consultations dans ce territoire et surtout plus de proximité avec les patients.