Les rives de la mémoire, par Jean-Pierre ELKABBACH
Le grand journaliste s’est attelé à l’écriture de ses mémoires. De son enfance à Oran à ses débuts dans le journalisme pour France Soir, Jean-Pierre Elkabbach raconte dans son livre le parcours qui fut le sien. Son départ de l’Algérie pour s’installer à Paris, son travail à France Inter puis dans différents médias jusqu’à la direction de France Télévisions.
Jean-Pierre Elkabbach nous raconte également ses relations avec le pouvoir, sa proximité avec François Mitterrand, ainsi que son interview de Vladimir Poutine.
Le sens de notre Nation, par Bernard CAZENEUVE
Quand on exerce les plus hautes responsabilités d’Etat, comment vit-on l’une des plus graves crises traversées par le pays, celle de l’année 2016 ? Comment fait-on face à la violence des attentats (Nice, Saint-Etienne-du-Rouvray) et aux tensions sociales les plus vives (Calais, manifestations contre la loi Travail, mouvements dans la police…)? Comment aide-t-on le pays à surmonter les épreuves ? Dans ces entretiens avec François Bazin, Bernard Cazeneuve retrace au plus près ces événements dramatiques, vécus au coeur du pouvoir, quand chaque décision engage la vie de la Nation, de ses citoyennes et de ses citoyens.
Tourné également vers l’avenir, Bernard Cazeneuve donne sans faux-semblants sa vision de la politique. Sur le futur de la gauche, il est sans concession. Sur la nécessité pour elle de renouer avec la culture de gouvernement, il est sans ambiguïté. Ce livre appelle au grand retour de l’ardeur républicaine, pour retrouver la confiance et l’unité de la Nation.
David Lisnard, le réveil de la droite, par Quentin HOSTER
David Lisnard a 53 ans, il est maire de Cannes depuis 2014. Il a été élu à plus de 88% des suffrages. Il est également le nouveau président de l’Association des maires de France (AMF). Maire le mieux réélu de France à Cannes en 2020 avec 88,1 % des suffrages, David Lisnard a également été porté en novembre 2021 à la tête de l’Association des Maires de France et de ses 34000 adhérents.
Il trace un chemin singulier qui suscite un intérêt croissant. Ainsi, le journaliste Quentin Hoster a voulu évoquer son parcours et recueillir, dans une série d’entretiens inédits, ses convictions sur l’état de la France. S’il juge la situation alarmante, particulièrement quant à l’impuissance et l’inefficacité de l’Etat dans ses missions essentielles d’éducation, de sécurité et de santé au service des citoyens, David Lisnard propose des remèdes de fond qu’il applique quotidiennement dans ses mandats.
Lutte contre l’incivisme et l’obésité bureaucratique, subsidiarité des compétences locales sur le national, optimisation de la performance dans les services publics, incitation au capitalisme populaire, choix d’une écologie de progrès… Autant d’idées-forces, éprouvées sur le terrain, qu’il projette demettre enoeuvre à plus large échelle. En mal d’incarnation et de vision, de défaites électorales en déroutes idéologiques, la droite aurait-elle trouvé sa relève ?
682 jours, Par Roselyne BACHELOT
682, c’est le nombre de jours que Roselyne Bachelot a passés au ministère de la Culture sous la présidence d’Emmanuel Macron. Dans ce journal
d’une ministre, Roselyne Bachelot fustige le bal des hypocrites, ceux qui n’ont pas voulu reconnaître la culture comme « bien essentiel », ceux qui lui ont mis des bâtons dans les roues alors qu’elle luttait pour garder en vie les salles de spectacles, le cinéma, les troupes de théâtre.
Elle n’oublie pas les technos de tout poil et les obsédés de l’ordre sanitaire, qui laissaient circuler les rames de métro bondées mais interdisaient l’ouverture des théâtres et des cinémas. Elle égratigne certains artistes qui ont joué les victimes sacrifiées alors que l’argent public coulait à flot et décrit sans complaisance les complots misérables de politiciens en perdition. Roselyne tire à vue.
André Tardieu, l’incompris , par Maxime TANDONNET
Héritier de Clemenceau puis de Poincaré, précurseur du général de Gaulle et de la Ve République, trois fois président du Conseil et ministre à plusieurs reprises, André Tardieu (1876-1945) fut l’une des personnalités politiques les plus remarquables de son époque. Fondateur de l’éphémère Centre républicain, grand visionnaire, il eut pour ambition de rediriger la politique en faveur du bien commun et soutint ainsi un ambitieux programme d’investissement public et de hausse des revenus populaires, instituant en outre l’assurance vieillesse pour tous les salariés.
Il n’eut de cesse également de participer à la modernisation du pays, favorisant l’électrification des campagnes et la construction de vastes infrastructures. Homme d’Etat – et écrivain – d’une rare puissance intellectuelle, entraîné par ses intuitions, en particulier sur le péril hitlérien, celui que Léon Daudet surnommait « le Mirobolant » se heurta cependant au pacifisme et à l’incompréhension de la classe politique, aussi bien à gauche qu’à droite, ce qui le conduisit à se retirer de la vie publique après avoir dénoncé les dérives de la IIIe République dans des manifestes étincelants.
Dans cette biographie d’une rare densité, Maxime Tandonnet livre avec son talent coutumier la vie de ce personnage complexe et tourmenté.