Loins des grands axes, avec peu d’activités humaines, ils souffraient de tous les maux, condamnés à décliner à jamais dans une diagonale du vide en forme de toboggan.
Tel est le cas du Cantal: 145 000 habitants (25 habitants au km2). Bien sûr on entendait des grandes voix comme fx m (de #Euroservice) , Stephane Sautarel, Romain Marleix et tous les bistrotiers parisiens nous parler des vaches de l’’Aubrac, « vaches rousses et belles », du Plomb du Cantal, Saint-Nectaire ou Salers, des pistes du Lioran et d’Aurillac… Et j’en oublie sûrement !
Non ? Les cantalous ?
Et voilà que le magazine Le Point établit le classement de là où il fait bon respirer.
Et nous démontre la richesse de ces valeurs qui semblaient démodées : air pur, respect de l’environnement et entraide entre habitants. Des richesses particulièrement recherchées après la crise du Covid.
Se développe, en effet, une volonté, de trouver une meilleure vie, loin de la pollution, du stress et de l’insécurité.
Et les handicaps, les faiblesses se transforment en avantages, en forces. Le classement du Point n’est pas directement lié à la démographie ( voir la bonne place de l’Hérault) , ni à la fausse image connue (le bon air des montagnes en Savoie ou Haute-Savoie.) Et en cela il est particulièrement utile.
Pour ces départements leaders dans ce classement, il faut réussir à conjuguer maintien des atouts, marketing territorial et dynamisme.
Pour ainsi confirmer la revanche des coins paumés.