Départements
Aveyron :
-la route nationale 88 entre l’échangeur du Lachet et l’autoroute A 75 ;
Bouches-du-Rhône :
– l’autoroute A7 ;
– l’autoroute A50 ;
– l’autoroute A51 ;
– l’autoroute A55 ;
– l’autoroute A501 ;
– l’autoroute A502 ;
– l’autoroute A507 ;
– l’autoroute A515 ;
– l’autoroute A517 ;
– l’autoroute A551 ;
– l’autoroute A552 ;
– l’autoroute A 557 ;
– la route nationale 113 ;
– la route nationale 296 ;
– la route nationale 568 ;
– la route nationale 569 ;
– la route nationale 572 ;
– la route nationale 2516 ;
Côte-d’Or :
– l’autoroute A 38 ;
– la route nationale 274 ;
Haute-Garonne :
– la route nationale 124 ;
– la route nationale 224 ;
– la route nationale 542 ;
Gers :
– la route nationale 21 ;
– la route nationale 124 ;
– la route nationale 224 ;
– la route nationale 524 ;
Isère :
– la route nationale 85 de la limite du département desHautes-Alpes jusqu’à un point à définir dans l’arrêté préfectoral de transfert, et en accord avec le département, en fonction des contraintes de gestion opérationnelle de la descente de Laffrey ;
Lot :
– la route nationale 122 ;
Maine-et-Loire :
– la route nationale 162 ;
Mayenne :
– la route nationale 162 ;
Haute-Marne :
la route nationale 67 ;
Moselle :
– l’autoroute A 320 ;
– la route nationale 33 ;
– la route nationale 52 ;
– la route nationale 61 ;
Pyrénées-Orientales :
– la route nationale 116 ;
Rhône :
– la route nationale 7 entre l’autoroute A 89 (échangeur de Tarare-Ouest) et l’autoroute A 89 (échangeur de Lentilly) ;
Haute-Saône :
– la route nationale 19 ;
– la route nationale 57 ;
Seine-et-Marne :
– la route nationale 4 ;
– la route nationale 36 ;
Vaucluse :
– la route nationale 7 ;
– la route nationale 86 ;
– la route nationale 129.
Transfert aux métropoles
Métropole de Lyon :
– la route nationale 6 ;
Métropole de Dijon:
– l’autoroute A 38 ;
– la route nationale 274 ;
Toulouse métropole :
– l’autoroute A 620 ;
– l’autoroute A 621 ;
– l’autoroute A 623 ;
– l’autoroute A 624 ;
– la route nationale 124 ;
– la route nationale 224.
Transfert aux Régions
Auvergne-Rhône-Alpes :
– la route nationale 7 entre la limite du département de la Nièvre et l’autoroute A 89 (échangeur de Tarare-ouest) ;
– la route nationale 7 entre l’autoroute A 46 (échangeur de Communay) et la limite du département de
Vaucluse ;
– la route nationale 82 ;
– la route nationale 88 entre la limite du département de la Lozère et l’autoroute A 72 ;
– la route nationale 102 ;
– la route nationale 122 entre la limite du département du Lot et l’autoroute A 75 ;
– la route nationale 209 ;
– la route nationale 2102 ;
Grand Est :
– l’autoroute A 30 ;
– l’autoroute A 31 ;
– l’autoroute A 33 ;
– l’autoroute A 313 ;
– la route nationale 4 ;
– la route nationale 44 ;
– la route nationale 52 entre l’autoroute A 30 et la frontière belge ;
– la route nationale 431 ;
Région Occitanie :
– l’autoroute A 68 ;
– la route nationale 20 ;
– la route nationale 22 ;
– la route nationale 88 à l’exception de la section située entre l’échangeur du Lachet et l’autoroute A 75 ;
– la route nationale 125 ;
– la route nationale 320 ;
Routes. Objectif neutralité carbone à l’horizon 2050
Pour répondre aux objectifs de neutralité carbone à l’horizon 2050, il est nécessaire de multiplier les sources d’énergies renouvelables. Le projet Dromotherm, financé par la région Auvergne Rhône-Alpes, réunissant le LabOratoire proCédés énergIe bâtimEnt (LOCIE), le Cerema, l’Institut Pascal ainsi que les entreprises Eiffage et Elydan vise à développer le revêtement routier comme un système de récupération de l’énergie solaire, à stocker cette énergie si besoin et à la diffuser dans le système énergétique d’un bâtiment aussi bien en été qu’en hiver quand la luminosité est moindre.
Le Cerema est à l’origine des travaux préliminaires ayant permis de définir le concept et s’est engagé, sous l’impulsion du pôle de compétitivité Tenerrdis dans une qualification du dispositif sur le plan énergétique. Le démonstrateur, inauguré le 6 novembre 2022 sur le site de l’université Savoie technolac, est suivi en temps réel depuis l’été 2022 avec l’outil Themis.
Les routes constituent un gisement d’énergie solaire thermique très important : moins de 5 % de leur surface reçoivent une énergie solaire équivalente au besoin total de chaleur du territoire.
Même si de tels chiffres globaux sont encourageants, il est nécessaire de développer selon les cas d’usage les technologies permettant la récupération d’énergie et son transfert depuis le lieu de production vers le lieu d’utilisation. En s’appuyant sur la géothermie de subsurface, le projet Dromotherm consiste à développer une route récupératrice d’énergie, qui capte l’énergie thermique au niveau du revêtement de la chaussée puis la stocke à proximité d’un bâtiment et la diffuse via un réseau de chaleur ou du chauffage collectif.
L’échangeur thermique est un revêtement en plusieurs couches, l’eau circulant dans une couche poreuse d’enrobé drainant. Ce dispositif rend plus faciles les interventions d’entretien ultérieures que les dispositifs basés sur des tuyaux insérés dans la chaussée.
L’énergie thermique s’infiltre dans des massifs remplis de sable et de gravier, saturés en eau et connectés via un échangeur géothermique à une pompe à chaleur. On parle de stockage thermique inter-saisonnier, dispositif qui relie la route et le bâtiment.
Le dispositif est adapté aux variations de températures saisonnières :
- En été, le revêtement Dromotherm recharge le stockage thermique. Une partie de l’énergie stockée durant la journée permet de produire de l’eau chaude sanitaire. La collecte énergétique de l’été devrait se traduire par un abaissement de la température de chaussée d’environ 5°C par rapport à la même chaussée sans circulation de fluide à l’intérieur, ce qui permettrait au dispositif de contribuer à la réduction des îlots de chaleur.
- En hiver, la chaleur stockée sert à chauffer le bâtiment et à produire de l’eau chaude sanitaire via la pompe à chaleur.
- En intersaison, si les conditions le permettent, le Dromotherm recharge partiellement le stockage thermique.
Les travaux de Master réalisés dans le cadre du projet par Prince Sévi ont reçu le prix Performance de Veolia dans la catégorie Ville et dans la foulée, ce dernier a débuté des travaux de thèse sur le même sujet, notamment pour quantifier comment la prise en glace partielle du stockage durant l’hiver pourrait booster les performances énergétiques du dispositif.
Des éco-pavés drainants à base de coquillages pour lutter contre les îlots de chaleur urbaine
L’ESITC Caen, a réalisé des éco-pavés drainants en béton avec des coquilles Saint-Jacques qui doivent permettre de lutter contre les inondations et les îlots de chaleur.
Cette réalisation est en test avec une dizaine de chantiers expérimentaux. Elle fait l’objet d’un brevet déposé en 2014.
Récompensé à la 4e édition des « Quartiers d’innovation urbaine », cette solution devrait être testé à Paris prochainement.
La peinture phosphorescente
Une entreprise australienne a créé des marquages au sol fluorescents sur les routes pour une meilleure visibilité la nuit. La peinture absorbe l’énergie lumineuse le jour pour la restituer la nuit.
Bonus sur les covoiturages de longue distance : Blablacar sur les bons rails
Sur la longue distance, peu de suspense : Blablacar est en quasi-monopole pour octroyer le bonus de 100 € pour toute personne réalisant son premier covoiturage de longue distance (plus de 80 km) en tant que conducteur (25 € au premier trajet et 75 € au troisième si celui-ci est réalisé dans un délai de 3 mois). La période des vacances scolaires et des week-ends prolongés du printemps sera plus pertinente pour en observer les effets.
D’ici là, seule la SNCF pourrait contre-attaquer et nous « faire préférer le train » (en l’absence d’une nouvelle grève massive…).
Un décret autorise les agents publics à exercer à titre accessoire la conduite de transport scolaire
Devant les difficultés de recrutement de chauffeurs de cars et tout particulièrement pour le transport scolaire, un décret autorise un agent public à exercer à titre accessoire une activité lucrative de conduite d’un véhicule affecté aux services de transport scolaire ou assimilés. Cela sera soumis à une autorisation préalable et individuelle de l’employeur public dont relèvent les agents intéressés. Ceux-ci pourront être issus des trois fonctions publiques : État, territoriale et hospitalière. Cette expérimentation fera l’objet d’un rapport d’évaluation conjoint des ministres des Transports et de la Fonction publique. À cette fin, les conseils régionaux transmettront aux préfets de région neuf mois avant son échéance le nombre total d’agents publics ayant exercé cette activité accessoire.
06. Alpes-Maritimes
Inauguration piste cyclable
Cette piste sécurisée de près de 1,5 km, réalisée entre Mougins-le-Haut et Sophia Antipolis sur la RD 135 est destinée notamment à faciliter les déplacements domicile-travail à Mougins. À ce jour, dans le Département des Alpes Maritimes, plus de 230 km d’aménagements cyclables ont été réalisés. Le plan vélo départemental, d’un montant de 62 millions d’euros verra d’ici 2028, la réalisation de 84 km supplémentaires de pistes cyclables, pour un total de 320 Km.
21 . Côte-d’Or
Transfert de l’A38 au département
Clément Beaune, Ministre délégué chargé des Transports, a annoncé le transfert de l’A 38 Dijon-Pouilly-en-Auxois au Département de la Côte-d’Or. Cette autoroute sera à terme exploitée et gérée par le Département, sur son territoire de compétence. Avec un réseau routier départemental de plus de 5 700 km, le Département dispose des moyens et des compétences pour assumer cette nouvelle charge. Cette décision du ministère des Transports sera effective au cours de l’année 2023, au terme des négociations concernant les conditions du transfert (second semestre). A noter qu’un travail est en cours avec la Métropole de Dijon afin de transférer à l’échelon départemental la courte section de l’A 38 sous emprise métropolitaine, dans un souci d’efficacité de l’action publique.
31. Haute-Garonne
Le département prêt à faire plus pour les transports
Le Conseil départemental consacre déjà des sommes importantes à ce secteur qui n’est pas de sa compétence : 201 M€ pour le Plan mobilités de Tisséo, 534 M€ pour la LGV. Le nouveau Président Sébastien Vincini se déclare favorable à la troisième ligne de métro à Toulouse, comme à la LGV. Plus largement, il appelle à « un big bang des mobilités » et se dit prêt à « être un partenaire solide et loyal», une collectivité «facilitatrice», prête à dégager « des marges de manœuvre» financières.
51. Marne
Désengagement financier de l’aéroport de Paris-Vatry
Pour le Président : « L’aéroport de Vatry est une solution : on a prouvé notre capacité à traiter du fret. On peut être viable, mais on ne nous utilise pas ». Il pense qu’avec 30 000 de tonnes traitées chaque année, l’aéroport gêne d’autres acteurs aéroportuaires. Il regrette de ne pas avoir de soutien d’autres partenaires et refuse d’assumer seul le déficit de la plate-forme aéroportuaire. Dès lors, il se dit prêt à se résoudre à la vente de l’aéroport et évoque l’intérêt d’investisseurs chinois.
52. Haute-Marne
Le Département prend en charge la RN67 et rétablit les 90km/h
L’objectif du Département est d’en faire un axe stratégique pour le territoire notamment en investissant pour l’amélioration de la chaussée et en rétablissant les 90 km/h. Longue de 104 kilomètres, la N67 est un axe routier majeur en Haute-Marne qui dispose d’un trafic important d’environ 6.000 véhicules par jour, dont plus de 2.000 poids-lourds. Les éléments transmis par l’Etat montrent que 69% de la chaussée est dans un état « moyen ou mauvais état ». Ce sont ainsi 26% de la chaussée qui nécessitent des travaux d’entretien lourd et 43% qui nécessitent des travaux d’entretien de surface et de signalisation. 20% des ponts et 31% des murs de soutènements rattachés à la N67 présentent des défauts et nécessitent pour certains des travaux spécialisés. Le Département a obtenu des garanties claires sur le transfert concernant les compensations relatives au transfert : – Un droit à compensation de l’ordre de 4,3 M€ ; – Un complément annuel de 110 k€ pour tenir compte de la situation de la Haute- Marne en zone de viabilité hivernale difficile ; – Une prise en charge à hauteur d’environ 1,4M€ pour la prise en charge de la masse salariale des 28 agents à transférer par la DIR Est.
58. Mayenne
Transfert de la RN 162
L’Etat a confirmé son accord quant au transfert de la RN162 au Département. Ce dernier s’en réjouit et parle d’une très bonne nouvelle « avec l’objectif de l’aménager en axe structurant en reliant les 3 agglomérations principales, le réseau routier étant enjeu majeur pour l’attractivité territoriale. »
63. Puy-de-Dôme
Travaux de rénovation complète pour le pont métallique de Dallet
C’est un ouvrage représentatif de la fin du XIXe siècle. Étroit (un seul sens de circulation en alternance et interdit à la circulation des poids lourds, il sert pour une desserte locale. Il va être rénové complètement. Il servira aussi pour le passage de la via Allier, itinéraire de mobilités douces qui, à terme, traversera le département du nord au sud. Coût total 5,5 M€.
64. Pyrénées-Atlantiques
Unanimité pour la modernisation des voies LGV existantes
Il s’agit d’une motion qui exige la modernisation de la ligne ferroviaire existante entre Bordeaux et Irun. La nouvelle ligne Dax Irun est prévue pour, au mieux, 2042.
70. Haute-Saône
Consensus pour le transfert des routes nationales
Le Conseil départemental s’était montré intéressé par ce transfert. Les élus ont confirmé leur accord lors de la dernière session actant le transfert des Routes nationales 19 et 57.