24. Dordogne
Toujours la déviation de Beynac
Le président du Conseil départemental de Dordogne, ancien député, Germinal Peiro défend ce projet, déclaré d’utilité publique en 2001. Mais il se heurte à de nombreux opposants qui contestent l’utilité de ce contournement, au nom de la protection de l’environnement et des paysages. Regroupés dans l’Association Sauvons la vallée de la Dordogne et soutenus par Stéphane Bern (voir l’interview de Stéphane Bern dans notre numéro d’octobre 2021), ils ont saisi le tribunal administratif. Le Conseil d’Etat ayant validé la déclaration d’utilité publique, les travaux ont débuté. En avril 2019, revirement, puisque le tribunal administratif de Bordeaux ordonne, l’arrêt des travaux, la démolition de ceux déjà effectués et la remise en l’état des lieux. Fin septembre 2022, un cavalier législatif apparaît dans le projet de loi « relatif à l’accélération de la production des énergies renouvelables », visant à diminuer les possibilités de recours contre des projets déclarés d’utilité publique et cible les ponts sur la Dordogne visant à contourner la pittoresque localité de Beynac-et-Cazenac (550 habitants).
33. Gironde
Déviation du Taillan-Médoc
47 M€, 40 ans d’attente, 15 ans de démarche projet, des enjeux de sécurité, de désenclavement et de précautions environnementales, une continuité républicaine dans le portage, des services investis pour garantir en l’aboutissement : la déviation du Taillan-Médoc, réalisée vient d’être inaugurée !
34. Hérault
Tri des déchets ramassés sur le réseau routier
Depuis plusieurs années, le Département mène des actions visant à réduire la présence des déchets aux bords des routes et des aménagements cyclables.
En 2022, le Département a fait le choix d’aller plus loin et de mettre en place progressivement le tri des déchets ramassés sur son réseau routier et ses abords.
L’objectif est double : recycler autant que possible les déchets collectés et identifier la source de ces déchets afin de pouvoir mettre en place des mesures de réduction directement auprès des producteurs d’emballages.
Pour lutter contre cette pollution, le Département a développé des nasses anti-déchets. Ces cages en acier sont installées à l’exutoire des fossés, pour piéger les déchets avant leurs rejets vers les cours d’eau.
4 prototypes ont été mis en place en 2019 le long de la RD24, sur la commune de Mudaison.
Au regard de l’efficacité avérée des nasses et du bilan positif en termes d’entretien et de manutention, un déploiement de 8 nasses supplémentaires réparties sur tout le territoire aura lieu d’ici la fin de l’année.
Rocade de Béziers
Le Conseil départemental poursuit les travaux du contournement de Béziers commencé il y a 10 ans. Pour le Président, Kléber Mesquida « Après avoir inauguré le nouvel échangeur de la Crouzette qui a déjà permis d’améliorer considérablement la circulation des véhicules, nous entrons dans cette deuxième phase d’aménagement. Notre objectif : le contournement total de Béziers en 2×2 voies d’ici 2026 !»
40 000 véhicules par jour, dont 4 % de poids lourds utilisent cette portion de route et les travaux doivent fluidifier et sécuriser le trafic.
Montant des travaux : 5 M € TTC, pris en charge en totalité par le Département.
45. Loiret
Schéma des mobilités
Adopté l’année dernière, il se décline maintenant avec la volonté de désengorger les axes routiers, notamment en incitant les Loirétains à se mettre au vélo ou privilégier l’usage de transports collectifs.
A partir des avis et critiques des internautes, le département a imaginé un réseau de points nœuds multimodal proposant un panel de services connectés entre eux par des liaisons multi-mobilités. L’objectif est de proposer à chaque Loirétain un pôle de services à moins de 15 km de son domicile, dans lequel il trouvera tous les outils de mobilités décarbonés ou partagés.
L’offre sera complétée par la présence de conseillers en mobilité pour aiguiller les usagers dans leurs démarches. Des abris vélo sécurisés, des ateliers de réparation pour vélos ou encore la location de véhicules seront mis à disposition, accompagnés de bornes de recharge électrique.
Ce maillage territorial nécessitera un budget annuel de 7M €, le tout sur 15 ans, soit un total de plus de 100M € d’ici 2037.
71. Saône-et-Loire
Non à la reprise de la RCEA
C’est André Accary, en personne, qui s’est chargé de présenter le rapport qui a acté la décision, à l’unanimité, des conseillers départementaux, de ne pas accepter un transfert de la compétence de la gestion de la RCEA, la Route Centre Europe Atlantique, alors que sa mise à deux fois deux voies n’est pas terminée.
89. Yonne
Retour à 90 km/heure
Le Conseil départemental après consultation publique sur ce sujet a décidé de relever à 90 km/h la vitesse maximale autorisée sur une partie du réseau routier départemental. Cela correspond à Au total 404 km (sur un total de 4 850 km routes départementales) qui sont concernées.
93. Seine-Saint-Denis
Pont pour les JO
Dans la nuit du vendredi 28 au samedi 29 octobre a été posée la structure du futur pont végétalisé qui reliera les deux parties du Village des Athlètes, entre les villes de Saint-Denis et L’Île-Saint-Denis. Ce franchissement métropolitain au-dessus de la Seine sera dédié aux piétons, aux cyclistes et aux bus, représentant un héritage majeur des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 pour la Seine-Saint-Denis et ses habitants.
Ce pont reliera les deux rives du Village des Athlètes .
Après un assemblage de la charpente métallique au Port de Gennevilliers et un transport par bateau jusqu’au site d’implantation définitive, avec le concours de Voies navigables de France, le tablier du futur pont a été posé. Le chantier, sous maîtrise d’ouvrage du Département de la Seine-Saint-Denis, a été mené en groupement par plusieurs entités du groupe Eiffage accompagnées de l’entreprise Capocci.
Long de 138 mètres, ce pont d’acier et de béton bas carbone est unique en termes de conception, tant par sa finesse, puisqu’il reposera sur deux appuis de chaque côté du fleuve sans appui dans la Seine, que par sa végétalisation, avec des jardinières directement intégrées à la structure métallique. L’aménagement du tablier se poursuivra au premier semestre 2023, avant une livraison de l’ouvrage à l’été 2023.