Résultats du 4ème baromètre de la transition alimentaire :
Cependant, les interviewés refusent le dilemme opposant qualité et accessibilité : si les parents souhaitent que les cantines intègrent toujours plus de produits alimentaires responsables, ils sont 65% à souhaiter des alternatives innovantes pour éviter de payer plus cher la cantine. Plus d’un parent sur dix envisagerait de mettre moins souvent leurs enfants à la cantine (13%). Toutefois, parmi les moyens de compenser les effets de l’inflation, les parents privilégieraient la rationalisation des quantités achetées pour limiter le gâchis (25%).
En cohérence avec l’aspiration au local et aux circuits courts, 93% des Français sont favorables, dont 42%, tout à fait favorables, à l’engagement de leurs collectivités locales dans une démarche d’alimentation durable impliquant aide aux producteurs, engagements de qualité des produits des cantines ou encore la sensibilisation des enfants.
94% des enfants considèrent revenu et conditions de vie des agriculteurs comme un sujet central aujourd’hui, et ils sont prêts à se mobiliser :
- Deux tiers des enfants interrogés (66%) auraient envie d’écrire au directeur de leur établissement s’ils apprenaient avec certitude que les producteurs des aliments qui leur sont servis à la cantine ne gagnaient pas correctement leur vie.
- 55% seraient susceptibles d’en parler sur les réseaux sociaux et 51% s’imaginent même écrire au Président de la République.
Étude réalisée auprès de deux échantillons : Un échantillon de 2320 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus ; Un échantillon de 520 enfants, représentatif de la population des enfants âgés de 7 à 17 ans.
Les interviews ont été réalisées du 30 septembre au 17 octobre 2022.
L’État appelle les collectivités à accueillir dans leurs cantines les élèves du privé en situation de handicap et leurs accompagnants.
Cette incitation vient d’une réponse à une question parlementaire, Philippe Paul qui rappelle que s’il revient à la commune de prendre en charge la rémunération des AESH quand l’enfant est scolarisé dans un établissement public, le financement relève, dans le cas d’une scolarisation dans le privé, de l’organisme gestionnaire, et in fine des familles. Dans la réponse du ministre précise qu’ « il n’appartient pas à l’État mais aux collectivités territoriales, lorsque celles-ci organisent un service de restauration scolaire […], de s’assurer que les enfants en situation de handicap y aient effectivement accès et par conséquent de prendre en charge un éventuel accompagnement humain ».
Rapport sur les toilettes
Les études montrent les problèmes d’hygiène et d’insécurité dans les sanitaires scolaires. Du coup, les élèves sont nombreux à ne pas oser aller aux toilettes.
Le rapport de la défenseure des droits, Claire Hédon, demande que ce soit rendu « prioritaire », pour les collectivités territoriales en charge du financement des établissements scolaires (communes, départements, régions), la rénovation des toilettes dans les établissements scolaires, et mieux penser les espaces d’intimité des enfants en fonction de leur âge. Claire Hédon, plaide pour la « protection de l’intimité » des jeunes et ajoute que la question des toilettes doit être abordée par les collectivités territoriales.
01. Ain
Nouveau collège
La pose de la première pierre de ce collège, situé à Ornex, a eu lieu le 3 décembre.
22. Côtes d’Armor
Manifestation de personnels des collèges
70 employés du département des Côtes-d’Armor ont manifesté devant l’hôtel du Département à l’appel de l’intersyndicale FO et CGT. Le mouvement de protestation concerne les agents des collèges dénoncent leurs conditions de travail et réclament des remplacements optimum.
52. Haute-Marne
Qualité environnementale et économies d’énergie
Le Conseil départemental équipe ses collèges de nouvelles chaufferies. Après Froncles et Doulaicourt, les établissements de Châteauvillain et Colombey vont ainsi être équipés d’un système de chaufferie biomasse utilisant non pas du fioul mais des plaquettes de bois soufflées en guise de combustible.
55. Meuse
Lancement officiel du programme des «Collégiades Meuse – Terre de Jeux 2024»
Cette opération, portée par l’UNSS afin de mettre encore plus de sport dans le quotidien des collégiennes et des collégiens, s’inscrit dans une stratégie d’animation départementale ambitieuse avec pour ligne de mire les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.
Les valeurs du sport, de l’olympisme mais aussi d’inclusion, de tolérance et de respect seront au premier plan des temps forts proposés par l’UNSS au sein des établissements scolaires.
Les « Collégiades Meuse – Terre de Jeux 2024 » doivent aujourd’hui permettre de répondre à cet enjeu en montant en puissance et en incitant les jeunes participants au programme à s’engager dans des clubs fédérés avec le soutien du CDOS de la Meuse.
Ce programme se déploiera sur l’année scolaire 2022-2023.
Les jeunes et les acteurs mobilisés sur cette opération se retrouveront en juin 2023 pour un dernier temps fort organisé à l’occasion de la journée olympique.
72. Sarthe
La Gauche réclame un tarif « social » dans les cantines des collèges du département
La gauche considère qu’il aurait fallu adopter un tarif social des cantines, à l’heure où l’on décidait d’une augmentation – 20 centimes par repas – des tarifs.
Les tarifs spécifiques aux élèves boursiers ne changent pas, a précisé le Président, Dominique Le Mèner et les familles ayant deux enfants ou plus bénéficieront d’une réduction de 20 %.
« une convention relative au renforcement de la vidéoprotection aux abords des collèges publics ». Elle prévoit d’installer « quatre à six caméras par établissement » représentant, pour chacun des vingt-six collèges, « un investissement de 30.000 à 50.000 euros » avec un financement par collège de 50.000 € HT maximum pour 6 caméras au plus (40% État, 40% Département, certains reprochent cette décision « sécuritaire » dans un domaine dans lequel « le Département n’a pas de compétences. » Pour le Conseil départemental « Cette initiative vient compléter les actions entreprises ces dernières années pour la sécurisation des établissements : généralisation des contrôles d’accès, systématisation des clôtures de protection, mise en place d’alarmes anti-intrusion… »
76. Seine-Maritime
Un livre pour chaque collégien
En cette année de lecture publique, grande cause nationale, le Département de la Seine-Maritime poursuit ses actions en offrant un livre aux 64 000 collégiens du territoire. En plus de développer la pratique de la lecture, ce dispositif a pour objectif de valoriser le patrimoine littéraire local. Ainsi, c’est le roman l’Aiguille creuse, de Maurice Leblanc qui sera offert pour cette première édition.
78. Yvelines
Trois laboratoires de l’école des Mines déménagent à Versailles-Satory
Fin 2024, trois centres de recherche de l’école des Mines s’installeront dans un bâtiment flambant neuf dans le quartier de Satory à Versailles. Le centre d’efficacité énergétique des systèmes est actuellement à Evry et le centre de robotique et le centre des matériaux à Palaiseau, et le troisième sur le boulevard Saint-Michel à Paris,
Ces déménagements et ce regroupement devraient permettre de développer de nouveaux projets dans les domaines de la transformation numérique et énergétique et de la transition écologique. Des partenariats industriels et académiques sont envisagés avec ces établissements.
Une opération soutenue par le Conseil départemental des Yvelines à hauteur de 98 millions d’euros.
91. Essonne
Prix des collégiens
En 2022, le site archéologique d’Étiolles, propriété du Conseil départemental, fête ses 50 ans de fouilles et, pour cela, l’équipe de recherche a souhaité valoriser les données archéologiques dans le cadre original d’une Game-Jam (marathon de création de jeux vidéo) !
Au total, 9 jeux vidéo ont été mis en ligne et feront l’objet d’une sélection dans le cadre d’un Prix des collégiens de l’Essonne. L’idée est que les collégiens testent également ces jeux et donnent ensuite leur avis en votant pour leur jeu favori.