#1 Les Départements : toujours mal reconnus par les Français, selon les agents et élus.
Si ce déficit n’est pas une réelle surprise, c’est son ampleur qui l’est : près de 2 agents ou élus sur 3 pensent que les départements sont insuffisamment reconnus par les Français.
Ces autres agents ajoutent :
« Quant à la technostructure centrale, elle a depuis trop longtemps gommé les Département du logiciel territorial. Il en résulte une lutte permanente pour la survie de certaines compétences et politiques pourtant indispensables aux citoyens sans parler des moyens qui manquent »,
« Les actions menées, en particulier au niveau social, ne sont pas connues par nos concitoyens comme étant des actions des Départements, mais plutôt comme des politiques nationales. »
#2 Des forces et faiblesses marquées
Collèges, solidarités, routes et mobilités douces, attractivité du territoire sont les pôles d’excellence perçus (respectivement notés 8.4, 8.1 et 7.8 sur 10 par les agents et élus). Qualitativement, c’est la proximité des élus et de l’action qui sont mis en avant. En plus, on souligne :
« La réactivité et la capacité à mettre en œuvre une politique grâce à une proximité constructive avec les élus »,
« Agilité, efficacité, réactivité, ancrage territorial, bonne maille d’action »
Une collectivité à taille humaine dotée de moyens d’ingénierie territoriale importants »
A contrario, écoute et relation citoyenne et santé, sont les talons d’Achille perçus des départements (respectivement notés 5.9 et 6.1 sur 10).
Agents et élus pointent également des points durs :
« Le manque de considération de l’Etat au niveau central pour cette strate de collectivité », le « manque de moyens RH en ingénierie sociale, manque d ETP pour réaliser les missions de prévention et protection de l’enfant et plus globalement, assurer la présence auprès des personnes et le partenariat local », un « département qui veut trop souvent marcher sur les plates-bandes des intercos ou des communes pour se « faire voir » alors que son action dans ses compétences socles devraient suffire à justifier sa place essentielle. »
#3 Un fort engagement des agents et élus
A la question, « vous travaillez au sein d’un Département, si c’était à refaire le referiez-vous ? », plus de 95% répondent OUI.
D’ailleurs, lorsqu’on demande quelles autres compétences devraient être pilotées par département, les agents été élus sont prolixes : « Transports scolaires ; économie sociale et solidaire ; Pays (et fonds Leader) ; médecine scolaire ; aide à la parentalité (CAF) ; grands et petits cycles de l’eau / GEMAPI ; lutte contre les violences faites aux femmes (Préfecture) ; formation des travailleurs sociaux (IRTS) ; immobilier hospitalier ; lycées. », « la totalité des établissements sociaux et médico-sociaux : transfert des IME, ITEP, des ESAT, FAM,… »
#4 Si j’étais Président … solidarités et attractivité
Ces agents résument bien l’expression générale : « Remettre la solidarité territoriale en tête de l’action départementale en soutien au développement et l’attractivité des territoires » ; « Redonner de la marge de manœuvre aux élus pour l’aménagement du territoire en fonction des besoins du département et de chaque canton. » Mais sans oublier l’« Attractivité du Conseil départemental car fuite des cadres et difficultés +++ de recrutement ».
Accès aux résultats :
https://www.monaviscitoyen.fr/resultats-enquete/3003-ajShoRtvt0W90tcXzx4oaS0g75TvsguO