CNFPT Auvergne Rhône-Alpes. Les Territoriaux de talents
L’objectif consiste à mettre en lumière des agents territoriaux qui font vivre le service public local au quotidien, de donner une autre image de ces fonctionnaires territoriaux et valoriser des professions existantes dans les collectivités territoriales. Après Lyon en 2019, Clermont-Ferrand en 2021, l’événement se déroulera cette année à Grenoble au TMG – Théâtre municipal de Grenoble / Grand Théâtre. Le concept est simple : 10 agents territoriaux viendront sur scène pour « raconter » dans un format court inspiré des conférences TED un exploit ordinaire de leur quotidien professionnel. À la suite de l’appel à candidature lancé le 5 mai dernier, dix Talents ont été retenus sur la base des critères suivants : représentation hommes/femmes, diversité entre les filières, les métiers, les thématiques évoquées et le type de collectivités représentées. A noter deux agents du Département de l’Allier : Sophie Pautet, chargée de mission Culture et Mélanie Seka, chargée de développement d’action de soutien et de prévention.
Le moral des agents de la Fonction publique
Réalisé par l’Institut BVA, ce baromètre met en lumière l’opinion des fonctionnaires quant à leur quotidien au travail et à leurs perspectives d’évolution de la Fonction publique. Premier enseignement de cette étude, le moral des fonctionnaires reste mitigé après deux ans de crise sanitaire : 52 % déclarent avoir « plutôt bon » ou « très bon » moral, et la moyenne s’élève à seulement 6,3/10. Près de 1 agent sur 5 se sent impacté par une morosité et estime son moral entre 0 et 4/10. D’ailleurs, cette tendance se confirme : ils se définissent comme pessimistes (69%, +20 pts) quant à leur avenir dans la Fonction publique. Ce constat concerne majoritairement les catégories de la Fonction Publique Hospitalière et les enseignants (77%, chacun).
La question des salaires dans la Fonction publique est un sujet majeur. Près de 71% des fonctionnaires jugent leur rémunération comme insuffisante et, parmi eux, 16% se considèrent comme étant très mal payés. Dans cet échantillonnage, 77% des enseignants et 76% des fonctionnaires de la catégorie C partagent ce sentiment. À la rémunération insuffisante s’ajoute le ressenti au quotidien. En comparaison avec l’an passé, et même si la part des agents en manque de reconnaissance est en baisse, Il n’en demeure pas moins qu’un quart des fonctionnaires ne se sentent toujours pas reconnus (27%, -7 pts vs 2021) ou pas suffisamment valorisés (25%, -3 pts vs 2021) par la société. Globalement, la tendance au pessimisme chez les fonctionnaires est liée au manque de moyens pour mener à bien leur mission (59%, +8 pts en comparaison avec l’an dernier), ainsi qu’au matériel non approprié (66%, +6 pts) et aux difficultés financières pour boucler les fins de mois (61%). Les agents de la Fonction publique ont vu également l’équilibre vie professionnelle/vie personnelle se dégrader (52%, +6 pts) avec, pour certains d’entre-deux, des complications relationnelles avec la hiérarchie, les collaborateurs ou encore les collègues (49%, +10 pts). Face à la modernisation de la Fonction publique, le processus de dématérialisation peine à faire l’unanimité, car parmi les fonctionnaires, 48% ne se considèrent pas assez formés alors qu’ils jugent que la dématérialisation a impact positif sur leur travail quotidien. De la même façon, une minorité.
34. Hérault : Jusqu’à 3 jours de télétravail par semaine
Collectivité pionnière pour le télétravail depuis plus de 10 ans, le CD34 a accéléré (du fait de la pandémie) la mise en place du télétravail pour ses agents, quand cela est possible au regard de leur métier. Aujourd’hui ce sont plus de 2 000 agents sur les 5 000 que compte la collectivité qui télétravaillent en alternance entre leur domicile, leur bureau, ou encore dans l’un des 22 télécentres mis à disposition sur le territoire Hérault. L’investissement dans les outils informatiques mobiles pour tout le monde et dans des logiciels performants pour travailler à distance, y compris en groupe, un management revisité pour accompagner les agents dans leurs tâches et missions mais aussi dans les bonnes pratiques, c’est ce tout qui fait qu’aujourd’hui le télétravail est massivement bien vécu au Département. C’est ce que révèle la récente enquête interne qui précise de plus que le télétravail a changé positivement la vie professionnelle et personnelle des agents. Pour ceux qui peuvent et souhaitent pratiquer leur métier à distance jusqu’à 3 jours par semaine, il ne s’agit pas de revenir en arrière, même si des efforts restent à faire pour regagner en convivialité et cohésion d’équipe.
66. Pyrénées-Orientales : Projet d’administration
Depuis le mois de juillet, les agents du Département participent à des ateliers pour élaborer le Projet d’Administration de la collectivité. 6 thématiques y sont travaillées : cohésion, participation, encadrement, performance, ressources et processus décisionnels. Cette feuille de route administrative, ce socle commun, est alimentée par les échanges et les débats d’idées qui ont lieu lors de ces ateliers.
66. Pyrénées-Orientales : Nouveau règlement du temps de travail et mesures de revalorisations salariales inédites
L’exécutif départemental a toujours exprimé son opposition à la loi sur les 1607 h et a voté des dispositifs pour compenser l’application de cette loi validée par le conseil Constitutionnel. En élaborant son nouveau règlement, le Département s’est saisi de toutes les possibilités laissées par la loi pour limiter ces pertes de congés pour les agents. Ainsi, le règlement adopté prévoit que près de 2 800 agents bénéficieront de 1 à 8 jours de repos supplémentaires, sur la base de deux principes : la pénibilité, selon les 10 facteurs de risque reconnus par le code du travail (postures pénibles, bruit, travail de nuit…) ; les contraintes spécifiques imposées pour nécessité de service (journée continue de plus de 8h, semaines de congés imposées…). Une reconnaissance de pénibilité psychologique particulière a été demandée pour les agent·e·s du secteur social en Seine-Saint-Denis, qui interviennent auprès d’un public en grande précarité. En l’absence de réponse de la part de l’Etat à cette demande, le Département a tout de même voté un droit à 3 jours de récupération supplémentaires pour ces agents. Le Département de la Seine-Saint-Denis a adopté par ailleurs, des mesures de revalorisations salariales inédites. Elles représentent 35 millions d’euros entre 2021 et 2023, soit une augmentation de 10% de la masse salariale. Elles concerneront plus de 6 600 agents. Des chèques déjeuner seront aussi mis en place pour les 2 800 agents des sites déconcentrés. Ils représentent un gain de 91€ nets/mois pour les agents de catégories B et C, et de 76€ nets/mois pour les agents de catégorie A.